AlloCiné
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Votre avis sur The Dead Don't Die ?
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Film qui se veut écologique....sur la consommation.sans assez de rythme & sans beaucoup d'inventivité et des scènes assez répétitives. Un film pas terrible DU tout. Une étoile et demie pour l'affiche et les maquillages. Quelques scènesavec les zombies qui donnent un gout macabre et assez morbide que j'ai bien aimé dans les rues sombres (:ça suffit pas sur 1h40) Je ne sais pas ce que Bill Muray que j'adore est venu faire dans cette galère. Je pense qu'il ne va pas rester très longtemps à l'affiche ET comment se fait-il qu'ils aient pu choisir ça pour ouvrir le fest. de cannes. Mon dieu que c'était long! Le truc de bien trouvé est la fumée quand ils se font Décapiter! Certes c'est bien filmé mais l'humour noir ne prend que très très rarement - j'aurais du rester chez moi et me taper le génial 'Buffet FROID'!
C'est du Jim Jarmusch... Il ne faut rien en espérer de plus, ni intrigue, ni suspens, ni enjeux, ni même véritablement d'histoire ou de consistance. Personnellement, j'ai apprécié The Dead Don't Die autant que je m'y suis ennuyé.
On n'aime pas un film pour son potentiel, mais pour The Dead Don't Die, il faut dire que tout y est... ...hélas rien n'est vraiment exploité. Du coup, on se retrouve avec un casting incroyable qui évolue sans rythme dans un bordel aussi surprenant que monotone. Quelques passages sont toutefois très marrants mais d'autres tombent du ciel (au sens propre comme au figuré) sans apporter quoique ce soit au déroulement.
Bref, ça se laisse regarder, mais il ne faut vraiment rien avoir d'autre à faire.
On n'aime pas un film pour son potentiel, mais pour The Dead Don't Die, il faut dire que tout y est... ...hélas rien n'est vraiment exploité. Du coup, on se retrouve avec un casting incroyable qui évolue sans rythme dans un bordel aussi surprenant que monotone. Quelques passages sont toutefois très marrants mais d'autres tombent du ciel (au sens propre comme au figuré) sans apporter quoique ce soit au déroulement.
Bref, ça se laisse regarder, mais il ne faut vraiment rien avoir d'autre à faire.
Yves G.
La petite ville de Centerville, au cœur de l’Amérique, coule des jours paisibles. Mais, le réchauffement climatique et la fonte des glaces modifient l’axe de rotation des pôles et conduisent à de biens étranges phénomènes. Le jour et la nuit se confondent ; les animaux s’affolent ; et les morts reviennent parmi les vivants. La petite brigade de police de Centerville et les trois agents qui la composent s’avèrent vite débordés.
Le treizième film de Jim Jarmusch a fait l’ouverture du film de Cannes mardi soir. Les concepteurs de son affiche ne s’y sont pas trompés qui font de son casting son principal atout. On y retrouve en effet la bande d’acteurs dont Jarmusch s’entoure depuis toujours. Tom Waits était déjà à l’affiche de "Down by Law" en 1986 et Steve Buscemi à celle de "Mystery Train" en 1989. Bill Murray, Tilda Swinton et Chloë Sevigny partageaient celle de "Broken Flowers" en 2005, à mon sens le meilleur film de Jarmusch – et celui qui de loin a rencontré en France le plus grand succès au box office. Et Adam Driver était le héro de "Paterson", son dernier film en date sorti en 2016.
Cette pléiade de stars était la garantie d’une montée des marches haute en couleurs. Mais c’est bien là hélas le seul atout de ce film décevant. Et on s’inquiète, l’espace d’un instant, que la sélection cannoise puisse désormais s’opérer non pas sur la qualité intrinsèque des films, mais sur la réputation, plus ou moins frelatée de leurs réalisateurs et le glamour de leurs acteurs.
Comme l’affiche le montre sans détour ainsi que son titre apodictique, "The Dead don’t Die" est un film de zombies. Le genre oscille entre deux sous-genres. Le premier, lancé dès l’origine par "La Nuit des morts-vivants" de George Romero en 1968, est politique : les zombies sont autant de métaphores de corps étrangers qui sont exclus du corps social mais qui entendent y (re)trouver leur place. Le second est ironique. C’est une satire du genre qui en moque les recettes stéréotypées. La comédie britannique "Shaun of the dead" (2004) en constitue le modèle indépassable.
"The Dead don’t Die" ne se rattache à aucun des deux sous-genres. En dépit de son pitch, qui évoque le réchauffement climatique et, implicitement, le déni absurde dans laquelle l’administration Trump le tient, "The Dead don’t Die" n’a rien de politique. Pas plus ne verse-t-il dans la franche rigolade. Jarmusch invente un troisième sous-genre qui s’inscrit dans la filiation de ses films précédents, nonchalants et désabusés : le film de zombies cool. Mais la formule ne marche pas : la coolitude ne sied pas aux zombies.
Si Tilda Swinton est toujours impériale dans le rôle d’une thanatopractrice décalée qui se mue en ninja blanc façon "Kill Bill", si un Iggy Pop caféinomane fait une apparition aux petits oignons, le reste du casting semble un peu perdu dans cette histoire . Le scénario – ou plutôt le fantôme de scénario – fait du surplace. En Cassandre omniscient, Adam Driver en annonce la conclusion dès le début du film. On se dirige vers elle benoîtement, sans surprise, ni frisson – on se demande d’ailleurs bien pourquoi le film est interdit aux moins de douze ans.
Le treizième film de Jim Jarmusch a fait l’ouverture du film de Cannes mardi soir. Les concepteurs de son affiche ne s’y sont pas trompés qui font de son casting son principal atout. On y retrouve en effet la bande d’acteurs dont Jarmusch s’entoure depuis toujours. Tom Waits était déjà à l’affiche de "Down by Law" en 1986 et Steve Buscemi à celle de "Mystery Train" en 1989. Bill Murray, Tilda Swinton et Chloë Sevigny partageaient celle de "Broken Flowers" en 2005, à mon sens le meilleur film de Jarmusch – et celui qui de loin a rencontré en France le plus grand succès au box office. Et Adam Driver était le héro de "Paterson", son dernier film en date sorti en 2016.
Cette pléiade de stars était la garantie d’une montée des marches haute en couleurs. Mais c’est bien là hélas le seul atout de ce film décevant. Et on s’inquiète, l’espace d’un instant, que la sélection cannoise puisse désormais s’opérer non pas sur la qualité intrinsèque des films, mais sur la réputation, plus ou moins frelatée de leurs réalisateurs et le glamour de leurs acteurs.
Comme l’affiche le montre sans détour ainsi que son titre apodictique, "The Dead don’t Die" est un film de zombies. Le genre oscille entre deux sous-genres. Le premier, lancé dès l’origine par "La Nuit des morts-vivants" de George Romero en 1968, est politique : les zombies sont autant de métaphores de corps étrangers qui sont exclus du corps social mais qui entendent y (re)trouver leur place. Le second est ironique. C’est une satire du genre qui en moque les recettes stéréotypées. La comédie britannique "Shaun of the dead" (2004) en constitue le modèle indépassable.
"The Dead don’t Die" ne se rattache à aucun des deux sous-genres. En dépit de son pitch, qui évoque le réchauffement climatique et, implicitement, le déni absurde dans laquelle l’administration Trump le tient, "The Dead don’t Die" n’a rien de politique. Pas plus ne verse-t-il dans la franche rigolade. Jarmusch invente un troisième sous-genre qui s’inscrit dans la filiation de ses films précédents, nonchalants et désabusés : le film de zombies cool. Mais la formule ne marche pas : la coolitude ne sied pas aux zombies.
Si Tilda Swinton est toujours impériale dans le rôle d’une thanatopractrice décalée qui se mue en ninja blanc façon "Kill Bill", si un Iggy Pop caféinomane fait une apparition aux petits oignons, le reste du casting semble un peu perdu dans cette histoire . Le scénario – ou plutôt le fantôme de scénario – fait du surplace. En Cassandre omniscient, Adam Driver en annonce la conclusion dès le début du film. On se dirige vers elle benoîtement, sans surprise, ni frisson – on se demande d’ailleurs bien pourquoi le film est interdit aux moins de douze ans.
selenie
On comprend très bien où veut en venir le cinéaste, finalement l'être humain est un zombie qui s'ignore ! Néanmoins on aura connu plus subtil dans la satire mais, dans le même temps, on sent un cinéaste si désabusé qu'une mélancolie envahit la pellicule qui nous chamboule un peu. On se retrouve dans un film aussi loufoque que triste, une situation entre deux chaises qui ne peut laisser indifférent mais qui limite aussi ses effets. Le cinéaste cinéaste ose pourtant des choses intéressantes mais dont la gratuité (à priori ?!) retire tout sens vis à vis du récit. Ce nouveau film est ambitieux mais il manque une vraie ligne directrice (comique ou dramatique, peur ou satire) pour réussir à convaincre pleinement. Dommage...
Site : Selenie
Site : Selenie
Esthétique minimaliste et humour décalé pour une apocalypse annoncée.
Jarmusch filme notre monde exténué sans plus beaucoup d'espoir ni de vivacité. Ce faisant, il n'oublie pas son credo punk : no future en effet. L'humanité périra par elle-même. Zombies contre zombies : match nul.
Jarmusch filme notre monde exténué sans plus beaucoup d'espoir ni de vivacité. Ce faisant, il n'oublie pas son credo punk : no future en effet. L'humanité périra par elle-même. Zombies contre zombies : match nul.
Je suis étonné que la critique est si dure avec ce film. J'ai personnellement apprécié ce coté complètement décalé. On est en pleine zone rurale avec des personnages loin de la tourmente de la vie agitée des villes, qui se laissent vivre et ne veulent pas être dérangés dans leurs habitudes . Rien ne se passe à Centerville, que des petites querelles de voisinage. Et puis un truc se passe, prenant ces habitants au dépourvu. Ils ont vite compris mais ne savent pas comment appréhender le problème. De là viennent les situations invraisemblables et rocambolesques. C'est pour moi complètement loufoque. L'horreur côtoie l'humour en permanence. La scène dans le diner (avec les 2 cadavres) est à mourir de rire. Et puis, quelle brochette d'acteur ! Ils sont tous excellents. C'est d'ailleurs tout l'intérêt du film : le comportement déphasé des personnages joués par de très bons acteurs. Juste la fin qui m'a un peu déçu et qui lui coute une étoile. C'est assez violent évidemment sans pour autant tout axer sur les zombies : ce n'est pas le plus important dans le film mais juste un prétexte à l'histoire. A contre-courant de l'avis général, j'ai bien aimé ce film.
Une comédie horrifique des plus savoureuses concoctée par le génial Jim Jarmusch qui revisite Romero à sa sauce toujours aussi originale et merveilleusement réalisée. Un casting et une BO d'enfer pour une ambiance troublante sur fond de fin du monde. Dommage qu'il soit si court et qu'il ne nous montre pas l'apocalypse...
Un film d'auteur, décalé qui utilise le filon zombie pour dénoncer une société et ses travers, ses mensonges aussi (les messages à la radio sont très drôles).
"Cela va mal finir", c'est sûr qu'on va allègrement dans le mur sans que personne ne s'en rende vraiment compte. C'est le message. Ceux qui s'en sortent ? Ceux qui prennent conscience et ceux qui se marginalisent et observent.
Un moment pince sans rire, des acteurs au top et une ambiance lente à souhait. Un film qui réclame du temps pour être digéré. Culte c'est évident.
"Cela va mal finir", c'est sûr qu'on va allègrement dans le mur sans que personne ne s'en rende vraiment compte. C'est le message. Ceux qui s'en sortent ? Ceux qui prennent conscience et ceux qui se marginalisent et observent.
Un moment pince sans rire, des acteurs au top et une ambiance lente à souhait. Un film qui réclame du temps pour être digéré. Culte c'est évident.
Sympathique, parfois drôle, souvent légèrement ennuyeux, le dernier Jarmush fonctionne pour son style particulier et son casting incroyable.
https://onsefaituncine.com/2019/05/23/the-dead-dont-die-les-morts-vivants-sont-endormis/
https://onsefaituncine.com/2019/05/23/the-dead-dont-die-les-morts-vivants-sont-endormis/
Xavi_de_Paris
Difficile de donner un avis sur ce film, à mi-chemin entre l'horreur et le comique. Un humour absurde et noir, qui transpire dans chaque réplique et situation ici, jusqu'à épuisement parfois. L'ensemble est porté par un faux rythme, trompeur. Car malgré une première moitié de film un peu lente, ça s'accélère pas mal sur la deuxième moitié, jusqu'à ce final dantesque. Le tout sur fond d'ambiance post-apoclayptique. A voir aussi pour la prestation d'ensemble, et notamment ce trio d'acteurs Murray/Driver/Sévigny, et des seconds rôles de premier choix.
Certains crieront au génie sous prétexte que c'est du Jarmusch, à croire que certains réalisateurs bénéfice d'une totale immunité, même lorsque qu'il sont mauvais, à l'instar du dernier Tarantino, et que ces même film réalisé par d'autres serait descendu par ces mêmes personnes. Ici le casting est génial mais au service d'un scénario tellement vide, des situations qui se veulent drôles et qui ne fonctionnent pas, il y avait tous pour faire un bon film et rien ne marche. Pseudo parodie de film du genre même ça est raté, le réalisateur est passé complètement à côté, du coup on se retrouve avec un film perdu entre plusieurs genres et si celui-ci avait été bien maîtriser il aurait pu être qualifié de film OVNI, mais non le film s'éparpille trop. Et pour ne rien n' arrangé on a l'impression que le film est déjà passé, daté comme si il l'accusait un sérieux retard sur ce qui a déjà été fait. Vous pouvez allègrement passé votre chemin.
comment perdre 1h45 de son temps...il aurait pu être bon mais tout a été gâché... debut du film très très très long a démarré , c'est mou, la "comédie" décalé... mouai.. faut revoir le mot comédie parce que là je ne l'ai pas trouvé et pourtant j'adore ce genre de comédie. Pas de news des 3 jeunes qui s'echappe.. ça a été oublié ??? puis c'est quoi cette fin avec cette soucoupe volante ?? Franchement passez votre chemin.
Prétentieux, arrogant, un peu trop politique et bien-pensant, le film se laisse néanmoins regarder grâce à la nonchalance de Bill Murray et de la participation d'une jolie brochette d’acteurs.
Le casting est extraordinaire mais si le film est plutôt amusant son contenu est assez pauvre. Le message du film est très convenu et beaucoup trop surligné.
Présenté en avant-première de la quinzaine Cannoise, "The dead don't die" est une comédie d'horreur pour le moins déstabilisante. Le casting est alléchant avec le duo de flics (Bill Murray et Adam Driver), ainsi que des seconds rôles gratinés et l'on se prend à regarder ce film sans déplaisir. Adam Driver est hilarant avec ses fameuses répliques mais au bout des 2/3 du film, cela devient rébarbatif avec ces zombies qui envahissent cette petite bourgade paisible. Un ensemble innovant mais où le réalisateur (Jim Jarmusch) se repose un peu trop sur ses lauriers.
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