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Cinéphiles 44
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3,0
Publiée le 22 octobre 2018
Après « Les Démons » qui s’attelait à comprendre le passage de l’enfance à l’adolescence, Philippe Lesage présente la vie de plusieurs adolescents en phase de devenir adultes. Le très prometteur Théodore Pellerin est l’un d’eux. En apparence le jeune homme est accompli, populaire et heureux. En réalité ce dernier est tourmenté par un secret. Sa demi-sœur se cherche également. Alors que son petit copain lui propose une relation plus libre, elle tente de nouvelles expériences. C’est la jeune Noée Abita, repérée dans le très joli film « Ava » qui joue cette dernière. Avec ses plans fixes et sa photographie proche d’un Eric Rohmer, le réalisateur québécois tente d’expliquer cette période la plus difficile de la vie. « Genèse » fait rire, nous touche, nous choque, mais traite-il réellement de la complexité de l’adolescence ? Malgré ses beaux effets et ses très bonnes musiques, le film ne semble pas répondre aux questions existentielles de cette génération en perpétuel mouvement. spoiler: Nous sommes alors mal à l’aise devant l’exhibition d’un viol ou du rejet d’un homosexuel, comme si le film avait été pensé pour les prix de festivals plutôt que pour ses spectateurs. Le final déconcerte également. Le gros plan en traveling sur un autre garçon et une autre fille aurait constitué un message très fort s’il s’était arrêté au bon moment. Non Philippe Lesage a préféré rallonger son film d’une demi-heure afin de raconter une nouvelle chronique d’ado. Dommage. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com