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Miamsolo
197 abonnés
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3,0
Publiée le 19 juillet 2010
Requiem for a Dream est selon un bon nombre de spectateurs un film-choc. En voyant ce film, j’ai été extrêmement déçu. Je m’attendais à beaucoup mieux. Bien sur que ce film est choquant, bien sur qu’il fait réfléchir, mais le qualifier de chef-d’œuvre est selon moi exagéré. Le gros point fort de ce long-métrage est sans conteste sa sublime bande-originale. Les acteurs sont très bons, même Marlon Wayans, qui nous avait habitués à de médiocres interprétations dans des parodies lourdingues, s’en sort bien. Requiem for a Dream est un film à voir au moins une fois dans sa vie, mais ne vous attendez pas un chef-d’œuvre.
Une BO magistrale, une réalisation au poil et des acteurs au top! Ce film ne peut vous laisser indifférent. Les images peuvent choquer mais mon dieu que c'est brillamment filmé. Le rythme infligé en deuxième partie de film est difficile mais ô combien jouissif.
Requiem For A Dream" est une véritable descente aux enfers. Une descente qui se fait progressivement, provoquée par la folie des personnages. Absolument aucun défaut à relever pour se film, les acteurs sont tous impec', la BO est sublime et met bien en valeur les images, la réalisation arrive à être originale et expérimentale sans devenir indigeste. Bref, plus qu'un film, c'est une expèrience que Darren Aronofsky nous propose de vivre.
Film-choc mémorable, une vraie claque ! Darren Aronofsky montre là tout son talent et nous entraîne dans l'univers de l'addiction. Bouleversant, on n'en sort pas indemne.
Un véritable OVNI cinématographique ! Voir des personnes s'inventer des mondes à cause des subsistantes illicites et se détruire lentement est vraiment incroyable. Servi par une bande son inoubliable, ce film est un véritable chef d'oeuvre de ce début de siècle.
Un film choquant qui fait réfléchir à la fois sur la drogue mais aussi sur l'enfer de ce monde. L'histoire se montre impitoyable avec ses personnages, tous excellemment interprétés. La mise en scène est quasi-hypnotique et la musique envoûtante.
Requiem for a dream est un film particulièrement marquant dans la filmographie de Darren Aronovsky. La réalisation est vachement originale, très marquante et surtout extrêmement dynamique : scène de dialogue aux changements hachés de caméra, scène de drogue en avance rapide, …. Les micro-images (voire images subliminales) pour illustrer la prise de drogue constituent une astuce simple mais redoutablement efficace pour montrer la distorsion du temps sous l'effet de la drogue. Les scènes d'hallucinations, sans paraître réalistes, sont très immersives. Les trips de Sarah sont vachement flippants (un en particulier où elle se fait agresser par le téléviseur et le frigo). La bande originale de Clint Mansell est absolument géniale et son succès dépasse largement celui du film. Le film ne fait clairement pas l'apologie de la drogue (ce qui est plutôt une bonne chose soit dit en passant), il pourrait servir comme campagne publicitaire pour lutter contre cette forme d'addiction. spoiler: La fin est sublime (dans un genre tragique poussé à l'extrême).
Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un film culte, mais c'est un très bon film.
Film déroutant et totalement hallucinant au sens propre comme au sens figuré. Un voyage total en immersion dans l'enfer de la drogue et des amphétamines avec une montée en puissance progressive et des dégâts provoqués et de la dépendance jusqu'aux différentes issues dramatiques inéluctables. Une réalisation géniale par l'image psychédélique et le point de vue des drogués, images ennivrantes, addictives, nerveuses, renforcées par le thème musical lancinant. Un scénario un peu fou quoique banal dans une situation normale que l'usage des stupéfiants rend fantasmagorique. Ce film est une véritable claque interprété avec classe, talent et folie par Jared Leto, habitué aux rôles hors norme, Jennifer Connelly, exceptionnelle et étonnante et Ellen Burstyn bluffante dans le rôle de la mère, une révélation. Un film qui ne laisse pas indemne, plus efficace que tout discours didactique et un véritable choix artistique du traitement cinématographique du thème hors de tout académisme.
Après le film "Pi", Darren Aronofsky nous propose "Requiem for a dream". Véritable descente vers l'enfer, le réalisateur nous offre une plongée au coeur de la folie à travers l'addiction à la dope de 4 personnages atypiques. La musique et les visions d'horreur de tous ces personnages virent vers une hystérie sans issue possible excepté la fatalité. Orchestré de main de maître, Requiem for a dream insiste sur un point essentiel: notre société actuelle fondée sur l'image et l'individualisme, nous pousse à la surconsommation, ici la drogue jusque son paroxysme infernal. Attention, ce film est à déconseiller aux âmes sensibles, et propose un voyage aux contrées de la dégradation physique et morale, un univers artificiel vers le malsain. Une oeuvre essentielle et majeure. On peut vraiment dire que j'en ai pris plein la gueule tellement ce film est intense. A ce jour, le meilleur film de Darren Aronofsky, avec Black Swan bien sur ! Aronofsky, tu es mon Dieu.
A part sa force visuelle et sa musique, Requiem For A Dream est un film froid, lent, moralisateur, dépourvu d'intérêt. On ne s'attache pas du tout aux personnages, d'ailleurs on se fout royalement du sort qui leur est réservé. Un film ennuyeux !
Une oeuvre culte. Darren Aronofsky nous livre un film sublime sur la dépendance à la drogue. Quatre destins qui, au fil du film, vont se perdre dans les piéges de celle-ci sans jamais pouvoir en sortir. Une descente en enfer dont aucun d'eux n'en sortira indemne. Si aprés ce film, vous ne voyez pas que la drogue est une saloperie, c'est que vraiment vous êtes aveugle.
« Requiem for a dream » est venu à moi nanti d’une flatteuse réputation tant du côté des critiques que du côté des spectateurs, je me faisais donc une joie de le regarder. J’avoue n’avoir pas était déçu, le film est de mon point de vue réussi tant au niveau de la réalisation qu’aux niveaux du scénario et de l’interprétation. Pour ce dernier, palme spéciale à Ellen Burstyn qui incarne avec une conviction rare cette veuve solitaire accro de télévision qui pour réaliser son rêve de passer derrière le petit écran va sombrer dans une addiction médicamenteuse au départ initiée pour perde rapidement du poids. L’addiction et les raccourcis pour atteindre leurs rêves sont les deux malédictions qui emportent les principaux protagonistes. En effet si les jeunes se lancent dans la vente de drogue, dont ils sont par ailleurs accro, pour réaliser leurs rêve de confort matériel, Sara Goldfarb, elle, a recourt à de nombreuses pilules pour couper sa faim et faciliter sa perte de poids ; cette médicamentation va cependant virer à l’addiction au point de provoquer une perte totale de sa raison. L’attitude additive des protagonistes est très bien rendue par les séquences répétitives qui parsèment le film et qui symbolisent bien leur esclavage vis-à-vis de leurs habitudes de prise de drogue. La déchéance rapide et, semble-t-il, inéluctable qui les touche les amène non seulement à se perdre (prostitution pour Marianne) mais également à perdre la santé (hôpital psychiatrique pour Sara et amputation du bras pour Harry) et la liberté (prison pour Tyrone). Un film à voir pour se rendre compte d’une réalité de la drogue bien peu reluisante, pour ne pas dire carrément flippante.
«Requiem for a Dream», c'est l'histoire d'une double addiction. Celle d'un jeune homme qui se came à l'herbe, à la cocaïne ou au crack. Mais c'est aussi celle de la mère de ce jeune homme qui victime d'un canular va carburer aux amphétamines faisant également office de coupes faim. Pour les deux, la chute sera terrible. L'un ressentant les effets du manque et l'autre qui plonge dans le délire complet. A ce jour, le film de Darren Aronofsky reste l'un des plus percutants au sujet de l'addiction aux drogues (en tous genres). Le regarder, c'est comme accepter de recevoir plusieurs uppercuts dans le bas du ventre. Certaines séquences sont à vous clouer sur le siège, pire encore: elle provoque un véritable malaise, un énorme dégoût. Mais là où ce cher Darren a fait une erreur, c'est qu'il ne suffit pas de proposer deux ou trois scènes à la limite de l'insoutenable pour espérer captiver un public. Sur le fond, «Requiem for a dream» avait tous les atouts, mais la forme laisse sérieusement à désirer (enfin à mon avis). Il y a quand même de longs moments où le film sonne creux, et ça ne pardonne pas. Même les prestations de Jared Leto, de Jennifer Connelly ou de Ellen Burstyn qui ont beau être très convaincants n'arrivent pas à faire passer correctement la pilule. Bien entendu, toute critique postée sur ce film ne peut être que subjective. Mon avis personnel: le propos est très juste, mais le film en lui même est surestimé.
Un chef d'oeuvre. Darren Aronofsky nous montre un bon thriller psychologique. Troublant, inattendu. Avec de très bons acteurs : Jared Leto, Jennifer Connelly, et Ellen Burstyn.
Enorme sensation lorsque je l'ai découvert au cinéma. je restais d'ailleurs sur la très bonne surprise Pi en video... Je me souviens encore de la musique phénoménale rythmant ce cauchemar éveillé qui ne ménage ni son spectateur ni son pouvoir, son emprise hallucinogène qui font presque ressentir dans la salle obscure les effets de la drogue submergeant les personnages à l'écran... On sort dévasté, envahi par des images qui restent en nous. Ne l'ayant pas revu depuis et restant sur la déception (relative) qu'ont causé chez moi les films qui ont suivi, je vais sous peu me replonger dans ce songe vénéneux histoire de m'assurer qu'il est bien fidèle à mon souvenir comme à l'oeuvre visionnaire d'Hubert Selby Jr.