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FaRem
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9 638 critiques
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1,5
Publiée le 6 mars 2019
Un homme au comportement étrange retourne dans sa ville natale pour se rendre dans la maison où il a grandi qui est un endroit quasiment laissé à l'abandon. Arrivé chez lui, il semble terrifié par une pièce où il ne peut apparemment pas rentrer et il se demande si Maurice qui est son beau-père est bien là. On ne sait pas trop ce qu'il fait là, mais dès le moment de son retour, on dirait que ça sonne le début de nouveaux problèmes en plus de ceux qu'il emmène avec lui dans son sac... Dans son sac se trouve une marionnette bien glauque. Si "Possum" utilise les codes du registre de l'épouvante, c'est surtout un drame avec une histoire qu'il faut voir au-delà de ce qui est montré à l'écran. L'ambiance du film est pas mal, c'est pesant et parfois bien malsain seulement, le film est vite ennuyeux, car très répétitif. Entre Philip qui essaie de se débarrasser de son monstre, les échanges avec Maurice et ce qui se passe avec la disparition de l'adolescent, c'est toujours la même chose qui est répétée en boucle. Oui, c'est très intrigant, mais au bout d'un moment, c'est juste lassant. Puis quand on voit le dénouement... Comme je l'ai dit, il faut essayer de voir au-delà de l'histoire pour comprendre les thèmes qui sont réellement abordés, mais l'histoire reste tout de même assez faible. Pour moi, "Possum" aurait été un très bon court-métrage, mais sur près de 90 minutes, c'est un film très ennuyeux.
Une claque cauchemardesque, qui a été pour moi à la limite du supportable, tant l’immersion mentale fut intense et l’expérience tout aussi inconfortable que l’est celle d’un vrai cauchemar nocturne.
Matthew Holness a réussi à me faire véritablement peur, à toucher mon inconscient en réveillant progressivement les réminiscences amnésiques de mes nuits les plus terrifiantes.
Sean Harris, que l’on a l’habitude d’employer en tant que « méchant », a probablement trouvé ici son plus grand rôle de contre emploi. C’est grâce à sa performance bouleversante, ainsi qu’à l’esthétique sonore et visuelle (David Lynch aurait pu être le parrain de ce film, quoiqu’il est encore peut-être trop humaniste pour s’attaquer à un tel sujet), que ce cauchemar d’abord kafkaïen et difficile à saisir, devient aussi le nôtre.
J’ai lu tant de mauvaises critiques, et la note moyenne était si basse que je le découvre seulement en 2024 : je suis heureuse de suivre un autre cinéphile qui a les mêmes goûts que moi et qui avait mis à ce film la même note que la mienne. Autrement, je serais sans doute aucun passée à côté d’un petit chef d’œuvre qui a dû effectivement laisser pantois celles et ceux qui s’attendaient à un « film d’horreur ». Il n’en est pas un. C’est plutôt un drame, mais qui ne ressemble à aucun autre.
La mise en scène est tellement inspirée, j’ai presque envie de dire que « Possum » a une âme (hantée ou traumatisée, les deux probablement). C’est la seule image qui me vienne.
Un grand moment de cinéma que je ne suis pas prête d’oublier.
Les prémices peuvent sembler amusantes mais le film, lui, ne l’est pas du tout : c’est l’histoire d’un marionnettiste qui tente désespérément de se débarrasser de sa marionnette, une abomination portant masque blanc et pattes d’araignées, mais celle-ci retrouve toujours inexplicablement le chemin de la maison, une bicoque en ruines que l’artiste partage avec un vieil oncle à l’air malsain. Le ciel bas et gris du Norfolk, et surtout l’imagination du spectateur, feront le reste, car ‘Possum’ se passe presque intégralement de dialogues. La temporalité elle-même est sujette à caution, le déroulé des événements semble lacunaire et fragmenté, les lieux et les actes se répètent inlassablement, rythmés par les poésies morbides que le marionnettiste scandait, enfant, à propos de l’objet maudit et il devient de plus en plus difficile de dissocier les actes du bad trip, dans ce qui s’apparente à un dérangeant labyrinthe mental. Le réalisateur, dont c’est le premier long, justifie la nature expérimentale de son oeuvre par sa volonté de retrouver la force symbolique et allégorique du cinéma muet, quand la narration ne reposait que sur la performance physique et expressive des acteurs, sans pour autant que ‘Possum’ trouve nécessaire de retrouver le côté outré du jeu d’autrefois. Il y parvient d’ailleurs plutôt bien : ‘Possum’ n’est pas effrayant mais sa compréhension est limpide et surtout, il met incroyablement mal à l’aise.
Special mais j'ai adoré Je fais bref, découvrez par vous même mais ce n'est évidement pas pour tout le monde (je n'aurai pas mis 5 étoiles en temps normal mais le film mérite bien mieux que la moyenne qui lui est actuellement attribuée)
Sean Harris promène une silhouette et son visage si particulier dans ce film hanté. Il y a une véritable recherche graphique sur le clair obscur et le minimalisme des lieux abandonnés dans cette histoire étrange d'un homme avec une marionnette très particulière dans un sac. C'est assez captivant et certains moments sont assez cauchemardesques. Rien de terrifiant mais le film d'un jeune réalisateur à suivre sans aucun doute, car c'est très maîtrises dans le style.
Un des films les plus chiants et ennuyeux que j'ai jamais vu de ma vie. Ça ne fait même pas peur. Si vous avez des problèmes de sommeil je vous le recommande à 100%, c'est mieux que n'importe quel somnifère 👍