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chrischambers86
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2,5
Publiée le 8 mars 2022
On saura grè à l'acteur / rèalisateur Yvan Attal d'avoir jouè le jeu de la dècontraction et du naturel sans sacrifier la fine frontière entre la fiction et la rèalitè. "Mon chien Stupide" est une introspection sur sa propre personne et de sa propre situation! C'est un peu la caricature d'un couple aux abois! L'histoire du film est une fèroce adaptation d'un roman US de John Fante! Celle d'un homme (Attal) qui en a marre de sa vie et d'une femme (Charlotte Gainsbourg) qui en a marre de son mari! Arrive cet ènorme chien qui, apparemment, ne sert à rien si ce n'est à baver ou à s'exister sur les gens! Et pourtant cet animal va être d'un grand secours pour cet homme mariè!I Un prètexte à la crise familiale en somme où Attal se remet beaucoup en cause! C'est amusant et enlevè dans sa forme, mais ça ne dègage pas cette petite verve de crèativitè que l'on aurait sans doute souhaitè pour cette adaptation! Reste le trait d'humour cynique et incorrect de John Fante bien mis en valeur par Attal! A noter les dèbuts prometteurs de Ben Attal...
Yvan Attal adapte le roman éponyme de John Fante sorti en 1987 en France. Ce projet aurait pu voir le jour il y a vingt ans, après que Claude Berri a proposé à Yvan Attal de s'occuper de l'adaptation, mais il n'était alors pas emballé par le projet. S'il y a bien entendu eu quelques modifications au niveau du scénario, l'histoire a plutôt bien vieilli avec pas mal de choses d'actualité. "Mon chien stupide" est une comédie décalée et cynique avec le personnage principal qui semble tout regretter alors qu'il a plutôt bien réussi sa vie. Il faut dire que sa carrière d'écrivain est au point mort et qu'il est obligé d'écrire des scénarios médiocres pour vivre. Sur un plan personnel, ce n'est pas mieux avec une femme alcoolique et dépressive et des enfants particulièrement ingrats. Alors qu'il subit la situation, l'arrivée d'un énorme chien va inverser la donne. "Mon chien stupide" parle du démon de midi, de la vie de couple, de la vie en communauté, du syndrome de la page blanche et de la difficulté pour des enfants de trouver leur propre voie quand ils ont des parents qui ont bien réussi. Ce dernier point est intéressant avec les enfants qui ont l'impression d'être jugés par leur père et la sensation qu'ils n'en font pas assez. Au début, je les trouvais insupportables tant ils étaient ingrats seulement, une fois que les relations sont plus développées, on comprend plus de choses. Le film est particulièrement bien écrit. Il est riche en réflexions et les dialogues sont souvent justes. En plus de ça, c'est plutôt amusant avec quelques situations bien absurdes. Les scènes avec le chien sont lourdes, mais drôles. La solitude de Henri se ressent également sur la qualité de l'histoire puisque le film n'est jamais aussi agréable que lorsque toute la famille est réunie et se déchire. Au fil des minutes et des départs, l'histoire a tendance à tourner en rond. Le film est pas mal et fait passer un sympathique moment, mais il est trop long avec une dernière partie un peu poussive.
Adaptée du roman de John Fante, une comédie grinçante mais inégale sur la crise existentielle et familiale d'un quinqua, avec des scènes touchantes et bien écrites, et d'autres moins abouties.
L'ETRANGER. Quand le bateau coule et que tu manques d'agressivité, les cicatrices explosent. L'opium du couple, chapitre 3 d'Yvan Attal. Rester vivant, baver et se lecher les babines. La rage, l'échec et la délicatesse. Ca ira mieux demain. Snoopy a aimé.
Agréable comédie d’Yvan Attal, avec la présence, souvent très drôle, d’un chien de la race Mâtin napolitain prenant ses aises dans la maison et, comme dit le personnage joué par le réalisateur, « est un obsédé sexuel», ce qui donne lieu à quelques scènes désopilantes. Au passage des messages sérieux sur l’usure du couple et la solitude de l’écrivain. En prime, beaux paysages de la côte basque. Pas inoubliable mais sympa.
Une comédie douce-amère sur les problématiques existentielles. Autant dire une thématique maintes fois abordée, mais portée ici par la bienveillance d'un duo d'acteur attachant.
Adaptation de l’œuvre de John Fante et le style de Yvan Attal en écrivain dépressif en crise de la cinquantaine et sa remise en question tant personnelle que familiale ou amoureuse. C’est grinçant et un poil cynique et souvent assez drôle. Attal détonne, Gainsbourg désespère comme souvent. Un beau film sur les états d’âme.
Attal qui tente un film introspectif sur la crise de la quarantaine. Seuls ceux qui ont du pognon peuvent se le permettre. Les autres sont trop occupés à en gagner. Un film donc qui n'apporte rien. Un rapport aux chiens un peu malsain. Un paternalisme très gauchisant. Un bon moment d'ennui.
Si on début, le film peut passer pour une comédie sur la vie de famille, il se transforme rapidement en drame sur le couple qui s’use au gré des années qui passent. Voir Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg dépressifs m’a totalement déprimé et brisé le moral. Ce qui ne veut pas dire que le film est mauvais, pas du tout. Hormis les enfants du couple qui sont caricaturaux et sans doute un peu trop insolents pour que ce soit crédible, cette vision de la famille qui s’effrite, certes démoralisante, m’a paru juste. Alors bon, je ne sais pas trop sur quel pied danser avec ce film donc ce sera la moyenne pour moi.
Yvan, tu m'embêtes. Ton film est bon, bien réalisé, bien joué. Mais ton personnage dépressif est déprimant. Et moi j'aime bien les films qui me donnent le sourire ou me font pleurer, ce qui n'a pas été le cas. Alors je suis très embêté pour écrire une critique et pour noter. D'où la note médiane, ni bonne ni mauvaise, que j'ai choisie sans conviction. Un milieu chiant, sans aspérité, sans éclat, mais qui a aussi de bons côtés. Maintenant venons-en au fond. Oh purée cette famille ! Tous aussi insupportables les uns que les autres. Mais qu'est-ce que c'est que cette jeunesse à baffer ?! J'ai quand même relevé une réplique en forme de grosse claque générationnelle, et qui, je dois l'avouer, a fait du bien au cinquantenaire que je suis : "Il a fini major de sa promo à l'ESSEC et aujourd'hui il nous apporte des bouteilles d'eau." Joie. À voir en automne, par un soir pluvieux et venteux, histoire d'accompagner le héros dans sa décrépitude.
Je n'ai pas lu le roman de John Fante mais le film n'est pas mal. Il a permis à papa, maman et fiston Attal de travailler ensemble et c'est toujours ça de pris !!! Pis ça rend nettement plus simple le choix du casting. Le film est un peu ennuyeux il faut bien le reconnaître... ;/
Yvan Attal continue de jouer avec la frontière vie privée vie artistique avec ce chien stupide qu’on peut considérer comme une suite logique de ma femme est une actrice et de ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfant. J’ai trouvé son film à la fois très inégal, surprenant, amusant, pompeux et plein d’autres choses encore. Il peut être agaçant voir exaspérant par son côté bobo parisien en province, il donne par moment l’impression de tourner dans le vide, d’enfoncer des portes déjà ouvertes dans de nombreux autres films et œuvres: les enfants qui sont une perturbation du couple et de l’individu, l’embourgeoisement, le renoncement... Et pourtant malgré cela son film offre quelques passages réussis, son chien aussi vigoureux que stupide est assez amusant. Le film est très soigné d’un point de vue esthétique et cela tranche d’autant plus avec la vacuité des choses qu’il raconte.
Une proposition qui m'a largement séduit notamment grâce à son ton cynique, fataliste, nostalgique et dépressif. Des ressorts émotionnels qui fonctionnent à la perfection grâce à des personnages attachants et une ambiance bien dosée. Grosse surprise.
très déçu par ce film d'yvan attal . Un film soporifique et ennuyeux. J'ai trouvé charlotte gainsbourg pas naturelle alors que j'adore cette actrice. C'est surjoué tout simplement. une peinture caricaturale de la famille avec ses joies et ses aléas. Je suis restée sur ma faim