Mon compte
    The Dead Don't Die
    Note moyenne
    2,1
    4219 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Dead Don't Die ?

    606 critiques spectateurs

    5
    29 critiques
    4
    86 critiques
    3
    105 critiques
    2
    144 critiques
    1
    100 critiques
    0
    142 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    soulman
    soulman

    89 abonnés 1 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2019
    Jarmusch a convoqué bon nombre des interprètes de ses films précédents dans ce film de zombies pour le moins incongru. La présence de la musicienne Eszter Balint dans le rôle d'une serveuse de cafétéria, 35 ans après "Stranger than Paradise", le film qui révéla le cinéaste, n'est pas la moins surprenante. Basé sur un humour évidemment décalé, empreint de références diverses où la culture rock a une place importante (Iggy Pop et Tom Waits s'en donnent à coeur joie), le récit tourne un peu en rond au bout d'une heure, les scènes manquant d'originalité. A ce jeu, c'est Tilda Swinton qui l'emporte haut la main, créant un étonnant personnage d'embaumeuse, virtuose du sabre, digne du vampire qu'elle incarnait dans "Only lovers left alive".
    jeff21
    jeff21

    65 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mai 2019
    Il fallait bien sûr voir ce film pour le message écolo qu'il défend et non pas un film de genre tel que l(affiche peut évidemment le laisser entendre. Il y a donc une grande déception pour celles et ceux qui n'ont pas compris le film. Bref, beaucoup d'humour digne d'une comédie à sketches mais hélas des longueur et un manque de rythme net qui laisse le spectateur bien déçu tout de même.
    DX333
    DX333

    11 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2019
    Un bon film, drôle et plein de références. Le message est clair et intéressant avec toutefois une petite fatigue dans la force du contenu.
    Barry.L
    Barry.L

    30 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2019
    Cannes veut prouver qu’entre deux films sociaux, il est aussi capable de présenter en film d’ouverture du cinéma de genre. Voici donc Jim Jarmusch qui ouvre le bal de l’édition cannoise 2019 avec son film de zombies : ‘’The dead don’t die’’. Le projet semblait logique : les personnages de Jarmusch avaient déjà toute cette apathie très zombiesque. Pourtant, à bien y réfléchir, le projet était casse-gueule car ce genre cinématographique est sans aucun doute l’un des plus codifiés du cinéma. Et les codes et Jarmusch, ça fait 22. On pouvait donc se demander si l’excentrique metteur en scène serait capable de se plier au genre tout en conservant son style. Et la réponse est oui.

    Donc, suite à d’étranges phénomènes climatiques (le cycle jour/ nuit semble étrangement déréglé, la lune est entourée d’un mystérieux halo violet), les zombies se réveillent et s’attaquent aux habitants de la charmante petite ville de Centerville. L’occasion pour Jarmusch de mettre en avant une galerie de personnages bien atteints.

    On est bien devant un film de zombies pur jus. On en reconnaît les codes et Jarmusch les respecte dans l’ensemble (quelques bizarreries comme des zombies qui semblent en mesure de consommer autre chose que de la chair humaine ou encore une fumée noire qui s’échappe des zombies une fois que ces derniers ont la tête coupée). Ainsi : une partie du film est délibérément convenu : celle qui concerne les zombies. Une fois de plus, les zombies ne sont pas (contrairement à la majorité des monstres du cinéma d’horreur) une création d’un quelconque diable. Non, le zombie naît souvent à cause des activités humaines : il est d’ailleurs une des figures les plus actives dès qu’il s’agit de dénoncer le capitalisme dévorant et la société de consommation. Cette lecture, quoique simpliste et un peu lourde est souvent radicalement efficace. La métaphore, Jim Jarmusch la pousse très loin en multipliant les objets recherchés par les zombies. Ces derniers ne sont plus seulement à la recherche de sang et de chair, mais aussi de ceux qu’ils aimaient de leur vivant. A ce titre, la scène où une poignée de morts-vivants tenant des portables et bégayant le mot ‘’Wi-Fi’’ nous tend un miroir qui, n’en déplaise à certaines personnes n’est pas si déformant que cela. Bien évidemment, associé au message politique, on retrouve toute la mythologie zombiesque : il faut par exemple toujours leur couper la tête pour les tuer. Jarmusch est respectueux du genre et contrairement à ‘’Dead Man’’ ne cherche pas à revisiter un genre cinématographique bien précis (le western pour ‘’Dead Man’’, le zombie pour ‘’The dead don’t die’’). Pour autant, Jarmusch parvient à insuffler à ce genre sa pâte comme on va pouvoir le voir.

    L’inquiétude concernant la fin du monde, teinté d’humour noir qu’il est possible de trouver dans ce genre de film est parasité par la touche très… bizarre de Jim Jarmusch. Et c’est là que la majorité des critiques est injuste, reprochant au film de ne pas être drôle. Or, Jarmusch cherche à tirer son film vers l’absurde. Un absurde qui ne bascule pas dans un comique facile mais qui au contraire tire le film vers quelque chose de plus inquiétant que comique. Le réalisateur pousse loin certaines situations qui sont plus noires que drôles (comme la réaction des deux policiers face à la découverte des zombies) quitte à briser un peu lourdement le quatrième mur (le personnage interprété par Adam Driver se sait dans un film et sait que cela finira mal) tout en dressant une galerie de personnages improbables. Déjà un peu zombie dans leur apathie, Bill Murray et Adam Driver arpentent les rues de Centerville en constatant avec un certain calme les dégâts causés par les morts-vivants. Tandis que la majorité des protagonistes sont effrayés par ce qui se passe, deux autres êtres, deux ‘’monstres’’ bien plus incongrus que les zombies et donc bien plus ‘’jarmuschien’’ ne semblent nullement affectés par cette invasion : Zelda Winston et Bob l’ermite. La première (génialement interprétée par Tilda Swinton) aurait mérité un film à elle seule tant son personnage est charismatique et mystérieux. spoiler: La fin du film, avant même d’être surprenante (on parle quand même d’un film de zombies où les extraterrestres viennent chercher Tilda Swinton) est désespérante : tandis que le seul être capable de vaincre la menace nous quitte, le deuxième monstre Bob (Tom Waits) constate désabusé ce qui est annoncé comme étant une fin du monde. Et semble (ultime surprise de Jarmsuch) l’accepter.
    Il faut dire que Jarmusch a pu au fils des années se confectionner un style bien identifiable. A commencer par des personnages très fatalistes qui acceptent de se laisser aller à la mort. Mais l’identité de Jarmusch, il se l’est aussi forgé en s’entourant d’une bande d’acteurs qui sont devenus ses complices. Car outre les acteurs qui le rejoignent ou qui l’ont rejoint récemment (comme Adam Driver qui était dans le précédent film du metteur en scène ‘’Paterson’’), on retrouve la bande à Jarmusch : ses potes musiciens (RZA, Tom Waits et Iggy Pop) ou ses potes acteurs (Bill Murray, à qui Jarmusch doit son plus gros succès : ‘’Broken Flowers’’ et Tilda Swinton plus iconisée que jamais avec ‘’Only lovers left alive’’). Tout cela finit par créer un cinéma qui, s’il peut déstabiliser dans un premier temps, est quasiment convivial, tant l’on retrouve une véritable alchimie entre les acteurs et leur réalisateur.

    Jim Jarmusch réussit à mêler la mythologie du zombie avec son univers. Il le fait plus ou moins habilement : ainsi, il n’est vraiment pas à son aise dès qu’il s’agit de recoller avec le féroce message politique de ce genre de film. Mais ses protagonistes, surprenants et variés viennent finalement nous convaincre bien davantage que ces zombies, très (trop?) respectueux du mythe.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 345 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2019
    Jarmusch, moi j’ai lâché l’affaire après « The Limits of Control ». Et franchement ça a été dur parce qu’à la base, moi, je l’aimais ce cinéma de l’ami Jim. Du coup, dix ans après la rupture, voir revenir dans mon écran radar ce joli dandy du septième art avec – excusez du peu – un film de zombies, forcément ça m’a donné envie de reprendre contact. Et je ne regrette absolument pas… Alors je sais qu’en disant cela, je me range clairement dans une très fine minorité. Ce film, quelques soient les sites de critiques et de notations, se fait tailler des costards à tout bout de champ. Et le pire c’est que je comprends pourquoi. Parce que s’il y a bien un point sur lequel je m’accorde avec les détracteurs de ce « The Dead Don’t Die », c’est que ce film est effectivement un très mauvais film de zombies… Mais étonnamment, moi je ne vois pas le souci que ça pose. En même temps c’est sûrement parce qu’il me parait assez manifeste que, par ce film, Jim Jarmusch, n’a pas cherché à faire un film de zombies du tout. Ce film – quand on y regarde bien – c’est juste une immense blague. Dès la scène post-générique, Jarmusch tourne en ridicule son propre scénario ainsi que les codes du genre. Il ne fait aucun effort pour crédibiliser son édifice. Il s’amuse à tout jouer en dehors du rythme convenu. Il va même jusqu’à briser le quatrième mur ! C’est une attitude très ouvertement moqueuse. Difficile d’ailleurs de ne pas sentir un léger mépris face à ce genre qui se répète ad nauseam. Un peu à l’image de certains spectateurs, les personnages sont lassés et peu convaincus par la routine imposée par les derniers films de zombies. Chacun sait ce qu’il a à faire. Personne n’a peur. On sait déjà comment ça va finir, alors on y va un peu en trainant les pieds… Et autant je peux comprendre que cette attitude agace les fans du genre qui étaient venus se taper un bon film de zombies, autant il faut aussi que ces mêmes fans comprennent que cette démarche peut aussi émoustiller celles et ceux qui, comme moi, en ont ras la casquette de ce type de films usé jusqu’à la corde. Par contre le seul risque avec ce genre de démarche c’est de jouer tout le temps des mêmes ficelles et cela du début jusqu’à la fin. Or je trouve que sur l’essentiel de son film, ce « The Dead Don’t Die » parvient à se revitaliser régulièrement. spoiler: Personnellement je suis très fan de la scène au diner. Pour moi c’est festival. L’arrivée abusivement nerveuse de la voiture du police, Adam Driver qui arrive très sérieusement dans une improbable Smart, Chloë Sevigny qui casse la tension dramatique en faisant des remarques sur les pare-terres de fleur. Répétition de la scène de découverte des corps. Appel de Bill Murray a gérer la « foule » composée de trois personnes. Et puis l’hypothèse zombie qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Tout à marché sur moi. Un vrai régal.
    De plus ce film parvient à développer ses propres running jokes contribuant par là-même à générer une identité sympathique qui lui est propre. A certains moments, j’avais l’impression d’être dans une parodie des Nuls, mais avec la réalisation très dandy de Jim Jarmusch. Franchement, ce film aurait pu marcher du tonnerre sur moi s’il ne s’était pas essoufflé sur son dernier tiers. Et si une idée assez amusante survenant dans les dernières minutes aurait pu sauver tout ce final mollasson ( spoiler: l’arrivée de la soucoupe
    ) celle-ci est malheureusement désamorcée par une narration conclusive atrocement caricaturale. D’ailleurs, ce discours final est-il à prendre au premier degré ? Vu le ton du film je ne pense pas. Au contraire, je pense même que c’est encore une manière de se moquer des codes du genre. Seulement voilà, je trouve que ça tranche avec la tonalité globale du film. C’est trop abrupt. Pas assez subtil. Maladroit. Dommage quoi… Dommage parce qu’au-delà de ça, Jarmusch est parvenu à faire ce genre de blague que j’affectionne le plus : il a mis tout son savoir-faire formel au service d’un truc pas sérieux. Parce que oui, l’air de rien ce film est quand même vraiment bien ficelé formellement parlant. Et il sait manipuler ses étrangetés et ses Mcguffin avec suffisamment d’habilité pour ne pas ennuyer malgré le manque de sérieux évident de sa démarche. Alors je comprends que ça en ai perturbé plus d’un. Mais moi, en tout cas, ça m’a clairement réconcilié avec l’ami Jarmusch. Chouette… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Nini
    Nini

    11 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2019
    Ce film est incomparable, inclassable, ni effrayant ni drôle. Comme beaucoup de gens en sortant de la salle, j'étais perdu. Ce film ne laisse pas indifférent, qu'on le trouve nul ou génial. Pour ma part il est plat, ridiculement incohérent, mais tellement décalé, original, surprenant. Plus le film avance, plus on se demande quelle absurdité va arriver spoiler: et bien sûr le coup de grâce : j'ai manqué m'évanouir quand la soucoupe volante est arrivée.

    Je suis vraiment mitigé. Plus les heures passent plus je me dis que son style décalé, grotesque, en apparence vide de sens et d'action reflète au fond de vrais problèmes du monde actuel... Je pense qu'il faut le voir et se faire son propre avis.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    La fin du monde vue par Jim Jarmusch ça donne quoi ? Des acteurs se plaignant de ne pas avoir lu le script en entier, des zombies amateurs de chardonnay, un fermier raciste et un ermite voleur de poulets.

    Nous nous trouvons dans la petite ville de Centerville lorsqu’une déviation de la terre par rapport à son axe habituel provoque la résurrection des morts. Avec un rythme et une esthétique qui lui sont propres le cinéaste met une place une atmosphère typique des films d’horreur américains. Il joue avec les attentes des spectateurs et n’hésite pas à briser le quatrième mur pour mettre en évidence les rouages du genre : personnages caricaturaux, voir fatigués d’interpreter ce rôle (un duo de policiers particulièrement amorphes), le groupe d’adolescents, le « geek », l’étranger… Le réalisateur passe en revue avec enthousiasme tous les codes du film d’horreur et les détourne ingénieusement. Dans cette oeuvre portée par un casting impeccable les connotation s’enchainent : Chaque plan en annonce un suivant et chaque détail fait écho à d’autres classiques. (Lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/05/20/cannes-2019-the-dead-dont-die/)
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 mai 2019
    2,5 étoiles parce que je n'arrive pas à me décider.
    Ce film est-il un navet ou un chef-d'oeuvre ? Je ne sais pas. C'est un peu comme après une film de Quentin Dupieux. On sort de là en se demandant "Mais qu'ai-je vu ?" et il faut souvent plusieurs jours avant de savoir si l'arrière goût est divin ou rance.
    Aurait-il dû aller loin ? Aurait-il dû faire classique ? Je ne sais pas. Et surtout : spoiler: la soucoupe volante,
    pourquoi ? Il y en a tellement de questions comme celle-là que je vais vous laisser faire votre propre avis et je viendrai peut-être étoffer le mien d'ici quelques jours.
    paopao2
    paopao2

    16 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 mai 2019
    Bon je n'y croyais pas vraiment mais, effectivement, c'est une catastrophe.
    Le film n'a aucun sens et le non-sens pourrait être drôle ou artistique. Mais non. C'est pauvre et l'empilage des acteurs n'a pour but que de tromper le chaland (dont je suis).
    Seule lueur, les apparitions de Tilda Swinton, irrésistible.
    Vincent
    Vincent

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mai 2019
    Grand amateur de films de zombies, je me suis demandé à la fin de la séance si le réalisateur se moquait des spectateurs. Aucun punch, le sujet est traité par dessus la jambe. L'humour est nul. Ce film est une bouze.

    A éviter absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 mai 2019
    Alors, je veux pas passer méchante mais ce film est ma grosse déception. Les zombies- super, ça promet d'être intéressant, les personnages principaux un peu trop apathiques- bon, effet de style; tous les personnages sont apathiques- un peu abusé. Dialogues complètement abandonnés de sens, des scènes et des personnages qui servent littéralement à rien, il faut pas se demander "pourquoi" et "comment ça va finir" ( mal, bien sûr, comme ils disent). A la fin on a une toute jolie idée philosophique, une seule ! Les blagues mal placées... Bref.. . Les acteurs, je vous ai vu jouer mieux, zut ! Ma note : remboursez !
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    326 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mai 2019
    Autant j’avais apprécié la vision de Jarmusch sur les vampires dans son " Only Lovers Left Alive", autant aujourd’hui je ne suis pas aussi enthousiaste envers son "The Dead Don’t Die" et ses zombies. Pourtant, on retrouve bien la patte de Mister Jim dans ce métrage : 01) Oui, c’est drôle : absurde, comique de répétition, décalage des comportements et des dialogues…on n’est vraiment pas dépaysé à ce niveau là ! 02) Oui, c’est hyper référentiel : entre la référence directe dans les dialogues ( spoiler: « il faut tuer la tête ! »
    ) à la plus subtile ( spoiler: les jeunes « hipsters » conduisent une Pontiac identique à celle présente dans le métrage
    ) au film culte "La Nuit des Morts-Vivants" de George A.Romero, Jarmusch s’amuse à nous inonder de clins d’œil plus ou moins dissimulés ( spoiler: le porte-clé "Star Wars" d’Adam Driver, la comparaison entre l’hôtel du coin avec le Bates Motel de "Psychose", les diverses affiches de films de genre dans la boutique de Bobby comme "The Thing" ou "Vendredi 13", la tombe au nom de Samuel Fuller, Iggy Pop qui incarne un zombi accro au café faisant directement référence au personnage qu’il incarnait dans un autre film de Jarmusch "Coffee and Cigarettes"…
    ) 03) Oui, il y a bien des messages précis qui servent la toile de fonds du récit (c’est le non respect écologique des humains qui dérègle la Terre et ramène à la vie les morts ; les morts essaient désespérément de continuer leur « occupation » préférée quand ils étaient vivants, ce qui nous amène à dire que nous sommes nous même des zombies collés devant leurs écrans tous les jours). Mais le véritable souci du métrage, c’est que malgré la « Jarmusch touch », malgré l’hommage vibrant aux films zombiesques, jamais il ne propose un renouveau du genre ou ne s’assume comme une parodie en bonne et due forme : rien de nouveau au genre n’est proposé ! Même pire : en décalage total, Jarmusch ne respecte pas les codes pour faire de l’arty zarbi ! Je ne parle pas de « non-sens » comme dans certains films de David Lynch ou Quentin Dupieux où l’étrange fait parti de l’univers proposé et sert le récit ; non ici on tomber juste dans l’incohérence totale qui au final perd le spectateur (les brisages du 4ème mur concernant la musique du film et son script n’amènent rien à l’histoire…et quand à la loufoque « révélation » concernant le personnage du légiste, bonjour l’inutilité !!) Le pire, c’est que tout ce gloubi-boulga est essayé d’être expliqué par le personnage de l’ermite et ses monologues insipides, uniquement pour nous dire que tout est écrit et que le monde est foutu : là on se retrouve carrément devant un film bâclé par un fumiste méprisant…et ça me fait super mal au cœur de dire ça de Jim Jarmusch !! Heureusement que la pilule passe un peu mieux grâce au casting 5 étoiles et à leur interprétation : Bill Murray et Adam Driver incarnent à la perfection le Shérif et son adjoint, le premier totalement déconcerté par les évènements mais surtout par l’incroyable impassibilité du second, Caleb Landry Jones est très sympathique en vendeur geek incollable sur les zombies, Chloë Sevigny est paradoxalement hilarante en policière effrayée au bort de la rupture, Steve Buscemi est parfait en infect péquenaud raciste conservateur et Tilda Swinton est bonnement géniale en légiste totalement barrée ! Quand aux autres comme Danny Glover ou RZA, même si leur temps de présence à l’écran est assez restreint, ils n’en demeurent pas moins agréables. Non, la seule déception à mes yeux reste Selena Gomez : son personnage part trop vite du récit alors qu’on l’à longuement présenté, de la pure sous-exploitation. Bref, "The Dead Don’t Die" est pour moi un film raté : drôle sans être hilarant, pas assez sérieux et pas assez assumé comme pastiche, même si la vision du réalisateur sur une Amérique trop pro-Trump et obnubilée par les nouvelles technologies est assez sympathique, Jarmusch se laisse aller en roue libre et ère encore. C’est vraiment dommage parce qu’avec un tel pitch et un tel casting, le film avait tout pour devenir un incontournable de la comédie horrifique au même titre que "Bienvenue à Zombieland" ou "Shaun of The Dead". Une péloche qui se laisse regarder, mais qui n’empêche pas à la fin d’avoir un léger goût amer dans la bouche…
    IG: adi.cine
    IG: adi.cine

    9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2019
    Scénario : 4. Bien pensé. Le message est un peu trop limpide mais il est bon.
    Visuel : 5. C'est soigné.
    Son : 4. Le BO est plutôt bonne.
    Acting : 5. Tous bons dans leur rôle.

    Conclu : C'est plutôt frais. C'est marrant. Le message est un peu lourd et manque de subtilité.
    FauteuilRouge
    FauteuilRouge

    20 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mai 2019
    Ouverture du festival de Cannes, rien que ça ?! Et finalement, tout ça pour ça ?! Le dernier film de zombies à Cannes (si ma mémoire ne me fait pas défaut) a été « Dernier train pour Busan », un chef-d’œuvre. C’est avec ce métrage en tête que je suis donc allée voir « The Deads don’t Die ». La déception fut grande mais ne considérez pas cette critique comme parole d’évangile, je déteste les films parodiques dans la veine des Monty Python et autres OSS117 (que je n’ai jamais pu finir), ainsi ce film ne m’est clairement pas destiné. Je n’apprécie pas beaucoup l’humour méta/postmoderne et déteste l’humour absurde, ça ne me n’arrache même pas un petit sourire. Donc voilà, « The Deads don’t Die » n’est pas pour moi. Je ne comprends pas l’arc narratif autour de Tilda Swington (absurde). Cependant, j’avais adoré « Show of the dead » et « Kingsmen 1 », car au-delà de la parodie, les films développent leur propre histoire et ne plongent pas tête la première dans l’absurde, on note une certaine subtilité dans les références. C’est bien le problème de ce métrage, il ne raconte rien finalement, il est lent et distille ses messages et références avec lourdeur (le pire est atteint quand Adam Driver parle de Star Wars). Je me suis donc ennuyé devant ce film.
    Vincent M
    Vincent M

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mai 2019
    nul. Pour moi, ce film n'a aucun intérêt. Le début est très lent. Les personnages n'ont aucune crédibilité. Même l'humour, qui est sensé être primordial dans ce genre de film, est quasi inexistant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top