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Hollywood-Biographer
204 abonnés
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3,0
Publiée le 27 mai 2019
Avec "The Dead Don't Die", l'icône du cinéma indépendant américain depuis les années 80 s'essaie efficacement au film de zombies. Jim JARMUSCH se dote d'un casting à réveiller les morts pour revisiter le genre et offrir sa vision de l'apocalypse. Il n'y a rien de vraiment nouveau sous le soleil, mais les différents clins d'œil du réalisateur à ses prédécesseurs et les références à la pop culture sont savoureux. C'est une parodie plutôt drôle, qui devrait convenir aux amateurs du genre.
Je découvre les notes catastrophiques avec surprise. Moi j'ai bien aimé. Je suis bien rentré dans l'ambiance du film malgré sa légèreté (vacuité pour certains) et ai pris plaisir à suivre des Adam Driver et Bill Murray au flegme surréaliste en pleine invasion zombie "You played some minor league ball didn't you?". J'ai été transporté dans cette petite ville d'amérique rurale dans la vie de ces personnages auxquels on s'attache. Jarmusch a ce talent pour créer une poésie dans ses films qui fonctionne encore ici malgré le gore, le noir et l'absurde. Je l'ai par contre connu plus subtile : les zombies qui répètent inlassablement "Wifi", "Candy" ou "Chardonnay" pour nous montrer qu'ils étaient déjà des zombies de leur vivant n'est pas franchement original, le discours anti-Trump pro écolo pas davantage. La présence de "guest stars" (Iggy Pop, Selena Gomez) n'apportent rien et le délire OVNI ne m'a pas convaincu. Alors si le film n'est pas un chef d'oeuvre il innove et tente tout de même des choses qu'il réussi : le personnage de Tilda Swinton, le comique de répétition (comme souvent chez Jarmusch) "It was probably a wild animal. Or several wild animals", ne pas finir certaines histoires (les gamins "from Cleveland", le paria), briser le 4e mur ("I read the script" fonctionne car il est complètement improbable dans ce type de film). Une fois encore Jarmusch m'a mis le sourire aux lèvres et j'ai passé un bon moment. Spoiler : "This is gonna end badly".
J'ai vu un film... qui est au milieu de tout, au milieu de la comédie, de la parodie et évidemment des films de zombies... Il y a tellement de personnages qui ont des trajectoires commune qu'au bout d'un moment, on est un peu perdu. Le casting est prestigieux (Bill Murray, Steve Buscemi, Adam Driver, Tilda Swinton, Tom Waits, Chloë Sevigny, Iggy Pop... excusez du peu), mais il y a un une impression de fouillis, voire de cafouillis... Le scénario délivre ici ou là quelques clins d'oeils sympas, mais parfois, on a un peu le sentiment d'être emmené dans un champ du possible impossible. La fin me semble quelque peu bâclée. C'est plus un film hommage aux grands réalisateurs des films de Mort-Vivants qu'un film qui se suffit en tant que tel. C'est un film un peu paresseux, il faut l'avouer... qui parodie et s'auto-parodie de manière un peu poussive. Pas un grand Jarmush...
Le côté film de zombies, vintage, absurde, totalement second degré, qui ne se prend absolument pas au sérieux est une vraie réussite. Elle est contrebalancée par un rythme vraiment très lent et un contenu minimaliste qui plongeront les moins sensibles à ce genre dans l’ennui.
Je ne serais pas original en notant ce film de 2 étoiles. Il se veut léger et drôle, une histoire de zombies évidemment improbable mais qui a la particularité d’être décalé et rigolote. Dialogues lents et peu d'action, Bill Murray tente avec son flegme légendaire d’épaissir cette histoire, en vain. La lenteur de la trame finit par anesthésier le plus passionné d'entre nous, quelques scènes (après le passages des zombies) rappellent que le village est envahit de ces rares bestioles visible à l’écran et que penser en les voyant cracher de la poussière noire une fois décapités? Seul le court passage d'IGGY POP en zombie est à mourir de rire (n'y voyez aucune ironie, il est vraiment excellent). Un film plat qui aurait pu être bien plus flippant voir drôle une fois retravaillé !
De Jim Jarmusch (2019). Un film de zombies vraiement pas comme les autres ! Entre délire, foutage et humour ravageur . Doublé d'une satire de la société juste et plus-tôt caustique sur les travers, les obscessions de nos contemporains . Bill Murray comme Adam Driver et Tilda Swinton sont délirants . Une farce Zombie où le second degré est là pour servir le scénario comme le message vers une humanité renaissante.
L'hommage aux vieilles séries B de zombie est ici visuellement réussi. Un casting XXL et des clins d'oeil qui font sourire aussi c'est vrai. Mais pour le reste, je n'ai adhéré à rien du tout dans ce film. Très ennuyeux!
Que c'est mou, on attend de l'action pdt tout le film mais ne vient pas spoiler: Les blagues avec Adam Driver qui reconnaît le thème du film à la radio, qui explique avoir lu le scénario du film ou qui se balade avec son porte-clefs Star Wars, c'est juste pas drôle.
On s'ennuie dans ce film, le scénario s'il en existe un n'a aucun sens, certes certaines scènes inutiles relève du génie. Malheureusement ce n'est pas quelque minute éparpillé dans tous le film qui vous sauveront de l'ennui, l'incompréhension, la déception etc. A voir si vous avez du temps à perdre.
L'annonce d'une comédie de zombies réalisée par le singulier Jim Jarmusch intriguait; le résultat, s'il n'est pas déshonorant, déçoit en partie et fait de "The dead don't die" un film indéniablement mineur. Si l'on est fan du style du cinéaste, si l'on aime ses rythmes cotonneux, son humour pince-sans-rire fondé sur la répétition et un certain étalage de culture mêlé à un zeste de dérision, on se sentira "relativement" – insistons – bien devant son dernier film, lequel raconte la fin du monde avec une ironie désespérée, comme si sa mort était en fait salutaire. C'est en tout cas ce que semble penser le personnage incarné par l'excellent Adam Driver, flic qui n'arrête pas d'insister sur le fait que "tout cela va mal finir" tandis que celui joué par Bill Murray – par ailleurs peu drôle, l'acteur paraissant lassé – croit longtemps pouvoir écarter la menace. Ce monde qui s'écroule sous la résurrection de zombies qui sont en fait la figure des consommateurs libéraux est aussi perçu par un personnage d'ermite vivant dans les bois, ce dernier prenant une place importante dans un final où l'on sent avec un certain malaise le surplomb du cinéaste sur une société dont il désapprouve la prédominance capitaliste alors qu'il appartient jusqu'à preuve du contraire à son système. Il y a certes toujours une distance de Jarmusch avec lui-même et l'objet qu'il filme mais la conclusion de "The dead don't die" ne laisse guère de doutes quant à la pensée contradictoire et réductrice du cinéaste. Malgré une certaine tenue formelle et un montage plutôt réfléchi, une certaine lassitude se communique à travers ce long-métrage inconsistant, loin des fulgurantes visions qui parcouraient le superbe "Only lovers left alive". Avec ce film indolent à la drôlerie inégale, Jim Jarmusch paraît quelque peu fatigué et même le spectateur attentif à son travail commence à s'interroger sur l'urgence de ce cinéma aujourd'hui.
C'est évidemment pas le Jamursh qu'on retiendra de sa filmo atypique. La mise en scène est un peu paresseuse et le scénar minimaliste. Le casting est sympa et fidèle au metteur en scène. J'aime bien dans le film son côté rock'n'roll (comme souvent chez lui) et les scènes de mise en abyme ou les acteurs parlent du script qu'ils sont en train de jouer et assez amusante mais dans le style je lui préfère les films de Romero.
Un beau casting, une b.o soignée, mais probablement pas le meilleur choix pour une entrée de festival, The dead don't die me semble être une critique acerbe sur la normalisation et notamment sur celle du cinéma, mais plutôt que de se démarquer et proposer quelque chose de nouveau Jim Jarmusch choisis de nous la coller en plein visage. Quelques spoil peuvent suivre :
Les survivants sont tout autant zombie que les zombies eux même, le comique et les dialogues a répétitions, la même musique en boucle dans tous les lecteurs CD, jusqu’à ce que Bill Murray finisse par jeter le CD par la fenêtre.. Mais même Bill qui a déjà assisté a cette standardisation, a commencé à l'absorber, et finira comme tous les autres, un mort vivant.
Seuls s'en sortiront les plus en marge, l'homme des bois et la mariée de Kill Bill qui se paiera le luxe de partir en soucoupe volante. Nous restera t'il encore des places a bord ? Pas sûr. 3/5
Que ce film est lent...On s'ennuie. Certains personnages sont dénués d’intérêt comme spoiler: les 3 gamins du pénitencier à qui rien n'arrive. Une seule personne a ri dans la salle à un seul moment. Les autres ont patienté... Ce n'est que l'ombre de Zombieland et n'a rien à voir avec le zombie de Romero. Dommage