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Cinemadourg
780 abonnés
1 539 critiques
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1,5
Publiée le 16 décembre 2021
Mis à part la présence très plaisante de la talentueuse Adèle Haenel, je n'ai toujours pas compris l'intérêt profond de cette histoire bizarre, et de ce film globalement. Joachim décide de partir en Bosnie à la recherche d'un certain Zoran qui serait possiblement "sa vie antérieure", puisque sa propre date de naissance correspondrait parfaitement à la date de mort d'un mystérieux Bosnien, d'après un SDF croisé dans la rue. Voilà donc une petite équipe de quatre personnes (en comptant son amie Alice, un cameraman et un ingénieur du son) en route pour une aventure filmée vers l'ancienne Yougoslavie. Je me suis totalement ennuyé dans cette expédition plus ou moins incohérente liée à la réincarnation proposée en mode reportage caméra à l'épaule. Sans intérêt et radicalement soporifique. Site CINEMADOURG.free.fr
Quel cataplasme! Quel conformisme d'auteur! Quelle vieille façon de filmer et de raconter une histoire! Les comédiens semblent exténués et désoeuvrés. Ils n'y sont pour rien et subissent les lourdeurs d'une mise en scène prétentieuse et d'un scénario bidon. Il manque de la chair, du sexe, de l'incarnation, de l'action à ce film pseudo intellectuel pour captiver son spectateur. Là, comme ça, on a envie de crier!
Dans le Paris d’aujourd’hui, un mystérieux inconnu annonce à Joachim qu’il est la réincarnation d’un soldat bosniaque nommé Zoran et mort à Sarajejo le 21 août 1983. Sauf que cette date correspond à la date de naissance du français. Adèle Haenel qui joue sa meilleure amie, est une spécialiste des massacres survenus dans cette ville capitale. Elle le croit plus ou moins. Ensemble, ils se constituent une équipe de tournage pour partir sur les traces de la vie passé et présumée de Joachim. « Les Héros ne meurent jamais » est donc un road movie ancré dans une réalité mais à l’ambiance perpétuellement étrange. Pour son premier long-métrage, la réalisatrice mélange les genres mais rend confus la fluidité de l’écriture. Bien que le casting soit rafraîchissant, le film se perd dans l’imbrication du film dans le film. Il réside alors quelques plans aléatoires, faisant ainsi perdre tout frémissement pour l’intrigue. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
4 732 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 21 janvier 2021
Il n'y a rien qui justifie le fait qu'un Français qui peut mourir du cœur soit trompé par ses amis qui renforcent sa conviction qu'il est la réincarnation d'un soldat bosniaque. Les Héros ne meurent jamais est un film qui n'a pas de sens. Et il y a des absurdités du même genre du début à la fin de cette histoire...
Un film audacieux car il repose sur une histoire audacieuse avec le défi lui-même audacieux de retranscrire ce qui pourrait presque apparaître comme une fable rocambolesque... Mais personnellement j'ai très difficilement adhéré, et pour être tout à fait honnête, j'ai même décroché. Je crois que mon problème vient du fait que je m'attendais peut-être à découvrir dans ce film un vrai parti pris ubuesque mais intégré dans un parti pris artistique et visuel beaucoup plus ambitieux que ce qui en est fait. Au final, le film est bien sur une histoire rocambolesque mais avec un parti pris très réaliste et sérieux... qui du coup m'a beaucoup perturbé, et quelque peu perdu en cours de route... frustré de ne pas découvrir ce à quoi je m'attendais réellement. J'ai de ce fait trouvé l'histoire et les différentes rencontres très décousues entre elles, faisait davantage office d'étapes successives mais mal liées les unes avec les autres, ce qui fait perdre énormément en force émotionnelle alors qu'en soit le cadre environnant de Sarajevo et les personnages locaux du film méritaient d'incarner cette force émotionnelle, mais j'ai clairement manqué le coche de ce côté :( Par contre je trouve qu'Adèle Haenel est une nouvelle superbe dans son rôle, très vraie et très naturelle. Et je découvre aussi Jonathan Couzinié que je ne connaissais pas, et qui est vraiment convaincant aussi, avec une vrai gueule et une belle palette de nuances de jeu. Mais voilà, je suis passé à côté.
Ce que propose Les Héros ne meurent jamais n’est autre qu’une promenade digestive qui doit, à terme, faire de Joachim un prophète ou un menteur et justifier l’expédition, sans jamais aller à la rencontre de l’autre. Le film de Aude-Léa Rapin s’avère incapable de quitter son petit sujet de base – postulat qui sonne davantage comme un prétexte à une forme documentaire dont le réalisme brut se teinte de fantastique – pour embrasser du regard la culture bosniaque dans laquelle les spectres des horreurs passées continuent de s’animer ; sa focalisation nombriliste l’empêche d’intercéder avec autrui et atteste aussitôt l’échec cuisant du dispositif mis en place. Nous avons l’impression désagréable de suivre un groupe d’amis dans une virée en Bosnie : le pays est une toile de fond devant laquelle s’agitent des personnages obsédés par l’image, la prise de son, la captation continue de leurs crises existentielles ô combien artificielles. C’est à peine si la caméra ne s’attarde pas sur l’entrejambe d’un Joachim savonné sous la douche, qui se propose d’ailleurs, feignant la colère, de faire l’hélicoptère. Tout cela rappelle le douloureux visionnage de The Last Face (Sean Penn, 2016). Sur l’entrelacs du documentaire type reportage et de la fiction pure, voir J’irai mourir dans les Carpates (Antoine de Maximy, 2020), véritable réussite dans le genre.
Au commencement nous nous demandons "où veulent-ils en venir" et à la fin nous nous demandons "mais où voulaient-ils en venir"? Histoire de réincarnation, de retour du messie, tentative de faire un film intellectuel? Ce road-movie tourné comme un faux documentaire se prend malheureusement trop au sérieux et est trop premier degré, ce qui fait peu à peu sombrer cette quête introspective vers le ridicule (spoiler: Joachim-35 ans, sain de corps et d'esprit - qui croit reconnaitre son fils dans un garagiste cinquantenaire... à la limite du pathétique ) Heureusement que quelques scènes s'attardent sur les habitants bosniaques et nous racontent l'histoire de la guerre de Bosnie (notamment le massacre de Srebrenica) pour donner un peu de corps à beaucoup de vent. Tout en sachant que le titre du film ne fait en rien référence à ce conflit des années 90, le soldat sensé s'être réincarné en Joachim étant mort en 1983. Finalement ce qui permet à "les héros ne meurent jamais" d'avoir un minimum de visibilité, c'est la présence d'Adèle Haenel mais son talent ne sera pas suffisant pour le faire totalement sortir de l'ombre.
premier film très audacieux, que j'ai choisi de voir comme un bel hommage à la Bosnie oubliée où des gens continuent de vivre tout en ayant arrêté dans leur tête...je trouve que ce titre va très bien au film qui est aussi une dernier voyage, si j'ai bien compris , d'un autre héros, plus ordinaire, mais non moins interessant.
Nul, mauvais. Du début a la fin ce film est navrant. Le found footage bien utilisé peut dynamiser l'histoire, mais dans ce cas il la rend longue, très longue. Les personnages sont vides, l'histoire qui n'est pourtant pas commune réussît a se faire banaliser et devient ennuyeuse dû a la réalisation. spoiler: Quand a la fin Joachim embrasse la grand-mère j'ai cru être en train de regarder un viol tellement le cadrage rend cela malsain.
En fait, ce film n'a pas grand intérêt, je dirais même que ce film est... pénible. Tout est long, l'histoire ennuyeuse et les acteurs arrivent tout juste a comprendre leurs rôles, du moins c'est l'impression que cela donne. Je pense que pour résumer je ne dirais pas que c'est un mauvais film, c'est LE mauvais film, celui que je cite depuis a chaque fois qu'on me demande quel est le pire film que je n'ai jamais vu, celui que je donnerai comme mauvais exemple aux générations futures me demandant comment faire du cinéma, celui qui m'a fais faire des cauchemars.
Je n'ai pas trop accroché. Cela oscille entre fantastique et documentaire, c'est souvent brouillon, ça manque un peu de second degré et d'émotion à mon goût. Je n'ai jamais un grand fan d'Adèle Haenel, ce n'est pas ici que cela va commencer. Ça a au moins le mérite d’être court, bine content de ne pas y être aller en salle. Aussitôt vu, aussitôt oublié...
Je suis allé voir "Les héros ne meurent jamais" uniquement pour la présence de Adèle Haenel et le sujet m'intriguait un peu aussi mais en sortant au générique final, ça avait une bonne idée de départ, une bonne accroche, mais c'est très mal filmé !! Un jeune homme né en 1983 croit ètre ressuciter en un mort décédé le jour de sa naissance, il a des hallucinations assez étranges et emmène deux femmes voir le mort pour filmer en Bosnie, vérité ou mythomane, tel est la question? Dés les premières images , j'ai senti que j'allais avoir une séance pénible, la Bosnie, meurtri par ses guerres civiles récentes, ne donne pas envie de passer des vacances tellement c'est laid, du moins ce que montre la mise en scène ici. Le scénario est un peu énigmatique mais je n'y ai pas trop cru, surtout la fin. Je me demande pourquoi Adèle Haenel, espoir prometteuse du cinéma Français, est venu faire dans cette galère. Je le déconseille.
Après qu'un clochard parisien croit reconnaître en lui un soldat serbe mort le 21 août 1983, Joachim (Jonathan Couzinié), né précisément cejour-là, persuadé d'en être la réincarnation part en Bosnie sur les traces du défunt. Dans son combi VW l'accompagnent une amie réalisatrice (Adèle Haenel), décidée à faire de cette histoire un documentaire, une preneuse de son Atonia Buresi) et un cadreur.
"Les héros ne meurent jamais" est un drôle de film à défaut d'être un film toujours très drôle. Il repose sur une base particulièrement saugrenue à la limite du fantastique : qui pourrait porter foi à cette histoire de réincarnation ? Mais il prend vite un tour plus réaliste. Il s'agit d'abord de filmer la joyeuse équipée de quatre Français en Bosnie - sur le même ton que celui du globe-trotteur Antoine de Maximy perdu en Roumanie dans "J’irai mourir dans les Carpates". Mais le film, flirtant avec le documentaire, capte aussi les déchirements d'une nation qui peine à cicatriser ses blessures. Enfin, se recentrant sur son personnage principal, il fait le portrait d'un homme perdu, obsédé par une impossible quête.
Ces quatre focales sont un peu trop nombreuses pour ne pas brouiller la vision et surcharger la barque. C'est dommage. Car ce film était spontanément sympathique à l'image de ces deux acteurs principaux : Jonathan Couzinié, beau comme un ange, et Adèle Haenel qui a décidément, devant la caméra ou à la cérémonie des "Césars", un sacrée abattage.
Je suis passé à côté de cette histoire. Malgré son originalité, son très bon casting, sa réalisation singulière et sa très bonne lumière, on ne saisit pas bien l'intérêt de ce film. Les scènes mystérieuses succèdent aux scènes mystérieuses, sans qu'un propos clair soit transmis à celles et ceux qui regardent. Dommage.
1er film pour Aude-Léa Rapin qui avait été nommé à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2019. Dans une rue de Paris, un inconnu croit reconnaitre en Joachim un soldat mort en Bosnie le 21 août 1983. Or, le 21 août 1983 est le jour même de la naissance de Joachim ! Troublé par la possibilité d’être la réincarnation de cet homme, il décide de partir pour Sarajevo avec ses amies Alice et Virginie. Dans ce pays hanté par les fantômes de la guerre, ils se lancent corps et âme sur les traces de la vie antérieure de Joachim. Beaucoup d’ambitions dans ces 85 minutes… sans doute trop. Un drame étrange dont on ne sait pas vraiment les tenants et les aboutissants. Et le spectateur n’est pas le seul, j’ai l’aime conviction qu’il en est de même pour le casting, au demeurant très bon. Je ne condamne pas… je n’ai tout simplement pas compris. C'est après son long séjour – 10 ans -, en Bosnie que Aude-Léa Rapin est rentrée à Paris et s'est tournée vers le cinéma. La thématique de réincarnation vient d'un sans-abri croisé dans une rue près du marché d’Aligre, dans le 12ème arrondissement de Paris. Comme dans le film, il avait trouvé une manière originale de gagner sa vie et d’intéresser les passants : leur raconter une histoire sur eux en les déroutant. La réalisatrice ajoute : Cela s’est croisé avec un documentaire que j’ai tourné sur une femme de Srebrenica, qui avait reçu une mystérieuse carte anonyme qui lui décrivait le lieu où était mort son fils, Nino, tué pendant le génocide. Elle le cherchait désespérément et voulait l’enterrer dignement. […] Partir sur les traces d’un inconnu dans un pays qui ressemble au nôtre – car la Bosnie n’est pas au bout du monde, c’était un travail intense sur le deuil, la mort,… L’idée de la proximité avec la mort est ici encore plus évidente dans un pays comme la Bosnie où planent les fantômes errants d’une guerre récente, comme s’il n’y avait jamais de fin à la fin d’une guerre. On le voit, le sujet est fort et troublant. Alors pourquoi ça ne fonctionne pas ? Parce que c’est mal écrit et mal filmé. Il fallait que l’on puisse croire que ce film captait sur le vif des situations imprévues, mais on sent bien que tout est fictionné. Bref, ça sonne faux. De plus, l’image est glauque, les cadrages imparfaits et le montage incertain. Des erreurs gênantes, comme la présence évidente d’un caméraman dont on ne parle pas, qui semble ne pas exister. Or les personnages vont en Bosnie pour faire un film, il y a la preneuse de son qui a une importance certaine dans l’histoire, mais quid du cinéaste lui-même ? La mise en abîme ne fonctionne pas du tout. Le road-movie tourne très vite en rond, avec nombre de séquences répétitives. On arrive à un sommet quand l’héroïne se demande tout haut ce qu’elle fait là… Nous aussi. Paradoxe étonnant : les acteurs sont convaincants, mais pas convaincus ??? Adèle Haenel, seul nom bankable du casting, fait ce qu’elle peut. Jonathan Couzinié est une belle découverte. Antonia Buresi complète le trio. A noter la belle apparition d’Hasija Boric. Hélas, ils sont desservis par un scénario bancale et une caméra à l’épaule à la limite du supportable. L’ambition de départ n’est pas assez maîtrisée pour séduire, car ce faux docu nous offre trop de moments de flottement et d’incohérence. Ça se veut étrange, mais c’est surtout bricolé et inabouti.
Vraiment pas compris l'intérêt premier de ce film... Le casting est très bon, et sauve cette histoire qui nous emporte nulle part, où l'on s'ennuie et on attend le dénouement avec impatience, non par excitation mais pas ennui. Dommage le thème était attrayant.