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    Requiem for a Dream
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    2 199 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 septembre 2012
    Tout y est : les acteurs, l'histoire, les décors. Ce film est ahurissant et bouleversant. Tout cela m'amène personnellement à ne pas accepter certaines mauvaises critiques, même pas fondées. Les plans sont sublimes, la musique merveilleuse et qui reste dans nos tête longtemps, en bref un film qui restera a jamais gravé dans ma mémoire. Chef d’œuvre.
    Guimzy
    Guimzy

    169 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2013
    Si on veut faire référence au style dramatique de l'histoire du cinéma, Requiem for a Dream est le film à évoquer. Le jeu d'acteur est super, la régression de chaque personnage est marquante et émotionnelle, une bande son à en donner des frissons, un scénario bien mis en place, une magnifique mise en scène. Que dire d'autre, ce film m'a bouleversé et touché, c'est une perle cinématographique comme on en voit très rarement. Chapeau bas.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    121 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juillet 2015
    Je n'ai pas été passionné par le film mais je vois difficilement comment on peut faire un film plus édifiant sur le sujet. Les dix dernières minutes font froid dans le dos. La bande-son est l'une des meilleures et l'une des plus marquantes de l'histoire. Elle restitue à merveille la mélancolie et le désespoir. La mise en scène, on aime ou on aime pas, mais elle a le mérite d'être assez atypique avec ces plans en accéléré. D'ailleurs je critiquerais bien son côté répétitif mais je pense qu'il est présent dans le but de nous souligner la dépendance des protagonistes. Le jeu d'acteur de l'ensemble de la distribution est aussi formidable (Ellen Burstyn est exceptionnelle et volerait presque la vedette au couple Leto/Connelly) donc je ne saurais dire véritablement ce qui fait que j'ai eu tant de mal à entrer dans ce film. Le fait qu'il prenne son envol très très tardivement sûrement, et peut-être que c'est cette façon de nous montrer le quotidien de ces drogués d'une manière aussi réaliste avec un scénario poussif et sans fil conducteur véritablement définissable (bien que développant ces thèmes assez bien comme celui de l'utopie en plus de la drogue) qui fait qu'il soit assez difficile d'accès. Sinon je ne dirais pas que la première partie est useless (quoique certaines scènes le sont clairement comme cette introduction singulièrement chiante, longuette et pas crédible), c'est un plantage de décors, de bases (il en faut un) mais elle m'a franchement ennuyé. Bon, je suis obligé de lui mettre la moyenne pour son côté jusqu'au-boutiste dans sa vision pessimiste rarement vu dans une thématique pareille. Surtout quand le ton du dit film est extrêmement sérieux du début à la fin. Les détracteurs ont d'ailleurs beaucoup critiqué ce côté misérabiliste mélodramatique sur-appuyé, mais il n'est concrètement présent que très tardivement. Et c'est vrai que ça l'est sur cette fin mais ça a au moins le mérite de nous sortir de notre torpeur. Même si ce qui arrive à la mère semble assez exagéré, voir surréaliste. Film très difficile à noter. Cette œuvre n'est pas dénuée de qualité, ce n'est pas un mauvais film, mais c'est paradoxalement encore l'un de ces pitchs sur la drogue excessivement mainstream chez un certain public car anti-conformiste. Car quand bien même ça traite volontairement d'une minorité déviante sujette à l'extrême fatalisme pour mieux faire passer le message, (excepté la forme d'addiction initiale de la mère, beaucoup plus courante) il en découle une certaine forme d'identification des jeunes et des consommateurs (que ça soit à petite échelle ou grande) vis à vis des protagonistes. Il n'en rien pour moi, fort heureusement. Pour finir sur un point qui me parait essentiel à dire : attention de ne pas émettre un raisonnement erroné et trop hâtif sur ce qu'a voulu dire Aronofsky. Ce n'est parce qu'il nous montre le fatalisme d'un milieu qu'il nous dit que tous les consommateurs le subiront. Il ne généralise pas, il nous souligne l'extrême d'un point de vu seulement individuel et intimiste. Il nous montre comment une addiction, sous quelle forme qu'elle soit, PEUT, en mettant en exergue ses pires méfaits, détruire une amitié, des liens du sang familiaux, et conduire à la solitude. Après quand à savoir s'il enfonce des portes ouvertes... elles sont encore trop fermées pour trop de personnes je crois.
    Caine78
    Caine78

    6 716 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 novembre 2007
    Je dois avouer avoir beaucoup de mal à accrocher à ce "grand" réalisateur qu'est censé être Darren Aronofsky. Quelques années avant "The Fountain", qui brillait déja par son incompréhension narrative et son esthétique au final fatigante, Aronofsky semblait déja avoir mis ça avec ce "Requiem for a dream", plus qu'intéressant dans le fond, assez répugnant dans la forme. On pourra toujours alors dire que le but du film est d'être volontairement déplaisant pour éveiller les consciences, mais comment cela se fait-il alors qu'on reste sous le choc et impressionné après un film tel "Orange mécanique", et qu'on se demande quand va terminer ce Requiem for a dream", qui ne fait qu'amplifier notre mal de tête à chauqe évolution. Certaines scènes sont même épouvantables, et l'esthétique au final tape à l'oeil d'Aronofsky y est beaucoup, même si il faut lui reconnaitre que l'entreprise était courageuse. Mais à force de vouloir nous dégouter de notre société, c'est plutot de son propre film que l'on finit par être dégouté. Dommage pour les acteurs, tous formidables (mention spéciale à Jennifer Connelly, actrice trop rare et pourtant l'une des plus douées de sa génration.) Secouant certes, mais surtout déplaisant.
    Plume231
    Plume231

    3 893 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 février 2011
    L'exemple parfait du sacrifice total du fond pour la forme dans le cinéma actuel, avec "Requiem for a dream" Darren Aronofsky prend pour prétexte un sujet très grave, l'addiction à la drogue, pour juste se livrer tout au long du film à des effets cliquants, façon clipesque. Que le cinéaste joue éventuellement sur les effets de montage répétitifs pour mieux montrer le cycle infernal de la toxicomanie, pourquoi pas, mais le fait qu'il utilise des split screen et des accélérations, entre autres, de façon totalement injustifiée est une preuve très flagrante de l'absence totale de profondeur du film. Et ceci pendant 110 minutes, ça devient très vite énervant. Le cinéaste donne bien un faux-espoir d'arranger tout cela lors d'une scène filmant une conversation émouvante où le junkie interprété par Jared Leto parle d'offrir une télévision à sa mère. Mais au lieu de creuser cela, le réalisateur préfère retourner à ses effets de style à deux balles. A sauver deux éléments tout de même, l'interprétation d'Ellen Burstyn totalement remarquable et la musique en tout point magistrale. Pour le même sujet, je préfère très largement le film de Danny Boyle "Trainspotting" qui bien que loin d'être parfait était beaucoup beaucoup plus pertinent dans son propos.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2012
    Darren Aronofsky, grâce son don de plasticien visuel provocateur, nous permet d’assister à une vision originale et choquante de la dépendance à travers deux histoires: D’une part, une bande de jeunes junkies que le manque d’héroïne va pousser à des situations extrêmes et, d’autre part, la mère d'un d'entre eux, plus socialement dépendante, puisqu'elle marche à la télévision et aux coupe-faims. On obtient ainsi une morale visant à la fois les aspects superficiels et dangereux de la télé et le problème de la drogue. Le tout est présenté à travers une mise en scène aussi hallucinogène que les narcotiques que prennent les protagonistes, ce qui rend le film de plus en plus dérangeant oppressant. Des acteurs au talent énorme et la bande originale, une des plus belles depuis les films de Kubrick, contribuent à faire de ce film une œuvre culte.
    carbone144
    carbone144

    89 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    Très bon film. A couper le souffle après une première vision, mais pas le besoin de le revoir depuis lors. Certains pourront le trouver littéralement à vomir, mais en réalité il est plus absordable. Beaucoup de scènes sont implicites et l'explicite n'apparaît que sur la fin. C'est ce qui fait une capacité de choc de ce film. Il est techniquement inégal, opérant dans un style très particulier, surtout concernant le montage. La musique, omniprésente, est magnifique. Mais elle est aussi tellement connue et repassée à toutes les sauces hors du film qu'elle a quand même réussie à provoquer chez moi une certaine indigestion. A connaître bien évidemment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mai 2015
    Un ami m'avait fortement conseillé Requiem for a dream, et en effet, ce film est excellent. Beaucoup le comparent avec le non moins excellent Trainspotting, et lui reprochent de donner une vision trop simpliste de la drogue. Enfin, je ne vois pas trop quel autre message donner au film ! Aronofsky n'allait tout de même pas faire l'éloge de cette saleté ! Pour ma part, je pense que les deux films sont complémentaires, et qu'ils doivent être visionnés tous les deux : Trainspotting se base plus sur un ton humoristique (très noir), avec tout de même un message plein d'espoir, tandis que Requiem for a dream est un film sombre, dramatique et fataliste. Aronofsky met en scène quatre personnages dépendants de drogues diverses, et il montre lentement leur descente aux enfers. C'est d'autant plus horrible que ces personnages sont attachants, ils ne sont pas manichéens, ils font de grosses erreurs mais au final leur vie est tragique. Et c'est cet attachement aux personnages qui fait de ce film une œuvre extrêmement dure et puissante. La mise en scène est très...déstabilisante, car elle donne mal au crâne, ce qui est complètement voulu : on est dans la peau des personnages. Le montage est également particulièrement agressif, surtout lors des scènes où on voit les protagonistes "s'envoyer en l'air", les quatre acteurs sont excellents : Jared Léto, Ellen Burstyn, Jennifer Connelly et Marlon Wayans, je suis bluffé parce que leurs prestations sont impeccables. Enfin, je pense que ce film parvient à tous ses objectifs : il veut dénoncer la drogue, et je vous jure que vous n'aurez pas envie d'y toucher après, il veut nous mettre mal à l'aise, et même une heure après le film vous êtes mal à l'aise, il veut vous horrifier, pas de problème, la fin se suffit à elle même pour ça, et enfin il veut décrire le comportement des junkies, il le fait avec précision.
    Un film marquant, fort, sombre et qui n'épargne rien à son spectateur. Un indispensable.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 janvier 2009
    Typique du film à la mode, "Requiem For A Dream" tient de l'esbrouffe la plus totale, celle d'un petit malin qui, à la mise en scène a parfaitement compris quelles étaient les conventions actuelles qu'apprécient les critiques. Effectivement, Darren Aronofsky a en 2000 réussi le véritable tour de force de plaire en vidant son "oeuvre" de toute substance. Privilégiant une photo criarde et laide mais traduisant une certaine vivacité à une esthétique plus construite et cohérente, il nous assène une démonstration de ce que la technique peut aujourd'hui offrir. Pas mal sauf lorsque c'est gratuit, injustifié, fatiguant, bref publicitaire ! Car ce long-métrage suivant le parcours de quelques drogués tient son spectateur une petite demie-heure, le temps que le montage hystérique et répétitif perde de sa force d'illusion. La réalisation a opté pour des plans impersonnels que l'on peut retrouver dans les courts-métrages de n'importe qui, reliés entre eux par une vulgarité affligeante au niveau des choix de concordance. Bon, et après ? Peut-être le fond vient-il relever la forme ? Raté, plus moraliste tu meurs ! Bouh, la drogue c'est pas bien mais si on en prend c'est parce qu'on est désespéré, que l'on sombre dans la solitude et qu'on a pas d'avenir. La preuve c'est qu'à la fin ces junkies ont tous été punis par le bon dieu : on se retrouve avec une prostituée, un taulard, un amputé et une morte. Waouh, tu parles d'une révolution ! Bien sûr, afin que cette leçon passe bien, il faut insérer quelques séquences "chocs" (le final) bien que j'entende par cet adjectif un déluge de prises de vues niaises desquelles on ne voit ni ne ressent rien. Restent à sauver les acteurs (Jared Leto en tête) et la musique assez belle bien qu'elle aussi concluant vite sa boucle. En conclusion, "Requiem For A Dream" est dénué aussi bien de psychologie que d'une approche visuelle intéressante, c'est juste un effet d'annonce parmi d'autres. Pas de quoi s'enflammer...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 décembre 2019
    "Requiem for a dream" c'est une expérience à vivre, un film totalement à part qui nous entraîne avec lui dans les abysses de l'enfer, dans le précipice inexorable qui attends ce quatuor enferré dans un chemin sans issu. Cette chute, cette décadence est rigoureusement mis en scène avec cette musique sublime,entêtante, obnubilante marquée par ces cuivres puissants devenue au fil des ans éminemment culte. Tout simplement prodigieuse.

    La mise en scène est habilement orchestrée avec ses plans en plongée, contre-plongée, subjectif, la caméra qui gigote dans tous les sens quand ils font un méchant bad trip, les effets de lumières qui se font sur courant alternatif, tout est fait pour nous donner la nausée et s'imprégner de leur déchéance et c'est un pari réussi car ce film fait est déprimant.
    Plus leur chute s'accentue plus les plans s'enchaînent à une vitesse folle dans un brouhaha saisissant, le tout filmé d'une manière psychédélique pour nous shooter nous aussi spectateurs dans cette spirale destructrice.

    Aronofsky dénonce, pointe du doigt, met au pilori toute forme de dépendances, la drogue à en faire dégoûter un Junkie en sevrage. , la télévision, le développement personnel en mode Gourou et cette recherche de perfection inatteignable, la bouffe, la luxure ...

    Un film inoubliable dans le bon ou dans le mauvais sens du terme, mais qui à n'en pas douter ne laissera pas indifférent.
    Pour ma part, j'admire le travail accompli par les différentes équipes de cette oeuvre, l'ambiance étouffante qu'ils ont su instaurer avec brio et qui a permis à Daren Aronofosky (réalisateur) et de Clint Mansell (Compositeur) d'être mis en lumière très logiquement. Je n'ai donc pas de reproche spécifique à lui faire, mais je pense que c''est un film que je ne verrais qu'une seule fois tant il est dépitant et m'a laissé une impression désagréable sur la fin.

    3/5
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 mai 2012
    Verdict après avoir vu le si encensé Requiem For A Dream. Je garde juste le thème de Clint Mansell qui tue pour les bandes annonces ! Paye ton choix impopulaire mais en même temps le changement c'était maintenant.
    Nom de Zeus, mais il était temps Marty que je regarde ce flim qui n’est absolument pas un flim sur le cyclimse pour le coup !
    Il trainait dans ma vidéothèque depuis que la Terre est Terre mais moi-même je trainais des pieds pour le regarder, sentant la baisure et la masturbation intellectuelle à la vue du succès critique total du machin. 4/5 pour la presse et pour les spectateurs sur allociné, c’est définitivement louche et demande investigation. Surtout quand on sait que saint Fight Club tape 2,9 en presse sur ce même site ! Bref, il fallait quand même élucider ce mystère stupéfiant. Je décide donc pour me sustenter, plutôt que de regarder Bay ayF ayM TayVay et sa prioritay au dirayct, de matter la bête fabuleuse. Me voulala donc lancé dans un visionnage tout en déjeunant, une bonne salade mozzarella, des rillettes d’oies en intraveineuse, vous voyez le tableau, j’ajoute un petit verre de Coke et c’est parti sur les rails !

    Mais là au bout de 20 à 30 minutes, rien à faire, je m’ennuie… et pourtant je suis très bon public. Inquiet car inhabituel chez moi lors de films, je check les facteurs exogènes d’ennui traditionnel ou de mauvaise expérience : screener-check, version canadienne-check, position inconfortable-check, son de mauvaise qualitay-check, bruits ambiants-check, … Non rien à faire tout est optimal, y’a pas à chier ça vient du film, voyons ça. Bon déjà les personnages, très bons acteurs y’a pas à dire ils font ce qu’on leur demande d’être, mais alors par contre ils sont mal écrit, le charisme n’est pas là, osef de leur vie on ne s’y attache pas une seconde ! Mention spéciale à la vieille qui passe par tous les stades de la folie et qui nous emmerde avec sa robe et sa télé pour teubé (PLUS PLUS DE PASSION ! un peu comme les pubs LCL : Plus plus un p’tit peu plus un peu plus !). Non éventuellement les autres personnages pourraient être cool s’ils avaient été seuls et plus approfondis. La réalisation épileptique est insupportable, ce n’est pas parce que le film traite de la drogue que le monteur doit aussi se foutre des picouses dans ses deux bras gauches… C’est pas de veine, le résultat donne des scènes scindées n’importe comment et montées avec les pieds qui n’a donné d’autre choix à Clint Mansell de faire une BO « bruit de fond » avec des loops toutes les 2 min qui m’a fait faire une overdose acoustique. Mais c’est totalement loopé ? Mais oui puisque je te l’dis ! Aucune montée en puissance de la musique qui se ferait le miroir de la descente aux enfers des personnages, ça aurait pourtant été bien vu, enfin, bien entendu... Je m’attendais au moins à sniffer de la coke par les oreilles, mais je me suis fait duper par de la farine marque pouce que vous n’osez utiliser que pour vos soirées pâte à sel. (vous devriez essayer c’est très amusant)

    Mais voilà que j’entends déjà qu’au fond on crie comme des ivrognes : « t’as rien compris au film ! T’as aucune sensibilitay artistique ! Retourne voir Transformers ! » Alors d’abord je ne suis pas sûr que Optimus Prime se drogue LUI ! Et de deux je suis de ceux qui croient que l’art n’en est plus à partir du moment où la différence entre « art » et « merde » est trop ténue pour être claire. Là, le film pèche par trop d’aspects pour être selon moi de bonne qualité. Mais pour terminer sur une bonne note et comparer un peu voir qui c’est qu’a la plus grosse ; du même réalisateur : Black Swan est bon car bien monté et réalisé en crescendo avec l’aide posthume de Tchaikovsky, mais il reste un film à usage unique pour son côté dérangeant. Dans le même thème : Trainspotting qui traite du sujet de la drogue avec la classe habituelle de saint Danny Boyle, mon dealer préféré. Ca c’est de la bonne came ! T’ENTENDS ?

    Et surtout merci pour la drogue.

    spoiler: Ps : à la fin son bras meurt
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    40 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2023
    “Requiem For A Dream” est un précurseur du cinéma de Darren Aronofsky. Jared Leto, Ellen Burstyn et Jennifer Connelly endossent sûrement un des rôles les plus marquants dans leur vie de comédiens. Harry (Jared Leto) est insouciant, Marion (Jennifer Connelly) électrise les foules, Sara (Betta Burstyn) est une illuminée, tous les trois vont converger vers un même enfer.
    Le film, à mi-chemin entre dystopie et réalité, enchaîne les séquences à grande vitesse, avec un thème musical répétitif qui reste en tête, des plans très rapprochés sur les comédiens, il innove sur de nombreux points : le montage, le scénario qui se noircit au fil du temps, l’intensité des scènes, la douleur des personnages, une œuvre qui marque une génération et ne perd pas de sa superbe. On est happé par la tournure des événements et la terrible descente subite par nos protagonistes, une forme d’addiction s’installe avec celui qui regarde, de la même manière que le sont les comédiens avec “la substance”. D’ailleurs, le long-métrage parle de drogue au sens général car aucune n’est directement spécifiée et énoncée dans le film (à part vaguement les amphétamines). Impossible de quitter l’écran du regard, sur un thème musical qui prend une tournure grinçante sur le dernier quart d’heure de film, le final est un coup de poing en pleine face. Conclusion : un frigo ne m’aura jamais autant fait peur !
    C’est à la fin du film qu’on se rend compte qu’on a vécu une expérience, un peu hors du temps, le spectateur est happé par cette histoire et qu’il sera “plaisant” de voir à nouveau dans quelques années, tellement il est subversif et nous plonge dans un état que peu de film savent nous faire ressentir.

    C’est plus tard qu’on verra une descente au enfer du même acabit avec “Black Swan” de Darren Aronofsky, mais aussi “The Wrestler” avec un rapport à soi et au succès plus réaliste.
    pierrre s.
    pierrre s.

    430 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2014
    C'est bien plus qu'un film, Requiem for a dream, va au delà du cinéma. Grâce notamment à une réalisation inventive et un montage parfait, ce drame prend une dimension folle, et percute le spectateur en plein coeur et en pleine tête! Saisissant.
    pfloyd1
    pfloyd1

    129 abonnés 2 109 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2017
    Rare sont les chefs d’œuvre mais là, en voilà un ! Attention, l'histoire est assez glauque mais génialement interprété avec heureusement quelques touches de fantaisie, puisque nous vivons la descente aux enfers d'un couple très amoureux ..de l’héroïne. Joués à la perfection, les acteurs sont excellents, le film passe à toute allure tant on reste captivé par les événements qui précipiteront cette chute, le style et la réalisation des scènes sont impeccables, loufoques, hypnotiques. La musique, enivrante, respective dans les scènes les plus marquantes a le pouvoir de donner une véritable identité au film, une authenticité vraie, elle restera quelques temps dans votre tête. Enfin, peut être moins triste que le film Trainspotting (et sa célèbre bande son), Requiem for a dream reste une référence absolue dans le genre.
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    352 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    Très certainement le film le plus dérangeant et psychologique que j'ai été amener à voir. Le réalisateur nous expose ici, de manière très réaliste et triturée, l'univers malsain lié aux drogues quelles qu'elles soient et aux conséquences de leurs dépendances. Succinctement, c'est l'histoire de trois dealeurs animés par le désire que gagner le magot de leur vie en revendant leur marchandise. Une vie de bohème d'apparence envieuse mais toutefois très peu recommandable. En parallèle, la mère d'un des dealeurs entame un régime amaigrissant à la suite d'une convocation à un jeu télévisé (qui s'avèrera par la suite un canular). Très vite cette dernière eu recours à des méthodes peu orthodoxes, créant peu à peu chez elle, la dépendance et la démence la plus totale, s'imaginant déjà devant une foule en délire alors que son réfrigérateur prend des allures terrifiantes. A court d'argent, les dealeurs quant à eux entament une descente aux enfers vertigineuse les menant peu à peu à une déchéances morbide. En fait, chacun des personnages touchera le fond et ceux, de manière irréversible. Un fléau pourtant bien d'actualité, est présenté dans ce chef d’œuvre de la manière la plus magistrale qui soit car il nous est presque possible de ressentir les délires psychotiques de ces drogués. Une atmosphère glauque et triturée orchestrée par la BO philharmonique du grand Clint Mensell, apportant à la dureté des images, une puissance émotionnelle et sensorielle incroyable à tel point que le dernier quart d'heure est très difficile à assimiler. Je déconseille catégoriquement ce film à un publique trop jeune ou trop sensible car ce genre de drame pourrait en affecter certains. Au générique, on se retrouve étourdit, lessivé, tant le message est fort et explicite. Ce film est sans égale, le plus grand chef d’œuvre du cinéma dramatique: bienvenue dans mon top 10. 5/5
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