Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Raphaëlle Gr
2 abonnés
57 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 6 septembre 2022
#femalepleasure est un film ESSENTIEL !!! Un manifeste en faveur de l'égalité pour tous, sous forme de 5 témoignages entrelacés, sur les violences faites aux femmes dans le monde entier. A voir et à soutenir pour qu'il soit diffusé très largement !! Merci de recommander ce film à tou.te.s ! 🧡 Quel que soit votre genre ou origine culturelle, ce documentaire est très instructif et permet d'ouvrir la discussion sur de nombreuses questions sociétales importantes. A diffuser très largement !!
Le film vaut surtout pour son sujet passionnant et la diversité de ses intervenantes. L'œuvre analyse intelligemment le problème que TOUTES les religions ont avec la femme et le désir féminin.
doccumentaire ultra touchant sur les violence faites aux femmes dans de nombreux pays de sauvage (ceux d'affrique et inde) c'est ULTRA triste très touchant a en pleurer devant, les témoignages. les combat mené un grand espoir pour l'avenir.
Bel et puissant documentaire qui questionne les pratiques traditionnelles-religieuses ("naturales") dans nombreuses cultures. Un documentaire pour réfléchir. Hautement recommandé.
La plupart des gens ne savent pas exactement en quoi consiste l’excision, spoiler: Leyla Hussein nous le montre en utilisant de la pâte à modeler représentant le sexe féminin, ce n’est que de la pâte à modeler se dit-on, eh bien non ! Notre esprit imagine automatiquement ce qu’il voit comme étant réel, et c’est terrible, une onde de choc a traversé la salle et on se demande comment des gens peuvent-ils être aussi barbares. Ce documentaire parle de la condition de la femme en général, dans notre monde un peu macho. La religion bien entendu est le fer de lance du rabaissement des femmes, on apprend par exemple qu’en Angleterre la religion est encore très présente, qu’en France des familles profitent des vacances pour envoyer leurs enfants au pays et qu’elles en reviennent excisées, et ainsi de suite. Par contre le voile islamique n’est pas vraiment abordé, la religion juive orthodoxe en prend pour son grade et il y a de quoi, quand à la religion catholique, on connait les agressions sexuelles sur les enfants, eh bien pour les femmes c’est un peu la même chose, on cache ce qu’il ne faut cacher; un viol peut être considéré comme une erreur de la femme qui l'a subit.
Leyla Hussein est psychothérapeute et activiste et elle est l’une des cinq femmes qui témoignent dans le film. Elle nous a fait l’honneur d’être présente pour une discussion sur le sujet. Cette femme est absolument incroyable, et dans son genre on peut dire qu’elle assure grave, elle a un charisme pas possible et elle est sûre d’elle, j’admire sa détermination. Ce sont des femmes et des gens comme Leyla qui font avancer les choses. 4,5 étoiles et des encouragements.
Ce film appartient à une idéologie politique visant à redéfinir et actualiser l'assise du pouvoir en se fondant non plus sur la distinction entre nationaux et étrangers - la mondialisation rendant cette conception inopérante - mais sur un clivage homme-femme, utilisable à échelle planétaire et plus adapté aux nouveaux moyens de diffusion basés sur l'internet. En matiere d'organisation sociale et productive, la réalisation de cette doctrine entraînera une déliquescence de la famille et du couple, permettant une plus grande disponibilité de l'individu (suppression de la passion amoureuse) et une mobilité géographique accrue qui permettra une réduction du chômage frictionnel. La grande question qui surviendra à l'avenir portera sur la possession des enfants; la solution optimale étant de les recueillir dès la naissance au sein de services spécialisés et de les préparer dès le plus jeune à leur futur métier.
"#Female Pleasure" brosse cinq portraits de femmes. Deborah Feldman a dénoncé l’éducation ultra-orthodoxe qu’elle a reçue dans la communauté juive hassidique de Brooklyn. Vithika Yadav a créé l’ONG "Love Matters" qui rend compte des violences sexuelles dont les femmes sont victimes en Inde et promeut des relations entre les sexes plus consensuelles. Née en Somalie, aujourd’hui installée en Angleterre, Leyla Hussein mène campagne contre les mutilations génitales féminines. Rokudenashiko est une artiste plasticienne japonaise dont le travail vise à casser le tabou de la représentation du sexe féminin. On la suit durant le procès qui lui est intenté pour obscénité. Doris Wagner est une ex-moniale allemande qui a quitté les ordres après avoir été violée par son supérieur.
On se tromperait en allant voir "#Female Pleasure" pour percer – enfin – les mystères de l’orgasme féminin [Laissant entendre que ce film s’adresse aux hommes, la phrase que je viens d’écrire est scandaleusement genrée, me fait remarquer une femme qui m’est proche, qui dénonce pour faire bonne mesure l’emploi du verbe « percer » lequel fait peser le soupçon d’un fantasme de viol]. Il s’agit en revanche, à travers ces cinq portraits de femme, de faire un tour du monde du féminisme et de ses combats.
La caméra de la Suissesse Barbara Muller est bien sage qui filme tour à tour, par courtes séquences de cinq minutes, chacune de ces quadragénaires. Son documentaire montre cinq combats menés par cinq femmes de cultures et d’origines différentes. Elles se battent toutes à leur façon contre la religion, donnant à "#Female Pleasure" un parfum nettement anti-clérical. On pourrait le critiquer en contestant que le féminisme se réduise à ce seul combat. On pourra au contraire invoquer que, quelle que soit la latitude, il n’y a guère de religions qui ne reproduisent les schémas patriarcaux et n’infériorisent les femmes.
Sans doute les cinq combats ainsi décrits ne sont-ils pas sans lien. Chacune des héroïnes se bat pour la cause des femmes. Il existe clairement, pour utiliser une expression à la mode, une « convergence des luttes ». Mais le documentaire trop kaléidoscopique nous frustre d’une approche plus synthétique.
Très beau documentaire qui, à travers 5 pays, nous invite à suivre le parcours de 5 militantes pour le droit & la cause des femmes.
Leurs témoignages sont sidérants (victime de viol, d'attouchements, d'excision, du judaïsme radical ou encore de la liberté de penser et d'utiliser son corps comme bon lui semble), toutes sont des victimes du patriarcat ou de la société qui en est arrivée à oublier la place de la femme.
Victime de viol au sein de l'église, d'attouchements dans l'un des pays les plus dangereux au monde pour les femmes (en Inde, une femme y est violée toutes les 2h), d'excision (acte d'une extrême barbarie et d'un autre temps) qui,aussi surprenant soit-il, y est encore largement pratiquée à notre époque, l'emprise du judaïsme radical (aussi bien mental que physique), l'aberrante misogynie qui règne au Japon où l'on célèbre en grande pompe le "Kanamara Matsuri" (fête de la fertilité où le thème central est le pénis (où est la place de la femme ?) alors qu'au même moment, des juges s'indignent qu'une artiste performeuse fasse un moule de sa vulve et l'expose comme une oeuvre d'art (la vulve et les organes sexuels féminin ont été déclaré obscène par les juges).
Deux poids, deux mesures. Les femmes sont cantonnées à rester dans l'ignorance (la vulve, le vagin et tout ce qui s'ensuit sont tabou dans certains pays/religions car ce sont des sujets tabous, "sales", que l'on ne doit pas aborder. A contrario, parler du pénis et de la sexualité masculine n'a jamais gêné qui que ce soit.
Puissant, émouvant, touchant et tellement nécessaire pour comprendre d'où viennent tous les freins des femmes vis-à-vis de leur corps, désir, plaisir et sexualité ! Un film d'utilité humaine qui dénonce et inspire tout à la fois, des parcours de femmes fortes qui parviennent peu à peu à se réapproprier leur être, à voir sans hésiter !
Dans ce film, le plus beau est la puissance de ces femmes et de leurs témoignages qui nous explose doucement au visage pour nous toucher au plus profond de nous: l’humain. Enfin bref un film qui donne envie de faire des grandes phrases, parce qu’il est engagé, puissant et novateur!
C'est le portrait de 5 femmes à travers le monde qui témoignent des violences patriarcales dans leur culture, dans leur religion. Vous y apprendrez comment la femme, et le corps de la femme, y sont perçus et enclavés. Tout le monde y passe : la religion catholique en Europe, la religion juive aux États-Unis, la culture japonaise, les rituels africains, l'Inde...
@bruno.deruisseau, à ceux qui n'y voit que "la dénonciation d’un patriarcat ancestral mais incapable de la faire résonner avec ses manifestations plus contemporaines", je dirais : Le témoignage de ces femmes contemporaines traite d'un patriarcat ancestral vivant et bien ancré, puisqu'il a impacté violemment ces dites femmes, écho de bien d'autres. D'où ! des manifestations à travers le monde entiers pour dénoncer et dire stop à ces abus frontaux ou insidieux, et prendre enfin en main les enjeux de l'égalité des sexes. Alors quand on lit des critiques de ce genre cis, d’intellectuels (?), incapables de faire résonner l'oppression immémoriale des femmes avec le #metoo, on se dit que le chemin à parcourir est encore long.