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AZZZO
306 abonnés
814 critiques
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2,0
Publiée le 16 janvier 2020
C'est un film sur la gestion du deuil par un adolescent. Le sujet est intéressant et de nombreux thèmes abordés sont pertinents. Malheureusement, la naïveté de quelques scènes transforme cette intrigue psychanalytique en film pour ado. C'est dommage car les jeunes acteurs sont très justes. Il y avait matière à mettre plus de fond dans la mise-en-scène. Déconseillé aux plus de 16 ans.
Un grand frère, Léo, qui meurt dans un accident de voiture. Il devient le modèle de Tom son petit frère. Benjamin Parent choisit de laisser ce grand frère quasiment vivant, toujours aux côtés du plus jeune pour lui prodiguer des conseils : pour ne pas se laisser harceler par la bande de durs du lycée, pour draguer la plus jolie fille, bref pour devenir un vrai bonhomme. Malheureusement le parcours de Tom est fléché du départ. On sait qu'il va se faire harceler et que la fille va le repousser ... dans un premier temps. Puis que tout finira bien comme dans tout joli conte. Et quand la présence de Léo n'est plus seulement vocale mais devient physique, quand par le truchement de ce grand frère, le petit Tom du haut de ses 1,70 m et de ses 50 kilos met une raclée aux 3 gros durs, on touche le fond. Dommage. Car il y a quelques passages intéressants, surtout dans la relation avec les parents (Isabelle Carré et Laurent Lucas).
"Un vrai bonhomme" c'est l'histoire de Tom, un adolescent de 17 ans qui a perdu son grand frère Leo, et qui gère son deuil comme il le peut en imaginant ce dernier à ses côtés. L'idée initiale est intéressante et originale, mais il y a trop de scènes clichées tellement peu crédibles...A cause de ces moments, je n'ai pas été touchée par le film. C'est dommage parce que les acteurs jouent correctement et il y a des problématiques intéressantes comme la notion de confiance en soi et de gérer ses émotions à l'adolescence.
Le premier film de Benjamin Parent est sympathique mais il aurait davantage sa place sur un écran de télévision. Le genre de production qui colle parfaitement au cadre d’une soirée à thème dans la petite lucarne, avec débat en rapport à la fin. Bien plus que dans une salle de cinéma, tant tout cela est gentil et mignon mais manque cruellement d’ampleur. Hormis un petit rebondissement dans le premier tiers, toute cette histoire est hautement prévisible. Bien trop prévisible. Et de sa facture à son sujet en passant par son traitement, « Un vrai bonhomme » a tous les atours d’un téléfilm de semaine sur une grande chaîne plutôt qu’à un film digne de ce nom. Si Isabelle Carré et Laurent Lucas forment un couple de parents attachants et convaincants, ce sont les adolescents qui retiennent l’attention. Le personnage principal d’abord, incarné par le prometteur Thomas Guy, mais surtout Benjamin Voisin qui, en grand frère aidant, attire toute l’attention. Il a un charisme certain qui fait qu’on devrait réentendre parler de lui très vite. On peut saluer aussi une certaine délicatesse et finesse dans le traitement psychologique des protagonistes pas toujours d’actualité dans les films pour adolescents.
C’est un mélange assez probant de récit d’apprentissage lycéen et de drame sur le deuil. Sur ce second versant c’est plutôt réussi et original avec l’intrusion d’un soupçon de fantastique. « Un vrai bonhomme » parvient même à être touchant dans certaines scènes sans aller dans un pathos de mauvais aloi. En revanche, au niveau côté initiatique au lycée c’est du vu et revu et le long-métrage enfile les poncifs dans la plupart des situations, éculées, et des dialogues, basiques. On a donc droit, entre autres, à la belle fille convoitée, au trio masculin de gros durs têtes à claques ou encore à l’humiliation au cours de sport. Il y a également les réactions et comportements de certains personnages adolescents qui sont tellement attendus et ressassés depuis que ce type de films existe (notamment dans les teen movies américains) qu’elles en deviennent ridicules. En somme, si « Un vrai bonhomme » est un premier essai louable, il ne marquera pas durablement les esprits. Entre comédie et drame, un sujet comme l’acceptation du deuil aurait peut-être mérité une approche plus dramatique plutôt que de se coupler à une inoffensive chronique lycéenne.
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Gentillet, pavé de bonnes intentions, le procédé du frère disparu omniprésent finit par peser et manque cruellement de finesse pour appuyer le propos sur la difficulté du deuil et le manque de l'être absent. Les deux jeunes comédiens sont pourtant crédibles, mais la réalisation pataude donne des airs de téléfilm, ce qui est dommageable à la cohérence du propos.
Presque un teen movie qui utilise les codes du court-métrage étudiant. C'est pas désagréable dans le fond et le message passe, mais c'est beaucoup trop fastidieux dans la forme.
De très belles intentions pour ce film honorable, particulièrement bien interprété et même assez émouvant par moment, mais hélas le scénario n'est pas des plus originaux, les scènes se suivent et leurs finalité sont trop prévisibles. Dommage car il y a de belles idées.
Franchement pas terrible et assez bizarre. Ce long-métrage passe parfois du côté film d'ados trop clichés et c'est assez dommage car l'histoire pourrait être pas mal. Erreur de casting je trouve avec Thomas Guy.