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velocio
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3,0
Publiée le 26 novembre 2019
Un film qui nous vient de l'Afghanistan, c'est tellement rare qu'on s'y intéresse forcément. Un film réalisé par une femme, qui plus est et qui faisait partie de la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier Festival de Cannes. Une action qui se déroule dans un orphelinat, en 1989, du temps de la présence soviétique. S'il n'y avait pas, dans cet orphelinat de Kaboul, quelques caïds qui maltraitent les nouveaux arrivants, on pourrait dire que tout se passe à peu près bien. Les gamins ont même droit à un voyage en URSS. Tout commence à se gâter avec l'arrivée des barbus ! Le film est centré sur le personnage de Qodrat, un orphelin de 15 ans qui revend au marché noir des billets de cinéma. Pratique à laquelle la police va mettre fin : Qadrat est envoyé dans l'orphelinat. On pourrait affubler ce film de 2 qualificatifs : foutraque et sympathique. C'est ainsi que, à 3 reprises, on se retrouve dans des séquences chantées et dansées genre Bollywood. Dans cette fable, la politique n'est pas abordée de façon directe mais on ressort avec l'impression que, pour la réalisatrice, ce qu'on a appelé l'occupation soviétique était nettement moins pire que ce qui est arrivé après, avec les barbus.
Il est rare qu'un film fasse l'apologie de l'occupation soviétique à Kaboul ou, effectivement, Les Russes était populaires (Ce qui n'était évidemment pas le cas dans différentes régions). Mais, si on comprend parfaitement le manque de moyens inhérent à ce genre de productions, on se serait passé de quelques niaiseries genre Bollywood ou autres kung-fu
Après Wolf and Sheep, L'orphelinat, le deuxième long-métrage de la cinéaste afghane Shahrbanoo Sadat, nous emmène à Kaboul en 1989, du temps de l'occupation "heureuse" par les russes avant que les Talibans ne viennent changer la donne. Plus précisément, l'action se concentre sur une sorte de maison de redressement, appelé plus communément orphelinat. Le jeune héros, fan de comédies musicales indiennes, sort de son quotidien en se rêvant personnage bollywoodien, ce qui nous donne quelques scènes parodiques réellement kitsch, très loin de l'aspect semi-documentaire du reste du film. On ne peut pas dire que la réalisatrice réussisse véritablement à donner à L'orphelinat un ton homogène et le film s'éparpille quelque peu sans retenir plus que cela l'attention. A sa décharge, il donne tout de même une image assez différente de celle illustrée par les médias occidentaux, en particulier concernant son "époque" soviétique. Mais du point de vue cinématographique, le manque de continuité et le caractère contemplatif de l'ensemble, sans ressorts dramatiques suffisants, empêche de se passionner véritablement pour une oeuvre qui ne manque pas sans doute pas de sincérité ni d'authenticité mais qui oublie de susciter une véritable émotion.
Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, “L’orphelinat” est la chronique d’un adolescent afghan dans le Kaboul de 1989. Qodrat est un jeune garçon des rues. Pour survivre, il revend des tickets de cinéma mais l’un des acheteurs se plaint auprès de la police du prix des billets écoulés au marché noir. Arrêté par la police, Qodrat est emmené dans un orphelinat. Bien qu’il dorme enfin dans un vrai lit et bénéficie de repas quotidiens, il a du mal à s'accommoder à la vie en communauté qui le prive d’une certaine liberté acquise. Si les intentions du récit sont nobles et que les pastilles bollywoodiennes sont exaltantes, le second long-métrage de la réalisatrice Shahrbanoo Sadat ne parvient pas à définir son message. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le film « L’orphelinat » de Shahrbanoo Sadat, nous plonge dans le quotidien de Qodrat, un jeune garçon de 15 ans vivant à Kaboul sous l’occupation soviétique, juste avant l’arrivée des Talibans à la fin des années 80. Débrouillard et passionné de cinéma, Qodrat survit en revendant des tickets pour ses films hollywoodiens préférés, notamment les comédies musicales de Bollywood. Cependant, rattrapé par la police, il est placé à l’orphelinat où il se lie d’amitié avec d’autres jeunes vagabonds. Privé de ses sorties au cinéma, il s’imagine avec eux dans des films d’aventures, réinventant ainsi son quotidien et transformant l’orphelinat en une scène où il se voit combattant comme un héros, pour échapper à l’ennui de son quotidien.
Ce qui est intéressant dans « L’orphelinat », c’est le regard du réalisateur Shahrbanoo Sadat sur la période précédant la prise de pouvoir des Talibans, nous permettant de comprendre ce qu’ont vécu les jeunes Afghans sous l’occupation soviétique. À cette époque, l’Afghanistan était encore une République investie dans l’éducation populaire, et malgré la menace islamiste grandissante, les jeunes continuaient de rêver. Bollywood avait une influence cinématographique très importante en Afghanistan. Les films d’action étaient à la mode, et ils regardaient aussi des propagandes politiques soviétiques du gouvernement afghan soutenu par l’URSS, qu’ils comprenaient à peine mais acceptaient de vivre avec. Il est surprenant de constater que ces adolescents considèrent cette période comme une époque heureuse, presque avec naïveté, ce qui révèle une vérité poignante : l’innocence de la jeunesse face à des événements qui les dépassent.
Cependant, malgré la richesse du contexte historique et social, le film semble s’éparpiller et perd le fil du scénario. Je n’ai pas réussi à m’accrocher complètement au récit, qui m’a paru trop contemplatif et flou. Ce qui est dommage, c’est que le réalisateur Shahrbanoo Sadat n’ait pas su exploiter les profondeurs des personnages… Mmhhh, pas mal, ce film !
Film atypique venu d'Afghanistan où on retrouve des dialogues russes, Urdu (grâce aux films de Bollywood) et bien sûr afghans. Ce long-métrage est tourné avec des acteurs non-professionnels enfermés dans un orphelinat. Dans la première partie, il ne se passe pas grand chose, mise à part la vie au sein de cette institution avec les rapports de force entre petits caïds et nouveaux arrivants. Par contre, la suite est beaucoup plus politisée et dénonce l'arrivée des islamistes au pouvoir avec toujours des clins d'œil à Bollywood. Pas indispensable.
De1989, fin de "l'occupation" soviétique en Afghanistan à 1992, arrivée des moudjahidin, la vie dans un orphelinat-centre éducatif. Certes quelques-très longues- minutes d'insignifiances bollywoodiennes mais aussi film-documentaire intéressant sur le fond. A voir.