Avis : The Dead Don't Die - Page 8

Quand on ouvre le festival de Cannes avec un film de genre et qu'on s'appelle Jim Jarmush, on s'attend à un angle différent, de la nouveauté et finalement on visionne un film de zombies lent, ennuyeux et qui n'apporte rien de nouveau. L'histoire est simpliste au possible, le côté comique assumé n'est jamais drôle (répétitions lourdes, références cinématographiques à deux balles, on est loin d'un shaun of the dead), le côté horreur est clairement inexistant (pas de tension ici, pas de notion de danger ici, juste une grosse blague). Reste donc un bon casting (murray, buscemi, sevigny) mais pas exploité et une mise en scène réussie. Bonne musique même si le titre principal qui donne son titre au film est utilisé à outrance et finit par devenir insupportable. Et ce n'est pas le personnage joué par Tom Waits ou la pseudo pirouette (critique) de notre société qui risquent de rattraper le film !

je n ecrivais plus de critiques,mais là je reprend ma plume.Ce film est un tel calvaire que cela doit se savoir."un film mort vivant"et non pas sur les zombies.Les acteurs sont aussi frais que des moules qui ont tournées.Ni action, ni sourire un film denué d interêts dans toute sa splendeur.Il ne raconte ;il ne s y passe rien.Les acteurs eux meme sont convaincus de l ennui qu ils transmettent.Les dialogues sont pauvres et le casting qui pouvait paraitre prometteur n est la que pour faire de l affichage.je mets une demie etoile sinon je ne pourrais ecrire ma critique.Si les notes negatives existaient. Bref une nullité absolue,un ennui profond et une vraie plaie cette production.

Rarement vu un film aussi mauvais .
Une comédie mais j’ai pas ri une seule fois .
Et alors la narration une catastrophe une longueur interminable. Que font de tels acteurs là dedans incompréhensible. Passez votre chemin ou c’est l’ennui qui vous guette pour ce film sans intérêt

Pour les fans de Jarmusch, ou de Bill Murray, on en a pour son argent. Un film drôle et déroutant qui ne se prend pas au sérieux, et égratigne au passage les blockbusters et leurs codes, leurs histoires cousues de cordes blanches et leur personnages stéréotypés.

Film de zombies à profusion.
Tout le cimetière local se vide de ces occupants , bonjour les monstres..!
le monde bascule suite à la pleine lune constante.
Pour les amoureux d'hémoglobine ....
limite humoristique...Tout sauf effrayant.

The dead don't die, de Jim Jarmusch est un film très sympa qui est empli d'humour. Il ne se prend pas au sérieux, et n'approfondie aucune idée réellement. Il s'agit d'une parodie des films d'Apocalypse. Tout est au second degré, et pleins de références. Malgré que le rythme soit très lent, n'en déplaise aux amateurs de films Hollywoodien, le film reste agréable à regarder, malgré quelques longueur. La performance des acteurs Adam Driver et Bill Murray est excellente et très drôle. L'humour du réalisateur est très présent en toute situation en allant du scénario au montage. spoiler: Un film comique d'Apocalypse ou les zombie sont en réalité les personnes de notre société : addicts et stupide..;)

Aucune frénésie dans l'attitude zombiesque - des morts vivants - qui surprend de beaucoup! Les affamés de film sanglant.
Comme si - chez l'auteur - la thématique abordée aurait déjà expiré!, thématique auquel on reconnaissait dans le fond de
son discours une dimension critique ''acerbe'' - voire un penchant artistique - à la politique de dénonciation qui aurait perdu de son éclat et de sa saveur au cours des années, pour ensuite s'atterrer dans une lassitude déprimante! (face à un pouvoir politique en perdition) que seul l'esthétique de Jarmusch saurait retranscrire dans un choix scénaristique assez minimaliste - qui plus est intimiste - appuyé par un geste comique un peu à son effigie,décrivant une certaine attitude nihiliste, avec une désinvolture un peu agaçante de par sa mise en scènes décalée qui frôle le ''je m'en foutisme''.
C'est avec Dead Don't Deid que Jarmusch entend relever le défit de prolonger le genre de zombie à une extension plus universelle et contemporain. Et se détache de certaines conventions du genre, pour délivrer un message politique implicite de la léthargie morale de notre société face au dérèglement écologique.
Mais tout cela se poursuit sans contrainte, mais on ressentira une forme de laconisme exacerbant qui, malgré tout ce patatras de notes assourdissantes pour ainsi dire assommantes, nous fait comprendre la vitalité du message d'un Jarmusch qui s'est fortement enraciné dans l'esprit de son époque. On retiendra un ton paralytique à premier vu dans son
scénario, mais au fond ne relève pas de la paresse, sinon une esthétique assez efficace, qui invite - le spectateur - à une ''relecture'' de l'ordre actuel mondial. Car devant la crise climatique, l’épuisement de la planète semble aussi épuisé
les politiques gouvernementales qui basculent dans un vide sidérant!, et ce qui semble avoir grand intérêt pour la société:
c'est la consommation à outrance, la mécanisation en masse de l'humain... Conséquente du vide spirituel qui animent
aujourd'hui les politiques et les sociétés de plus en plus ruées vers le matérialiste! (qui plus est victime de son propre système: le capitalisme!), que Jarmusch décrit parfaitement par le consumérisme. L’absence de sang fait place à un dégagement de poudre noire - chez les zombies - qui reflète sans doute une métaphore de ce consumérisme. Car il décrit que même dans la résurrection les morts continuent de se maintenir dans l'attachement matériel. Et qui sait: sommes nous tous des morts éveillés sans le savoir? En tout cas c'est ce que laisse prétendre le film dans sa finalité. Une perspective cinématographique que je rapprocherai d'avantage au film apocalyptique '' US '' de l’excellent Jordan Peele : dont l'inconscient serait aussi animé par une guerre civile américaine, sous prétexte d'une inévitable crise apocalyptique qui menace de renverser l'ordre mondial.

Très second voire 3ème degré, j'avoue que j'ai beaucoup apprécié. Un Adam Driver excellent avec un jeu à l'économie, déplaçant sa silhouette déguingandée (et conducteur d'une Smart minuscule), sortant des répliques qui font mouche, répétant sans cesse "This is gonna end badly!" ou sa variante "This isn't gonna end well!" comme s'il commentait la météo alors qu'effectivement on s'oriente vers l'apocalypse. D'ailleurs, de météo, on en n'est pas loin car tout se dérègle du fait d'une modification de l'axe de rotation de la Terre, engendrant des changements dans l'ensoleillement des journées qui devient plus longues et provoquant un phénomène qui fait ressortir les morts de leurs tombes. Bill Murray n'est pas en reste, en flic fatigué qui n'arrive pas à prendre sa retraite tandis que les personnages secondaires sont bien troussés avec une Tilda Swinton bien barrée (et pour cause, on en comprendra plus ou moins la raison très loufoque à la fin). L'action se passe dans le trou du cul des États-Unis avec son lot de personnages attachants dont le bien sympathique Danny Glover qu'on avait vu à l'époque dans les franchises de "L'Arme fatale", le tenancier de motel et le propriétaire d'une boutique station essence. L'arrivée de trois jeunes gens venant de "la ville" avec une Pontiac Le Mans 1967 et faisant étape dans la ville sans que l'on sache pourquoi, spoiler: suivi de leur décapitation rocambolesque par le policier pour pas qu'ils ne se transforment en zombies, sacré moment de cinéma de série B !
Un peu dans l'esprit de Shaun of the dead avec la patte de Jarmush!

on adhère ou l'on déteste le style de ce film.
bah jai adoré, il ne se prend jamais au sérieux et est très meta

Alors non , non et NON ,"The dead don't die" , n est pas drôle ,pas original (même quand il brise le 4eme mur) n est ni une bonne critique de la société , ni une bonne critique du phénomène "film de zombies", le point de vue écolo est stupide, et NON , le messages du film n'est pas profond, ne fait pas réfléchir (même au second degrés,dans le non-sens ou l' absurde) spoiler: même les réactions des 2 policiers ne prêtent pas à interprétations puisqu ils ne sont que des acteurs au courant ( ou -) du scenario
si vous aimez Jim Jarmusch , Bill Murray , Iggy Pop (bravo vous avez bon gout ;) mais vous perdrez quand même votre temps en allant voir ce film ... fuyez FUYEZ ! ...

Un peu comme la nouvelle vague francaise, beaucoup n'ont pas aimé, les gens qui affirment que ce film est un navet, ou n'as aucun fond se trompe. C'est un film qui critique beaucoup la société actuelle, analysez le de plus près, il brise les codes ! Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais c'est un bon film.

J'avais bien compris que ce ne serait pas un film de zombie à proprement parler, plutôt parodique .. La bande annonce laissait présager de la débandade au pays des rednecks..... Ben , c'est creux ... Personnages qui ne servent à rien, situations grotesques mêmes pas drôles.... on touche le fond. Le casting s'annonçait correct mais sous employé à l'image d'Adam Driver inexpressif. Et aussi que vient faire là spoiler: cette soucoupe volante
??? Seule originalité : spoiler: la poussière noire quand un zombie est décapité .
... bizarre mais jamais vu

Un film de zombie pour les moquer tous... Ok, cela aurait pu être sympa, surtout vu la galerie de personnages. Pour ma part, je trouve le film raté, et il en reste juste une oeuvre d'une prétention incroyable.
Le film n'est pas drôle (peut être quelques scènes parodiant la société de consommation)
On voit bien où le réalisateur veut en venir, le trip est complètement méta (acteurs principaux conscients d'être dans un film) mais je trouve le film très peu respectueux du genre. On pourrait penser que c'est pour mieux s'en affranchir mais en fait non, Jarmusch se croit au dessus de tout le monde. Le zombie, c'est vous, c'est moi. Parce que l'on consomme des produits de masse sans âme (selon lui) , parce que nous sommes des "hipsters" cinéphiles des grandes villes super prétentieux.

Mouais, les critiques du milieu vont adorer.

J'ai vraiment eu l'impression que l'on ne me respectait pas avec ce film, et ce n'est pas très agréable. Peut être l'effet voulu, quel génie.

2019 serait-elle donc l'année des déceptions concernant les grands réalisateurs ? Ce nouveau Jarmusch rejoint les derniers Eastwood et Almodovar dans la catégorie « mous du genou » et peu inspirés. On ne comprend pas quelles ont été ses motivations avec cette fable sur une petite ville envahie de morts-vivants, le film n'est ni particulièrement bien écrit, ni drôle, ni flippant, ni riche d'un quelconque propos offensif sur notre société. Et pourtant il prétend établir une vague parabole entre le réchauffement climatique et l'inconscience d'hommes seulement tournés vers leurs plaisirs consuméristes. Sujet absent tout au long du film, mais balancé en deux minutes par une voix off dans la dernière ligne droite, procédé douteux d'une prétention et arrogance folles. Tout n'est pas à jeter, loin de là, la mise en place est d'ailleurs réussi, le climat de la ville bien posé, un tantinet absurde et déconnecté du reste du monde. On apprécie aussi les personnages secondaires tels ce marginal homme des cavernes ou ce fabuleux geek, on accroche moins au duo principal Bill Murray/Adam Driver, le plus souvent empreint d'un stoïcisme gênant. Tout se tient en fait jusqu'au débarquement à proprement dit de ces revenants, moment où le scénario pêche en ne choisissant pas un réel point de vue. Un comique de répétition trop froid pour convaincre s'installe, des affirmations gratuites émergent de tel ou tel personnage et se brise sur le manque de réparti de celui en face. Des situations criantes de pauvreté, tout le trip autour du script du film en particulier. On aurait presque pu adhérer à la guerrière martiale incarnée par Tilda Swinton, façon Uma Thurman dans Kill Bill, mais là aussi un rebondissement insensé vient casser la dynamique naissante. Bref, une tentative dispensable, seulement riche de ses répétitions et d'un casting qui laissait rêveur sur le papier.

Nullisime incompréhensible. Le film se cherche sans queue ni tête. J'avais de l'espoir aimant les films de ce genre.