Derniers Avis : The Dead Don't Die - Page 17

Décevant. Tout le budget du film a été placé dans le casting. Nous nous attendons à voir du grand Bill Murray (Comme à son habitude), mais sa prestation est pathétique. On nous annonce Selena Gomez, je l'attends toujours. Nous l'appercevons quelques instants, elle ne fait qu'une brève apparition.
De plus, LA musique ne vaut pas le détour, parce que oui, il n'y a qu'une seule musique dans ce film.
En outre, le scénario est tiré par les cheveux et n'a ni queue ni tête.
Certain film sont longs à démarrer, c'est ce que je pensais lorsque j'ai vu le film, sauf qu'il n'a en fait jamais démarré, aucune action, rien.
J'ai eu très mal au porte-monnaie lorsque je suis sortie de la salle. Payer pour ça, une honte.
Je ne recommande pas du tout ce film.

Désolé mais je ne peux pas mettre plus! Je piquais du nez à certains moments, je n'en pouvais plus, vraiment dommage, je ne m'attendais pas du tout à ça! Après, J'ai compris que c'était un film second degrés, et relatant le monde actuel, mais je ne suis clairement pas la cible... nul

Une curiosité pour ce film qui a ouvert le festival de Cannes et dont le thème ne ressemble pas du tout à ce qui est présenté d'ordinaire à cet événement. Mais j'ai tout de suite compris pourquoi. Très atypique, déjanté mais qui tient la route. On ne compte plus les clins d'oeil, les mises en abîme réussies et l'interprétation sans faute des acteurs qui se font vraiment plaisir.

Un film complètement décalé ! C'est le genre de film qui divisera assurément. J'ai pour ma part vraiment apprécié ce côté décalé, c'est pleinement assumé et vraiment drôle. Une sorte de mini tarantino avec cet humour tordu. De belles références, un bon casting. J'ai apprécié ce film, cependant si vous allez au cinéma une fois par an, ne prenez pas le risque d'être déçu, préférez un autre film.

J'ai sincèrement adoré ce film fourre tout et qui se permet tout !
Pleins de clins d'oeil au cinéma du genre des années 60/70.
C'est un peu " Les flics du p'tit Quinquin chez "Romero", on pense même aux films de Bertrand Blier dans certains dialogues...
Je ne comprends pas du tout les critiques négatives, ce film est fou, ne respecte rien et on espère tout le long qu'il évitera les clichés et ne tombera pas dans une fin conventionnelle, il réussit parfaitement à éviter ce piège !

Malgré lui, " The dead don't die " se repose (un peu trop) derrière son affiche. L'ambiance du film est toutefois amusante avec un final plutôt sinistre pour éviter aux spectateurs de tomber dans l'ennuie.

Je n'ai vraiment pas aimé. C'est long, lent et d'un ennui à mourir. On m'avait dit que c'était comique et cela m'a été conseillé par une collègue, mais sérieusement je n'ai pas rit une seule fois, juste souris une fois au début. Les dialogues se répètent. Bref un vrai navet j'ai perdu mon temps.

Jim Jarmush qui s’attaque au film de zombies, l’annonce est plutôt alléchante. Et il le fait sur le mode humoristique contrairement à ce qu’il avait pu faire avec le film de vampires sur « Only lovers left alive », axé sur un ton plus poétique et mélancolique. Et il s’entoure d’un casting royal et très impressionnant d’habitués et de nouvelles têtes. Tous les curseurs étaient donc au vert pour que ce « The dead don’t die » soit une réussite. Et bien la déception n’en est que plus grande. Car si nous ne sommes pas face à un ratage en bonne et due forme ou même un mauvais film inabouti, le nouveau long-métrage de l’un des plus illustres cinéastes indépendants américains souffre de trop de scories pour pleinement convaincre.

D’abord le film est très long à démarrer, faisant durer plus que de raison certaines scènes et adoptant un rythme languissant et monotone qui ne sied pas au sujet. On a l’habitude des films nonchalants de Jarmush, qui lui confèrent un certain charme contemplatif, mais ici c’est à la limite du neurasthénique. Quant aux acteurs visiblement contents d’être là, la plupart n’ont que trop peu de scènes pour briller, comme si le metteur en scène ne savait pas quoi faire de son prestigieux casting bien trop fourni. Certains personnages semblent totalement inutiles comme ce trio de jeunes de la ville, voire complètement sous-employés (RZA par exemple). C’est bien de disposer d’une distribution si imposante encore faut-il savoir s’en servir et l’optimiser. Néanmoins le trio de flics incarnées par Adam Driver, Chloë Sevigny et un Bill Murray un peu effacé est plutôt bien assorti. Mais c’est Tilda Swinton qui attire encore une fois tous les regards dans son rôle de croque-mort bizarre, même si la révélation finale sur son personnage n’a pas vraiment de sens.

On aurait aimé rire davantage mais on n’est clairement pas dans la comédie à humour gras ou franc sur ce sous-genre de l’horreur comme l’ont été les excellents « Shaun of the dead » ou « Bienvenue à Zombieland ». Ici, c’est un humour discret et décalé, un humour à froid même qui fait parfois penser à « Fargo » mais qui ne fait pas toujours mouche. Certaines scènes valent pourtant le détour comme celle à la morgue quand Swinton maquille ses cadavres ou celle au commissariat qui voit notre trio de flics en proie à une zombie alcoolique. Ensuite, la critique de la société de consommation n’est pas innovante dans le film de morts-vivants puisqu’elle nous ramène aux meilleures heures du roi du genre Georges Romero. On peut donc y voir un hommage mais la manière dont le message est grossièrement martelé, surtout sur la fin, est vraiment lourdingue. Alors au final, on a quelques scènes gores sympa, une atmosphère de bourgade américaine minimaliste bien croquée et quatre ou cinq moments drôles et iconoclastes mais « The dead don’t die » est souvent à la limite de l’ennui et reste un film mineur dans la carrière de son auteur et un film mineur tout court.

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Film ennuyant à mourir, on a l’impression qu’il ne commence jamais ! Le seul fou rire a été de voir la salle se vider dès les 15 premières minutes mais ça ne vaut tout de même pas le prix de la place au cinéma.

2019 serait-elle donc l'année des déceptions concernant les grands réalisateurs ? Ce nouveau Jarmusch rejoint les derniers Eastwood et Almodovar dans la catégorie « mous du genou » et peu inspirés. On ne comprend pas quelles ont été ses motivations avec cette fable sur une petite ville envahie de morts-vivants, le film n'est ni particulièrement bien écrit, ni drôle, ni flippant, ni riche d'un quelconque propos offensif sur notre société. Et pourtant il prétend établir une vague parabole entre le réchauffement climatique et l'inconscience d'hommes seulement tournés vers leurs plaisirs consuméristes. Sujet absent tout au long du film, mais balancé en deux minutes par une voix off dans la dernière ligne droite, procédé douteux d'une prétention et arrogance folles. Tout n'est pas à jeter, loin de là, la mise en place est d'ailleurs réussi, le climat de la ville bien posé, un tantinet absurde et déconnecté du reste du monde. On apprécie aussi les personnages secondaires tels ce marginal homme des cavernes ou ce fabuleux geek, on accroche moins au duo principal Bill Murray/Adam Driver, le plus souvent empreint d'un stoïcisme gênant. Tout se tient en fait jusqu'au débarquement à proprement dit de ces revenants, moment où le scénario pêche en ne choisissant pas un réel point de vue. Un comique de répétition trop froid pour convaincre s'installe, des affirmations gratuites émergent de tel ou tel personnage et se brise sur le manque de réparti de celui en face. Des situations criantes de pauvreté, tout le trip autour du script du film en particulier. On aurait presque pu adhérer à la guerrière martiale incarnée par Tilda Swinton, façon Uma Thurman dans Kill Bill, mais là aussi un rebondissement insensé vient casser la dynamique naissante. Bref, une tentative dispensable, seulement riche de ses répétitions et d'un casting qui laissait rêveur sur le papier.

Un Jarmusch mineur certes, mais qui vaut tellement mieux que tant de produits formatés qui encombrent les salles. Et puis le style décalé et l'univers référentiel du cinéaste est toujours présent dans cette série B décalée d'auteur que l'on aurait tort de bouder.

Entre ironie et élégance, Jim Jarmusch lâche les morts vivants sur un monde en proie à une catastrophe écologique.

De Jim Jarmusch (2019).
Un film de zombies vraiement pas comme les autres ! Entre délire, foutage et humour ravageur . Doublé d'une satire de la société juste et plus-tôt caustique sur les travers, les obscessions de nos contemporains . Bill Murray comme Adam Driver et Tilda Swinton sont délirants . Une farce Zombie où le second degré est là pour servir le scénario comme le message vers une humanité renaissante.

Eh bien, j'ai adoré ce nouveau Jarmusch... Je suis probablement le seul mais je trouve même que c'est l'un de ses meilleurs films... L'ambiance douce-amère quasi contemplative, l'humour sous toutes ses formes, les clins d'oeil plus ou moins subtils à l'actu politique américaine comme à la déliquescence des comportements individuels face au changement climatique, la bande-son, la photo, les plans, et bien sûr, en guise de casting, la bande de potes (tous plus talentueux les uns que les autres) qu'il s'est constituée tout du long de sa filmographie : Un régal. Un régal qui ne se prend pas au sérieux, moins snob, moins prétentieux que certains de ses précédents opus... Jarmusch a enfin compris que de haut en bas, de droite à gauche, de bobos à réacs, chacun est responsable de ce spoiler: "monde de merde"et que même une extra-terrestre à la puissance divine ne peut que prendre ses jambes à son cou devant un tel constat...

Ça doit être ma première critique mais ce film m'a profondément frustré. Le génie est là, sous-jacent, le sous-texte est intéressant, mais malheureusement le film est alourdi par des maladresses surprenantes. Déjà, l'ermite qui fait office de narrateur, personnage plutôt intéressant au demeurant, qui explicite le sous-texte, c'est comme un mec qui explique sa blague. Les facilités d'écriture ensuite. Entre les arcs narratifs pas terminés, ceux qui ne servent à strictement rien (15 minutes d'exposition pour des persos qui n'apportent rien à l'histoire, vraiment ?) et SURTOUT la lourdeur des blagues méta (le spoiler: "j'ai lu le script"
non seulement on le sent venir, mais il est carrément gênant). Ah, sans oublier la scène finale de la thanatologue, personnage génial dans l'absolu, franchement embarrassante et au top de la facilité d'écriture. Ça plombe le film.
Le rythme est également excessivement lent, mais j'entends ce choix en terme de narration. Le rythme est comme le jeu des acteurs, qui ne réagissent pas vraiment en réponse à ce qui se passe devant eux, ils sont déjà morts en dedans, le film est lui aussi mort-vivant.
Bon, bien évidemment, les personnages sont tous plus idiots les uns que les autres et prennent des décisions aberrantes (notamment le soit disant expert en films de zombie...), mais là encore, c'est un classique du genre.
Après y a des trucs qui m'ont dérangé mais c'est plus personnel, comme le fait que les zombis sortent en CHAIR et en os alors que leur pierre tombale indique qu'ils sont morts depuis 50 ans, et par conséquent le nombre excessivement élevés de vieux zombis dans une ville de 738 habitants. Mais là je pinaille.
Toutefois... le film est rempli de bonnes choses. Beaucoup de blagues font mouche, les acteurs sont globalement très bons (mention spéciale à Steve Buscemi et Danny Glover), et l'idée derrière le film est intéressante. Ca aurait pu être grandiose, c'est juste un peu décevant et très frustrant.