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inspecteur morvandieu
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1,5
Publiée le 2 mars 2024
Un ballon subtilisé par des enfants à un truand moribond contient une bombe. Après un long préambule, Paul Meurisse est le commissaire chargé de l'enquête, chargé de retrouver le fameux ballon qui passe de mains en mains. Lauréat d'un prix, le roman de Noël Calef n'est sans doute pas sans mérite mais l'adaptation de Grangier ne lui rend pas service. Car le film est plutôt médiocre. Menée tambour battant, à la façon des séries B américaines, faisant l'éloge des techniques policières, l'enquête reflète les méthodes modernes de la police dans sa progression irréductible. Cependant, les investigations et les nombreux rebondissements de l'intrigue, vraisemblables sur le papier, relèvent de concours de circonstances complaisants, voire grossiers, dans la mise en scène de Grangier. Par ses maladresses et, surtout, ses raccourcis, la réalisation donne à l'enquête de Paul Meurisse l'apparence de la facilité et du hasard qui fait bien les choses. Car c'est la principale faiblesse du film d'enfermer les interprètes dans les stéréotypes policiers ou autres, lesquels participent activement de l'inauthenticité du film (la plupart des seconds rôles ou figurants sont mauvais, la palme revenant à un dénommé Robert Porte, dans un rôle d'adjoint du commissaire).
Le film vaut davantage encore pour les aspects sociologiques de Paris et de sa banlieue au milieu des années 50 que pour l'intrigue policière assez simple qui néanmoins se suit avec plaisir et intérêt.
J’ai passé un bon moment avec ce suspens plutôt bien mené et cette histoire de bombe dissimulée dans le ballon d’un enfant. C’est aussi l’occasion de voir une belle galerie de personnages et une photo de la banlieue parisienne de la fin des années 50 avec ces vieilles Peugeot et Citroën, la création des grands ensembles avec une population qui s’urbanise, le tabac présent partout … qui donnent aujourd’hui un côté suranné et amusant au film.
Un film bien fait, que j'ai vu à sa sortie dans un cinéma de Rabat...il y a si longtemps! J'étais une gamine à l'époque et le personnage de Reggiani, dont j'étais tombée amoureuse, m'avait beaucoup émue. Ce n'est pas un chef-d'œuvre mais un policier à voir et revoir avec plaisir.
Un film policier, fin des années 50. On suit une enquête durant quelques heures spoiler: après la mort du porteur (Serge Reggiani) lequel s’est fait chiper son ballon de foot par des garnements de la Plaine Saint-Denis ! Un ballon explosif puisqu’il renferme une réaction chimique programmée pour exploser à 22h.
Une course contre la montre s’organise sous le contrôle du commissaire divisionnaire Varzeilles, Paul Meurisse, qui délègue, dirige son service avec une autorité sobre et bienveillante. L’enquête est par moment naïve mais elle est sympa à suivre avec des méthodes d’un autre monde comme le service des fichiers des empreintes, des milliers de pièces de bristol certainement écrits à la mains ou tapés à la machine. On n'avait pas d’ordinateur en ce temps-là, monsieur !
Un film masculin, d’hommes ; Jeanne Moreau est une jeune femme presque anonyme, Simone Renant est une mère d’un petit garçon, délaissée par son mari qui en fréquente une autre. Puis il y a les femmes qu’on ne voit pas, qu’on entend au téléphone pour le commissaire Varzeilles, et des femmes que l’on évoque chez les inspecteurs, lesquelles les croient à faire la bringue alors qu’ils sont sur le terrain. Des femmes effacées, discrètes, sans relief. Elles décorent l’intrigue… Un récit qui parle d’une époque.
Serge Reggiani ,Paul Meurisse ,Jeanne Moreau, Simone Renant. L’affiche a dû faire frémir plus d’un spectateur quand Gilles Grangier s’engage dans l’adaptation du roman de Noël Calef ( Prix du quai des Orfèvres 1957) autour d’un histoire assez simple : la recherche d’un ballon de football qui en réalité est une bombe. Comme les enfants sont de la partie, l’histoire prend un tout un peu bien particulier, même s’il faut attendre l’enquête proprement dite pour s’intéresser réellement au film. Il est vrai que l’inspecteur joué par Paul Meurisse ne manque pas de piment. Mais ce qui intéresse aussi le spectateur peut-être aussi cet aspect documentaire des années cinquante autour de la banlieue parisienne et des méthodes d’investigation de la police de l’époque. On sourit un peu au GPS de ce milieu de siècle, aux liaisons radios sur des équipements de fortune , et au fichier des empreintes qu’il faudra bien consulter pendant trois semaines avant de dénicher l’éventuel suspect. AVIS BONUS Quelques éclairages intéressants Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Gilles Grangier est en plein dans sa période « Gabin » quand il réalise « Echec au porteur ». Il vient en effet de terminer « Le rouge est mis » son quatrième film en collaboration avec l’acteur et s’apprête à mettre en chantier « Le désordre et la nuit ». A partir du roman éponyme (Prix du Quai des Orfèvres en 1956) de Noël Calef (frère du réalisateur Henri Calef), Gilles Grangier et Pierre Very élaborent avec l’écrivain le scénario de ce film policier à l’intrigue anachronique. C’est en effet un ballon de football qui va être être l’objet de toutes les attentions. Utilisé par Bastien, petit passeur (Serge Reggiani) à la solde d’un trafiquant qui ne le lâche pas, spoiler: un ballon de football sert de cache à la drogue qu'il transporte incognito entre Marseille à Paris. Bien décidé à lâcher son business pour filer le parfait amour avec Jacqueline (Jeanne Moreau) qui ne souhaite pas vivre avec un truand, Bastien s’en remet à un gang rival qui va le piéger tout comme le ballon qu’il doit remettre à son commanditaire pour ce qu’il croit être son ultime voyage. Mais une bombe a remplacé la drogue et Bastien s’est fait subtiliser son ballon par un gamin de banlieue. Une course contre la montre s’engage alors pour sauver la vie de l’enfant en danger qui va faire intervenir un commissaire divisionnaire (Paul Meurisse) prévenu du drame potentiel. S’appuyant sur un postulat de départ improbable de plus entaché d’une coupable incohérence venant d’un trio de scénaristes pourtant expérimentés, le film vaut surtout pour sa deuxième partie qui voit le commissaire interprété par un Paul Meurisse félin et très sobre remonter la piste pour mettre la main sur le fameux ballon devenu une bombe ambulante. La caméra de Gilles Grangier, secondé par le chef opérateur Jacques Lemare collaborateur récurrent d’Edmond T Greville, nous montre des abords de Paris encore semi-ruraux où les grands ensembles impersonnels et sans âme commencent à pousser ainsi que des us disparus. Ce sont ces aspects du film que, pour son dernier commentaire de film sur support DVD avant qu’il ne s’en aille au paradis des réalisateurs, Bertrand Tavernier met essentiellement en avant. On sera en revanche un peu moins d’accord avec lui quand il vante la très grande cohérence du scénario que l’on peut trouver au contraire un peu brouillon si l'on veut bien y regarder de plus près. Un film plaisant donc, mais dans le genre policier et même sans Jean Gabin à ses côtés, Gilles Grangier a fait beaucoup plus efficace notamment avec « 125, rue Montmartre » qu’il réalisera un an plus tard avec Lino Ventura en vedette.
Une intrigue mince comme un fil à coudre, un suspense mal maîtrisé et des dialogues communs, autant de raisons d’oublier « Echec au porteur » alors même qu’il réunit Serge Reggiani, Jeanne Moreau et Paul Meurisse, le tout sous la direction de Grangier, excusez du peu. Rageant. Après, on prendra tout de même un grand plaisir à revoir la banlieue parisienne des années 50 et les méthodes policières d’antan.
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3,0
Publiée le 25 avril 2014
« Le sport, c’est la santè ! »...D'après le roman de Noël Calef, Gilles Grangier signe un bon film policier au doux parfum des annèes 50 où deux gangs s'affrontent pour la possession d'un ballon de football qui renferme une importante quantitè de drogue! C'est quand même une drôle de combine, transporter de la drogue de Marseille à Paris dans un ballon de foot! Ballon bien vite remplacè par une bombe avec une rèaction chimique! Du terrain vague de la banlieue parisienne au Port de Gennevilliers en passant par les boulevards extèrieurs, le pauvre Serge Reggiani a bien du souci à se faire en se glissant avec facilitè dans la peau d'un personnage qui s'est retrouvè au mauvais endroit au mauvais moment! Gert Fröbe en truand, Paul Meurisse en commissaire divisionnaire et les ravissantes Jeanne Moreau et Simone Renant (actrice bien trop rare) complètent la distribution de ce produit à suspense de la « Corona » au rythme soutenu! C'est anecdotique mais on entend à la radio qu'en cyclisme, Louison Bobet, souffrant, se tiendra èloignè des compètitions pour une durèe indèterminèe! Très recommandable si on aime le genre, les acteurs d'antan (Reggiani, Meurisse, Moreau) et les ballons de football vintage...
Thriller à la française : un ballon de football sert de cache à de la drogue et aussi à une bombe pour des terroristes, or le ballon arrive dans les mains d'un groupe d'enfant, et la bombe risque d'éclater. La police devra lutter contre le temps pour retrouver cette bombe. Assez beau film en Noir et Blanc de Gilles Grangier. Si l'histoire ne casse pas des briques, la réalisation est intéressante grâce à une belle photographie, à des extérieurs réalistes (intérêts des rues de Paris et de sa banlieue en 1957), et à une mise en scène réussie. Les acteurs (Reggiani, Monroe) sont excellents. L'action ne souffre pas d'attente. C'est un film agréable à suivre car sans grande prétention artistique. Quelques clichés plombent parfois le récit (parents divorcés du petit garçon), mais cela reste regardable. Les trognes des méchants sont bien choisis. [intérêt historique : extérieurs de Paris, les voitures d'époque,les habits des enfants, de la police, les gares, les appartements, les relations humaines mère-enfants, l'hôpital, Paris la nuit : tout ça dans les années 50 !!]
De l’explosif a été introduit dans un ballon que transporte Bastien (Serge Reggiani), dans le but de tuer un trafiquant de drogue. Mais une bande d’enfant effectue un échange de ballons. Retrouvera-t-on celui bourré d’explosif avant qu’il n’explose ? A partir d’une trame simple due à Noël Calef, Grangier construit un film de suspens aux péripéties bien agencées, à la tension croissante, et aux personnages intéressants, quoiqu’un rien caricaturaux. Paul Meurisse est olympien dans son rôle de commissaire, Reggiani pitoyable à souhait dans sa prestation habituelle de loser, Jeanne Moreau désabusée, dans un rôle de second plan. Musique emphatique à souhait, diction plutôt naturelle pour l’époque. Et puis Gennevilliers couvert de terrains vagues, une Quatre-Chevaux et un Combi Volkswagen pour les méchants, une Renault Frégate et une Citroën Traction pour la police : une heure et demi agréable, mais un spectacle qui sera vite oublié.
Un petit policier assez plat en dehors de l'interprétation de Réggiani. Point intéressant les prises extérieurs de la banlieue de Paris ou du moins ce qui va le devenir.
quelle joie de se retrouver ds cette ambiance de ces annees la la musique est sympa,ce qui rend le fim agreable a regarder et puis reggiani est sublime comme toujours