Derniers Avis : The Dead Don't Die - Page 14

Amateur de zombie, assez votre chemin, deja aucune originalité, classic, on dirait presque des scenes tirés du clip de Mickael Jackson quand les morts sortent de leurs tombent...
QUand a l'histoire.... hummm disons qu'il n'y en a pas... spoiler: un evenement sur terre, les morts se reveillent, ils tuent les vivants et ... c'est tout...

Le plus terrible c'est que ca va a 2 a l'heure.... trop longue et inutile presentation des personnages spoiler: alors que, de toute facon, ils vont mourir et hyper betement en plus

Aucun realisme, les vivants se jettent presque dans les bras des zombies...
Que dire de la spoiler: soucoupe volante
qui n'apporte aucune chose au film... On se demande ce que ca fou la...

Pour resumer, on dirait un film entre pote, ecrit sur un coin de table avec des absurdités spoiler: Bill Murray demande a son colegue "comment tu savais que les zombies arrivaient ???" : "c'est ecrit dans le script" il repond !!!!!!
.... C'est profond !!!

C'est bien le premier film de Jim Jarmusch qui me laisse sur ma faim... Il a voulu pondre farce un peu grotesque pour dénoncer la vacuité et la bêtise de la "civilisation" moderne. C'est clair, pour Jarmusch, même avant de mourir, nous sommes déjà tous des zombies drogués à mille substances de la société de consommation. La charge est pertinente, et la réalisation ne fait pas dans la dentelle, mais pour le coup Jarmusch perd une grande partie du mystère et de la poésie qui font la force de son cinéma. Il n'en reste pas moins fidèle à un cinéma d'auteur fort de caractère.

Qui n'aime pas Bill Murray ? J'avoue ne pas en connaître. Cette cool attitude est tellement rare dans le 7eme art, trop star-system, aseptisé.
Mais voilà, faire un film collé à l'image du comédien, avec une pléiade de guest mais aussi peu d'humour, d'horreur, de suspense, de tout en fait, nous perd en route ! Car c'est bien là le problème : Qu'est ce que c'est que ce film ? Quel genre tant l'investissement n'est effectué ni dans un sens ni dans un autre ?
Résultat, on cherche pendant 1 heure et demie si il fallait rire ou être apeuré. Mais sans conviction, on passe à côté de tout et on s'ennuie ferme.
A deux doigts du navet.

Ah les zombies, ces morts-vivants popularisés par le maître George Romero, mainte fois imité mais rarement égalé. Évidemment dès qu'un film du genre sort, la comparaison est instantanée. La question posée, la réponse est donnée, « The dead don’t die » n’est pas comparable aux œuvres du maître, il est plus proche d’une série B mais sans le côté cheap. Il suffit de voir le casting pour se rendre compte que Jim Jarmusch a des prétentions pour son œuvre. S’il tente bien l’un ou l’autre clin d’œil (la Pontiac de « The Night Of The Living Dead »), il se distancie fortement du genre. Son film est tout sauf un survival zombiesque. S’aventurant « maladroitement » sur la critique sociétale de notre époque, il fait de ses personnages des êtres dépersonnalisés tout juste bons à ne rien ressentir de leur vivant mais à suivre leurs pulsions à leur mort. L’absence totale d’émotions de Cliff et Ronald tout au long du film est tout à fait stupéfiante. Tous deux semblent subir les événements et ce n’est pas cette apocalypse qui va les réveiller, bien au contraire. Bill Murray et Adam Driver sont parfaits pour ces rôles. Le regard vide et le verbal plutôt taiseux de ces forces de l’ordre restent assurément la véritable valeur ajoutée du film. Leurs rares échanges sont souvent surréalistes et somptueux, surréalisme d’ailleurs omniprésent. Jarmusch construit sa trame (très) lentement et s’essaie aussi à une critique de l’Administration Trump.. Bof.. L’écologie en toile de fond est une approche louable et intéressante pour expliquer les événements mais à ce que je sache ce n’est pas d’aujourd’hui que les choses changent. Cela date plutôt du trou dans la couche d’ozone… Là où Romero amenait subtilement une réflexion dans ses films, sur la société de consommation, le rôle des médias ou encore la violence gratuite. Jim Jarmusch, lui, est engagé ça se ressent, mais choisit de faciliter la tâche du spectateur en lui prémâchant le message qu’il veut faire passer. Finalement, seul Bob l’ermite détient une certaine vérité dans l’histoire contée par le film.

Je vais défendre ce film, car sous son aspect lent et vide de sens, la léthargie ambiante n'est que le reflet de notre monde que le réalisateur veut nous montrer.

Tout à un sens, la concision de ses propos sont au service d'un message lourd de sens.
Je ne prendrai que l'exemple du personnage Ronald Peterson et son redondant "tout ça va mal finir". Cette phrase n'est que l'écho de ce que nous entendons tous quotidiennement "la planète est foutue" pour ne citer que ce pessimisme ambiant.
Donc pas de message écologique, mais un constat établi de notre monde. Même la police dans sa volonté (qu'il faut entrevoir) d'aller au bout de son action, marche vers l'inéluctable. Le casting sert habilement les personnages et les acteurs volontairement passif sont bluffant dans cette attitude . Il y a aussi ce petit groupe d'enfants abandonnés qui représentent notre futur et dont la clairvoyance de l'un d'entre eux sur les catastrophes climatiques et naturels nous scotche. Bob l'ermite qui vit en dehors de la société sera le premier à découvrir ce qu'il se passe pour la planète. Le personnage de Zelda Winston, va dérouter pas mal de monde, tout comme sa dernière scène, pourtant elle a un rôle énorme. Le nom Zelda, personnage de jeu vidéo habillé en vert spoiler: comme les martiens?
? Oui le lien est fait! Zelda est là pour nous observer, apprendre qui nous sommes, ce que nous faisons. Elle aperçoit nos faiblesses d'humains. Sur le chemin spoiler: pour prendre son vaisseau
, elle s'arrête intriguée par une zombie jeune et fashion victime, dont l'intérêt se situe très certainement aux selfies postés sur des réseaux sociaux. spoiler: C'est ce même intérêt qui lui fera ne pas voir le danger du sabre arriver sur sa nuque.
Message pour dire on détourne la tête sur nous-même, nos occupations qutidiennes sans voir ce qui pourrait ou va nous arriver.
Je me suis demandé à quel moment la référence à Star Wars serait faite pour nous rappeler le rôle de KYLO REN par Adam Driver. Adam Driver qui au passage à un rôle qu'il joue magistralement. Ce garçon a beaucoup de recul visiblement et c'est tout à son honneur. La référence à sa place dans ce film décalé est elle est utile pour déclencher quelque chose d'inconscient chez le spectateur qui se révèlera à la fin. spoiler: Lorsque nos policiers sont prisonnier dans la voiture entourés d'une horde de zombies, les gyrophares du véhicule nous éblouis d'un rouge et d'un bleu qui n'est pas sans rappeler la couleurs des sabres laser du combat entre Ren et Rey.
Le bien, le mal... il faut choisir! spoiler: Mindy choisira le mal en sortant du véhicule pour aller se faire dévorer.
Les faibles sont dévorés, les forts aussi! L' humour ici n'est pas dévastateur, mais plutôt de l'accabit d'un petit rictus non désagréable. On le subit en toute légèreté, ce qui nous permet de rester dans l'ambiance sans devoir en sortir ce qui aurait eu pour risque de ne plus pouvoir y revenir.
Tout est donc réellement calculer dans ce film.
Au final spoiler: même lorsque les deux policiers luttent jusqu'au bout au lieu de se sauver, c'est qu'ils comprennent que c'est foutu pour la planète, pour eux.

La musique est géniale et la répétition du titre joué n'est que la répétition de notre quotidien. Peut-on avoir le courage de dire stop on en a marre de cette musique on veut autre chose, une autre vie.
Bravo pour cette réalisation que je regarderai encore avec plaisir.
Au passage, Iggy Pop est extraordinaire, tout comme le soin apporté aux mouvements, déplacements et visuels des zombies.
Ce film mérite mieux que l'accueil médiocre qu'il a reçu.

De ce film on y retiendra le casting.
Un énième film sur les zombies avec une petite touche d'humour qui n'est pas drôle et des acteurs aussi mou que les zombies.

"Ce qu'il y a d'enivrant dans le mauvais goût, c'est le plaisir aristocratique de déplaire." ✍️
Le 31 août 1867, Charles Baudelaire s'éteint à Paris, après y avoir passé presque toute sa vie. Il avait déjà écrit une critique bien adapté a ce...ce...
Décidément jai pas les mots

ca s'annonçait sympa , bon casting, scénario sympa , un bon pti film d'horreur à l'ancienne...sauf que c'est mauvais...on dirait un mauvais film des années 80..sauf qu'on est en 2019....le film n'a aucun intérêt..on se demande quel est l'objectif...un film a oublié...dommage

Parfait ! Un humour à la limite du non-sens et des dialogues d'une efficacité chirurgicale. Ce n'est pas un film de genre, contrairement à ce qu'on peut croire d'après l'affiche et la bande annonce, mais ça ne veut pas dire non-plus que les amateurs de film d'horreur n'y trouveront pas leur bonheur. Si on est amateur de film de genre, alors on comprend exactement ce que Jim veux dire, on comprendra les multiples références contenus dans ce film, on comprend avec quoi il est en train de jouer et on joue avec lui de bon cœur, comme ça a été le cas pour moi.
Ah oui, et pour les " amateurs de film de zombie" si vous êtes amateurs vous devez connaître l'importance du réalisateur dans un film... Jim jarmush c'est pas Ruben Fleischer  ou Edgar Wright. Renseignez vous sur le Réal avant d'aller voir un film...

Long et prétentieux , voila ce qui caractérise le plus justement ce film ..
Ne perdez pas votre temps !

Apocalypse Banale

Je trouve que ce film a d'énormes défauts, mais n'est pas si raté que ce que tout le monde dit. Déjà le casting est vraiment cool et sans lui le film perdrait pas mal de son intérêt, voir tous ces acteurs connus habités cette petite ville est assez amusant même si certains sont presque des cameos. Ensuite la réalisation est très classieuse, douce, et installe une ambiance très particulière, qui enrobe ces personnages complètement absurde auxquels on s'attache rapidement. Les dialogues font beaucoup penser au style des Coen, très travaillés, mais toujours calmes et calculés. La façon dont les acteurs jouent est aussi très particulière, Bill Murray et Adam Driver qui sont en sous-jeu durant tout le film même durant les moments les plus intenses, contrastant avec Chloé Sevigny qui supporte mal ce qui arrive. Tilda Swinton est très étrange dans le film, son personnage n'a vraiment aucun sens et cela fonctionne jusqu'à un certain point. Tom Waits est aussi très cool, tout comme Danny Glover et Steve Buscemi, sans oublier l'apparition géniale de Iggy Pop. Et cela me surprend que le rôle du hipster gérant de la station service soit tenu par un quasi-inconnu vu que le rôle est l'un des plus marrants. D'ailleurs le film est assez drôle par instant, quand Adam Driver entre dans le Diner et dit juste "Beurk" en voyant deux cadavres déchiquetés, ainsi que plusieurs autres passages. Un passage en plan séquence où l'on voit plusieurs enfants zombies devant un magasin m'a beaucoup plus en terme de mise en scène, qui à quelque chose d'assez hypnotique par instant, ainsi que d'autres moments du film, dont la fin. J'ajouterais pour finir sur le positif que l'idée de faire s'échapper de la fumée noire des corps des zombies est une idée neuve et très cool visuellement. Bref, le film possède une ambiance particulière qui est très personnelle, installe son rythme, la réalisation est très réussie et les acteurs pourtant tous connus paraissent crédibles dans un univers aussi étrange.
Cependant, le film gère assez mal ses messages, ainsi que sa gestion de l'absurde, qui est assez laborieuse. Le film critique à peu près tout ce qui fait la société américaine actuelle, les jeunes, les hipsters, la technologie ou encore l'ère Trump. La plupart des critiques sont faites assez superficiellement, autour d'une blague pour certaines, mais marque cependant la haine que semble avoir Jim Jarmush pour notre époque. Même si j'avoue que voir Steve Buscemi avec une casquette rouge faisant l'apologie de Trump même si cela n'est jamais verbalisé, me fait beaucoup rire.
L'idée d'expliquer d'où viennent les zombies est assez originale mais fait perdre du temps au film et le rend assez mou durant sa première heure, même si le design de la lune à moitié violette est assez cool. C'est un autre problème du film, il prend du temps pour installer son ambiance mais aurait aussi gagner à être plus bref, le film piétine un peu avant que l'action démarre réellement. Cela permet de développer les personnages, mais vu la vitesse où certains meurent, je ne sais pas si c'était nécessaire pour certains. Certains personnages sont très anecdotiques comme je le disais, mais je trouve que le film accorde tout de même beaucoup d'importance à Selena Gomez pour pas grand chose.
Parlons donc de la gestion de l'absurde dans le film, ... c'est assez laborieux. Dans quelques rares passages cela passe plutôt bien, comme quand Tilda Swinton maquille des zombies, ce qui n'a aucun sens et que l'on ne sait même pas pourquoi elle fait ça, mais ça reste logique avec la façon dont le personnage est utilisé. Les réactions des personnages aussi sont absurdes, et ça passe car ça colle avec l'ambiance du film, mais la soucoupe volante, et les innombrables moments où les personnages brisent le quatrième mur ? Non, c'est juste n'importe quoi pour le plaisir d'être du n'importe quoi. La soucoupe volante n'a rien à faire là, aucune explication, et va trop avec le personnage de Tilda Swinton qui restait sur le fil durant tout le film. Et cette gestion du quatrième mur, bon Dieu, j'ai pas de mots. Donner un porte-clé Star Wars à Adam Driver, c'est déjà gros, lui faire dire que The Dead Don't Die est le theme song du film, et dire qu'il a lu le scénario alors que rien ne l'amène, c'est juste mauvais et une écriture honteuse pour tout scénariste qui se respecte.
Bref, j'aurais aimé que The Dead Don't Die soit génial, mais forcé d'admettre que c'est plutôt raté, malgré quelques très bonnes choses.

J'ai fait confiance à Jarmusch, que je connais peu , à part son Dead Man. Je suis pas fan de ce qu'il fait mais le combo improbable zombie/jarmusch a attisé ma curiosité.
C'est un film au ton inattendu face auquel je ne me suis pas ennuyé, Jim sait maîtriser un rythme, écrire des dialogues, définir des personnages... mais j'aurais apprécié que la critique portée par le film soit plus acerbe et maline, là c'est assez convenu, mas on suit Bill Murray et Adam driver et tout comme pour un film des coen bros, on se laisser bercer par l'atmosphère absurde et joviale.
Ca ne restera pas dans les mémoires, en tout cas pas dans la mienne, mais on ne ressort pas du film en ayant l'impression d'avoir perdu son temps à cause de gens qui ne devraient pas faire de cinéma.

Le meilleur moment du film ça a été le moment ou j'ai arrêter de le regarder. Le spoiler: "J'ai lu le script"
a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. C'est mou, pas drôle voir complètement grotesque et pourtant niveau humour je suis tres ouvert notamment sur l'humour a froid sur des sujets chauds mais la rien ne m'a amuser. Insipide voila tout ce que m'a inspirer ce film.

Film génial avec ses clins d'oeil sur la pop culture autour des films fantastiques et des jeux vidéos. Un hommage aux films de Roméo fais à l'ancienne avec ses zombis ridicules et lents. Ne vous attendez pas à un "the walking dead" mais plus à "la nuit des morts vivants " avec une conclusion complètement barrée ^^

Prétentieux, arrogant, un peu trop politique et bien-pensant, le film se laisse néanmoins regarder grâce à la nonchalance de Bill Murray et de la participation d'une jolie brochette d’acteurs.