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Hotinhere
555 abonnés
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4,5
Publiée le 4 septembre 2022
Trois jeunes plongent dans l’héroine pendant que la mère de l’un d’entre devient accro aux amphet. Un film coup de poing à la réal virtuose dont on ne ressort pas indemne.
insoutenable , dérangeant et époustouflant, voila comment je définirais ce film qui est le seul à me donner autant de frissons lorsque l'on s'attache aux personnages qui sont d'ailleurs magnifiquement interprétés. Ce film nous présente et nous dévoile la descente aux enfers d'une famille comme les autres, c'est une véritable critique de la drogue et de son addiction dévastatrice . Un film choquant et bouleversant dont je ne me lasse jamais de le revoir. Julien Bote
Violente satire sociale. Jamais le Cinéma n'avait attaqué d'une manière aussi tranchante la télévision et la société de consommation en général. Le réalisateur s'est régalé à filmer le délire d'une sexagénaire rendue complétement folle par le monde du showbiz. ———————————————————————————————————————————————— Loin de tout cela, dans la dureté de la vie quotidienne, des jeunes essaient de faire leur vie. Ce n'est pas facile; il y a la violence, la drogue, les rapports de force. Mention spéciale pour les dialogues et le jeu d'acteur de tous les personnages, tous sauf la vieille qui pête un cable!
Que dire de ce film si n'est que c'est probablement le film qui m'a le plus marqué de toute ma vie... On assiste a une véritable descente aux enfers des quatre protagonistes. Le début du film peut paraître assez lent mais au bout de la première demi-heure le rythme s’accélère pour déboucher sur un final intensément noir et choquant. La BO, désormais culte, signé Clint Mansell nous accompagne tout au long du film renforçant le côté dramatique et sombre de l'histoire. Sans conteste un de mes films préférés dont on ne sors pas en un seul morceau.
Je crois qu'un film ne m'a jamais autant marqué que celui-ci! Il est troublant, choquant, marquant...bref, autant de mots pour exprimer à quel point il ne laisse vraiment pas indifférent (bien au contraire). Il vaut la peine d'être regardé, vraiment. Les acteurs sont remarquables, l'ambiance est dérangeante...le tout accompagné d'une musique magistrale qui reflète bien l'atmosphère de ce long-métrage.
Une claque monumental, un des films relatant le mieux la descente aux enfers de l'être humain. On y voit ses limites, et la façon avec laquelle ils veulent satisfaire leur obsession, jusqu'à en perde sa dignité et son statut d'Homme. "Requiem for a Dream" est le 2ème film de Darren Aronofsky après "Pi". On y retrouve une réalisation et des effets de caméras similaire à ce premier film (la façon dont le personnage avale ses cachets ou prend sa drogue, par exemple). Cette réalisation fonctionne encore mieux dans ce film car elle nous permet de nous plonger dans l'état dans lequel se trouvent Harry, Marianne et Sara (les 3 protagonistes du films), complètement déboussolés et bouffés par LEUR drogue. Car comme le dit Aronofsky dans le making-of, "Requiem for a Dream" n'est pas un film que sur la drogue, mais sur toutes les formes d'addiction. Ainsi, nous pourrons encore mieux prendre conscience des conséquence qu'elles peuvent engender, car nous sommes tous "addict" à quelque chose (même une vieille femme de Brooklyn comme Sara l'est
La mère d'Harry, Sara, souffre d'une autre forme d'addiction, la télévision. Juive, fantasque et veuve depuis des années, elle vit seule à Coney Island.
Harry (Jared Leto) et son pote sont jeunes et naïfs, la dope les rattrapent et l'enfer qui va avec. Jennifer Connely joue la petite amie belle et délicate, elle sombre avec eux. Trois grands rôles, magnifiquement interprétés. Mais la palme revient à la mère : Ellen Burstyn. Son voyage est particulier, un délire entre la télé, la solitude, sa robe rouge et son désir obsessionnel de participer à son émission préférée. Il faut mettre la robe, il faut maigrir. Un médecin lui prescrit des coupe-faim et c'est le pétage de plomb. On décolle avec elle dans son mauvais trip. Chaque situation est inénarrable. L'ambiance est déjantée entre Coney Island et Brooklyn. La brochette de retraités en bas de l'immeuble est hilarante. Cette manière étonnante de filmer à travers le regard du comédien, est presque déstabilisante et peut mettre mal à l'aise.
Une grosse claque cinématographique, héroïne, amphétamines, on plane pendant 2h mais la descente est sévère. Darren Arrronofsky nous offre un billet pour traverser l'écran.
Film bouleversant sur l'addiction et la descente aux enfers. Je trouve le parallèle entre l'addiction aux pillules pour maigrir et aux drogues dures très bien vu. La bande son est sublime. A voir si c'est pas déjà fait.
Vu jeune, le seul intérêt de ce film a été le dégout total de la drogue dur dans son ensemble, et c'est déja pas mal. Aprés la réalisation elle est ce qu'elle est, archi oppressante et désagréable pour bien pousser et exposer le malaise / mal-être des personnages. Un film que je n'ai pas spécialement apprécié mais dont le mérite et la marque qu'il m'as laissé tiens dans la première ligne de cette critique.
Un film vraiment très dure qui monte cressendo. Les acteurs sont très bon et le sujet est traité avec brio. Toutefois le film même s'il ne touche pas personnellement s'avère très choc. C'est une véritable claque.
Il faut quand même mesurer que Aronofsky est en permanence au bord du précipice, se lançant des défis à chaque plans, utilisant des codes visuelles quasiment issue du nanard kitsch, et pourtant il réussit son pari fou autant artistiquement que techniquement (un énorme travail sur le son), nous plongeant dans un trip puissant, jusqu'à progressivement nous emmener en enfer. Les performances des acteurs sont énorme (Ellen Burstyn est en transe). Vraiment désespéré.
Atention chef d'oeuvre !!! dérangeant et boulversant on n'en sort pas intact . Avec un jeu d'acteur sublime ( Jared Leto ) et une bande son sensationnelle ce film est a voir absolument !
"Requiem for a Dream" n'est pas un film qui cherche à montrer les causes ou les conséquences de la drogue. Il cherche plutôt à exposer le phénomène d'addiction comme une forme d'aliénation, de perte de tout sens commun et surtout de tout libre arbitre du "drogué". L'envie irrépressible, le besoin physique qui saisi le drogué étant supérieur à sa volonté. Cette aliénation (perte de maîtrise et de ses forces propres au profit d'un autre, ici la drogue) conduit irrémédiablement à la négation de l'être. Harry, sa mère, Marion et Tyrone existent mais ne sont plus. Ils n'ont plus rien d'humain. Ils n'existent et n'agissent qu'au travers de leurs addictions. Ils n'ont aucune volonté propre et leurs rêves (dernière part d'humanité en eux) ne sont introduits au début du film que pour mieux être annihilés (littéralement disparaître dans le néant) d'où le titre "Requiem for a Dream" (un Requiem étant une messe pour les âmes des défunts). Ce film est une œuvre particulièrement nihiliste et tragique. Les êtres étant pris dans une spirale infernale dont ils ne peuvent échapper et qui les conduira au néant. La forme répétitive et s’accélérant du schéma narratif et de l'enchaînement clipesque cuillère, seringue, œil accentue cet effet, bien aidé en cela par la musique de Clint Mansell. On notera qu'on retrouve l'idée de néant dans la pupille d'un noir absolu qui se dilate au point de prendre presque toute la place de cet œil censé être le miroir de l'âme.
Remarquablement filmé, monté et interprété, bouillonnant d'idées de mise-en-scène, Requiem for a Dream ne se contente pas d'être un film aux images chocs. C'est une véritable réflexion sur la nature de l'addiction vue comme une aliénation dont l'inéluctable fin est la négation de l'être.
Un grand film . Des prestations d'acteur exeptionnel , des scènes choc et surtout une véritable compréhension de l'addiction du réalisateur . Mais que le film n'est pas assez personnel .