Derniers Avis sur Roberto la douceur

Comme un autre critique l'a dit, ce n'est pas le meilleur des cinq films mexicains restaurés et ressortis récemment, notamment sur Canal. Ca évoque un peu la comédie italienne au début. On verrait Vittorio Gasmann dans le rôle du gigolo arnaqueur. Ca sombre ensuite dans le drame et le mélo moraliste. Le tout manque de rythme et d'humour, certaines scènes traînent en longueur. Pas grand chose à sauver à part les costumes d'époque de la pègre mexicaine, qui ressemblent beaucoup à ceux des gangsters nord-américains et une scène de danse.

La réédition de cinq films noirs de l'âge d'or du cinéma mexicain ( 1940-1950), permet de voir certains opus oubliés de réalisateurs qui oeuvraient en terre latino américaine.

'El suavecito" ( la traduction du titre par " le joli coeur" me semble plus appropriée que ce " Roberto la douceur ") tiré du surnom donné à un gigolo qui séduit les étrangères, mais amoureux d'une jeune femme qui le repousse par rigueur morale, n'est pas le meilleur des cinq longs métrages présentés.

On retiendra plusieurs parties chantées qui sont du meilleur effet, des rebondissements dans la seconde partie ( beaucoup plus réussie que la première) et le thème global, certes convenu, qui met en avant la récompense donnée à la vertu.

Les aficionados du cinéma du patrimoine ne le laisseront pas passer malgré ses quelques imperfections.