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FaRem
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3,5
Publiée le 12 septembre 2019
Chucky fait son grand retour en salles après plusieurs suites plus ou moins réussies sorties directement en DVD. Au lieu de faire un énième sequel, Lars Klevberg a décidé de faire un remake au film de Tom Holland. Un choix risqué surtout quand on voit la qualité de la plupart des remakes, mais un choix qui s'avère payant. Le réalisateur norvégien, qui a eu une année 2019 chargée avec également la sortie de son premier long-métrage "Polaroid", ne propose pas une copie conforme du film imaginé par Don Mancini. Il ne réinvente pas non plus l'histoire, ce ne serait pas un remake aussi non, mais il la modernise vraiment. On retrouve cette même poupée tueuse qui est impitoyable, mais dans notre société entièrement connectée, ce qui lui donne un avantage étant donné qu'elle l'est également. Parmi les changements, il y a l'origine de la transformation qui est plus simple et moins dramatique, surement pour gagner du temps, et les motivations de Chucky qui tue pour une raison bien précise. Le ton du film évolue également un peu, car si le film est bien violent, il est moins angoissant que l'original notamment parce qu'il y a plus d'humour. La première demi-heure, par exemple, est assez amusante. Je ne m'attendais pas à grand-chose et finalement je trouve que le réalisateur a réussi son coup avec un bon équilibre entre humour noir et violence. Au final, c'est un bon film et un remake qui n'a rien à envier à l'original qui est bien, mais pas non plus exceptionnel même si la nostalgie veut nous faire dire le contraire.
On a beau avoir toute la sympathie du monde pour lui, Chucky en était arrivé à un point de non-retour. Refusant de passer la main là où du sang neuf aurait fait un bien fou aux aventures de la poupée meurtrière (comme "La Fiancée de Chucky" en 1998), Don Mancini, son créateur et scénariste depuis le premier film, a condamné ces dernières années la saga à des DTV médiocres où les errements scénaristiques du bonhomme ont atteint une telle ampleur qu'il est devenu bien difficile d'espérer quoi que ce soit d'un nouvel opus sinon le plaisir inaltérable de retrouver la voix de Brad Dourif derrière les traits du petit tueur en salopette. Après un "Cult of Chucky" particulièrement lamentable où Mancini démultipliait Chucky dans la gêne générale (avec quelques apparitions de têtes bien connues en guise de fan-service facile), il devenait clair que la poupée et son créateur étaient à bout de souffle. Si on voulait revoir Chucky à l'oeuvre, il était temps de lui donner un sérieux coup de fouet ! Toujours aussi entêté quant au fait de ne pas lâcher la poupée qui a fait son succès, Mancini est parti de son côté créer une série lui étant dédiée et il a ainsi laissé le champ libre à une nouvelle ère de Chucky au cinéma induisant évidemment un passage obligé par la case reboot pour séduire les nouvelles générations...
Bon, évacuons déjà un des gros problèmes que la bande-annonce nous avait laissé entrevoir : oui, cette nouvelle poupée est affreuse, n'importe quelle entreprise qui sortirait un jouet avec un design pareil signerait son arrêt de mort immédiat ! Cette volonté de ne pas trancher entre la figure bien connue de Chucky et un changement radical a abouti sur une espèce de jouet à l'hybridité difforme censée être un produit que tout le monde s'arrache. Soit. Passé un petit temps d'acclimatation à l'apparence contestable de cette poupée, place à la relecture de ses origines ! Point de Charles Lee Ray ou de Damballounet ici, le futur Chucky est en réalité un appareil high-tech connecté dont l'intelligence artificielle est méchamment défaillante. D'ailleurs, toute la première moitié du film de Lars Klevberg va s'articuler autour de la construction de la personnalité du futur tueur. Là où le film d'origine l'établissait d'emblée et jouait avec les agissements de plus en plus nombreux dans l'ombre de la poupée possédée, "Child's Play" place rapidement le trouble animant ce Chucky électronique sous les feux des projecteurs et fait de son passage du côté obscur le point névralgique de son récit. Autant le dire, cette première moitié sera la moins convaincante du long-métrage. Si l'on est plutôt séduit par la modernisation des personnages d'Andy et sa mère dans un premier temps, l'arrivée de la poupée et de sa "construction" psychologique déviante qui va s'ensuivre va certes réserver quelques bons moments mais le film va donner le sentiment de toujours un peu patiner. On se retrouve à suivre une évolution inéluctable vers le meurtre qui elle-même est le fruit de situations très attendues de l'influence d'Andy et de son entourage sur la poupée. "Child's Play" tente de bien dynamiser tout ça avec de l'humour (trop inégal, aïe la séquence du sourire !) et de faire monter la sauce autour du basculement de la poupée mais, tant que Chucky ne devient pas ce qu'il doit être, le film sombre dangereusement dans la répétition, voire pire, vers l'ennui...
Alors que l'on commence un peu à désespérer, Chucky décide enfin de passer à l'action et entame la deuxième moitié du film de la meilleure des manières grâce à son premier "vrai" meurtre. Dès lors, "Child's Play" retrouve un second souffle indéniable : Chucky est de retour, les enfants ! Pas celui trop bavard et fatigué des derniers épisodes de la saga, non, on est bel et bien en présence du Chucky d'une époque que l'on croyait révolue et dont la perversité et les bons mots l'ont fait devenir la poupée la plus célèbre du cinéma d'horreur. Retrouvant parfaitement l'esprit des premiers épisodes, Lars Klevberg rend donc au petit meurtrier en plastique sa panoplie de nature particulièrement vicieuse et d'exécutions grandguignolesques qui ont fait sa force et, autant de le dire, on se met à diablement bien s'amuser ! Encore mieux, les capacités hors-normes de ce nouveau modèle lui offre désormais un terrain de jeu meurtrier bien plus immense dont Lars Klevberg s'empare aussi bien pour rendre hommage très astucieusement à la fameuse vue subjective du film de Tom Holland le temps d'une séquence qu'afin d'offrir un final prometteur (à moitié tenu) d'un carnage à la démesure de l'avidité sanglante de Chucky (car, oui, sans pour autant en faire couler des hectolitres, "Child's Play" se révèle assez généreux sur ce plan). On pourra regretter une résolution et un épilogue plus convenus mais l'essentiel est là : ce reboot a réussi, au moins partiellement, à renouer avec l'esprit originel de Chucky !
Bref, alors que tout le monde présageait sans doute le pire, ce reboot tient son pari de raviver les sources du mythe Chucky là où son propre créateur paraît les avoir oublié dans les derniers opus de la franchise. Évidemment, mieux vaut garder en tête les bonnes impressions de sa deuxième partie et fermer les yeux sur les faiblesses de la première ou même l'apparence hideuse de la nouvelle poupée, ce "Child's Play" a ses énormes défauts mais il a au moins fait le job, ce qui est somme toute peu fréquent dans cette époque cinématographique où les grands noms de l'horreur ressuscitent pour trop souvent disparaître à nouveau...
La franchise nous a donné au moins deux perles (Chucky la poupée de sang en 1990, La fiancée de Chucky en 1998) mais aussi des productions lamentables comme la malédiction de Chucky en 2013) Ici on serait plutôt dans la moyenne, l'idée de départ est amusante mais traine un peu à se mettre en place, Chucky ne devient vraiment méchant (et idiot) que dans la seconde partie qui se regarde sans déplaisir mais également sans passion, tout cela étant trop téléphoné. Le film a un gros problème de suivi narratif et on ne comprend pas toujours comment on passe d'une scène à l'autre. C'est dans l'ensemble assez moyen mais ça occupe les yeux.
Je m'attendais à un remake encore raté et j'ai trouvé le film vraiment sympa ! La poupée Chucky est mise ici au goût du jour : une sorte de poupée high-tech qui peut se connecter à tous les appareils technologiques et qui est bien sûr faite pour les enfants. Certains dérèglements vont donc la transformer petit à petit en poupée tueuse. Niveau visuel, la poupée est vraiment moche mais elle fait malsaine justement et colle donc au thème du film. Il y a une certaine forme d'humour noir, le film se veut drôle et gore, parsemé de petits moments de sursauts. Les acteurs jouent bien, surtout Andy, adolescent et héros principal du film. Rien d'original dans le fond mais je trouve que ce remake est pour ma part globalement réussi, et largement mieux que la poupée Annabelle si on reste dans le même registre. Très bonne surprise.
Ce film classé "horreur" m'a bien plu dans l'ensemble. C'est classique et cette poupée est vraiment affreuse. Rien de transcendant mais le film est efficace.
J'étais fasciné par Chucky quand j'étais gosse. Cette confusion entre le monde de l'enfance et cette violence perverse m'intriguait beaucoup. Ce remake, qui ignore tout de ses prédécesseurs discutables, réinvente le mythe en l'adaptant à notre époque. "Child's Play : La poupée du mal" n'est donc plus un simple jouet mais une intelligence artificielle dernier cri, ultra-connectée et populaire. A l'instar d'un bon épisode de "Black Mirror", une poupée mal configurée se rebelle jusqu'à avoir un comportement malveillant et incontrôlable. Ici, pas d'esprit de serial-killer enfermé dans le jouet mais une évolution beaucoup plus réaliste et plausible qui rend l'ensemble beaucoup moins prévisible et beaucoup plus terrifiant. Le scénario glisse très bien dans l'horreur, d'une façon logique et fluide. C'est une belle surprise d'avoir un développement qui ne se contente pas d'être bête et con. Cela n'empêche pas le film d'avoir son humour, ses scènes gores efficaces et ses personnages clichés... Malheureusement, le final fait abstraction de tous ses points forts qui précédent en expédiant en masse tous les travers, tous les jumps scares évités jusque là et baissent considérablement l'originalité de "Child's Play". Mais il y a de quoi se mettre sous la dent et être agréablement surpris. Dommage que la fin soit si banalisée.
Pendant près d’une heure, le spectateur se dit qu’il a sous les yeux l’un des remakes horrifiques les plus audacieux et ambitieux vus depuis longtemps, le film entretenant de façon quasi parfaite une tension à la fois angoissante et burlesque. Puis tout s’effondre. La parcimonie des effets cède la place au grand-guignolesque des plus déplorables : la clausule s’apparente à une séquence de torture porn vraiment malvenue où nous pouvons voir une mère meurtrie et ligotée, en pleine agonie, et son fils qui contribue, pour un temps, à la pendre. Là, nous ne rions plus. Et toute la construction mi comique mi horrifique jusqu’alors en règle disparaît, ne laissant en lieu et place qu’un empilement de scènes mal coordonnées et trop courtes. Child's Play : La Poupée du mal est une œuvre avortée, au potentiel évacué par facilité ou par nécessité technique ; nous ressentons les coupes effectuées pour réduire le film à une heure et demie, nous nous heurtons aux scènes ainsi accolées les unes aux autres, sans que le crescendo horrifique ne dispose de suffisamment d’espace et de temps pour se développer. Quoi qu’il en soit, c’est frustré que ressort le spectateur, conscient du vrai propos de fonds qui animait l’œuvre dans sa première partie : insérer une poupée déréglée dans un foyer lui aussi déréglé était une idée ô combien intelligente, idée augmentée par une dénonciation en creux des conditions de travail dans les usines étrangères en charge de réaliser les productions américaines. Car c’est toute une société qui se trouve malade, rongée par la violence endémique : la poupée n’est que le réceptacle de cette culture de la violence, et tend à devenir le bras armé d’un retour à la justice par le prisme des codes en vigueur. Ce discours, absent du Chucky originel, bénéficie en outre d’un parti pris esthétique qui donne naissance à des plans superbement composés. Le souci réside dans l’incapacité du film à repousser la fascination pour la violence qu’il dénonce ici, puisqu’il s’engouffre, en guise de clausule, dans les pires facilités du genre. Le massacre dans le magasin de jouets devait donner lieu à la grande scène cathartique et burlesque ; or, quelques petites minutes suffisent à la traiter… Child's Play se précipite et perd en subtilité ce qu’il gagne en bêtise. Reste une première heure superbe, à l’atmosphère renforcée par la géniale composition musicale de Bear McCreary qui mobilise bon nombre d’instruments aux sonorités étranges évoquant l’enfance (xylophones, accordéons, chœurs et bien d’autres).
Après avoir vu la bande annonce au moment de sa sortie je m’attendais à une totale catastrophe, et bien ce n’est pas le cas. L’avantage quand on s’attend à un raté c’est que l’on peut être agréablement surpris. Ce nouveau Child’s Play n’est pas vraiment un film réussi mais c’est plutôt un bon remake. Il ne se contente pas de faire un copier coller de l’ancienne version mais va explorer de nouvelles pistes. Je passerai rapidement sur le fait que Chucky soit aujourd’hui un jouet connecté pour qu’il fasse plus moderne, ce changement est même sous exploité de mon point de vue. Mais la modification la plus importante et la plus intéressante est dans la nature de la poupée qui n’est plus un Serial Killer dont l’âme a été transférée dans un jouet mais un simple dysfonctionnement, ici Chucky est une poupée qui veut juste jouer et faire plaisir à son propriétaire et qui va « écarter » tous ceux qui se dressent entre eux. L’idée est bonne et donne quelques passages intéressants car Chucky passe pour un enfant à qui on a pas donné de règles. Le film n’oublie pas d’être gore et drôle , la mort du beau père m’a personnellement beaucoup amusé. Après j’ai eu beaucoup de mal à me faire au design de Chucky fait en plus avec des CGi qui feront toujours moins d’effets, le film souffre de plusieurs incohérences trop grosses et de quelques Jump Scare grossiers. Mais l’esprit n’est pas trahi, je me suis moins amusé que dans un Chucky classique mais ça reste un assez bonne tentative.
Divertissement efficace qui trouve son rythme en assumant sons auto dérision et son côté série B. Chucky est plus drôle que flippant et ce n’est peut être pas si mal.
Pas de réelle plus-value scénaristique en faisant de Chucky une poupée sous intelligence artificielle piratée, d’ailleurs ce n’est pas très clair, on ne comprend pas trop les motivations de départ, et pas plus de réponses à la fin; cependant ce remake réussit à saisir l’essence d’une série B horrifique de qualité, juste ce qu’il faut de gore, d’ironie, de développement des personnages, avec un rythme plaisant et quelques moments de tension qui fonctionnent. La dernière partie manque par contre son apothéose malgré ses idées du tout-connecté, sans nécessairement chercher le carnage disons que tout cela reste trop sage, pour ne pas dire attendu, pourtant la température était prise, mais encore une fois je me demande si le réalisateur n’a pas tout simplement voulu rendre hommage au matériau de base, avec ses clichés et invraisemblances, tout en opérant ce petit détournement ancré dans son époque, et donc sans grandiloquence indigeste typique des nouvelles licences du genre. M’attendant au navet je suis agréablement surpris, même si au fil du film je me suis fait la remarque qu’il y avait sans doute encore mieux à faire pour rendre une copie rafraîchissante et ultra divertissante, mais c’est déjà pas mal.
" child's play : la poupée du mal " est un remake de chucky plutôt effrayant. En effet j'ai vu le film en version française et le doublage est assez raté et le jeux des comédiens semble approximatif cependant l'histoire tient en haleine jusqu'au bout avec sa dose d'humour noir et d'hémoglobine dénonçant indirectement les excès de la société de consommation et danger de l'intelligence artificielle.
un film d'horreur épouvante bien huilé avec tous les mécanismes de ce genre de film. la gentille poupée va devenir tout doucement de plus en plus méchante. un scénario pas trop original mais on ne s'ennuie pas une seconde.
Le reboot étant à la mode, c'est parti pour la nouvelle mouture de Chucky ! Quand bien même il n'y a plus beaucoup d'inspiration dans le cinéma en règle générale, il reste un petit peu de créativité et ce nouveau Chucky en profite pas mal avec des effets spéciaux plus qu'intéressants, rendant pour le coup un petit hommage à l'opus originel, malgré tout, l'apparence de la poupée est pour le moins ... étrange. La mise en place est assez longue et les acteurs plutôt bons, et ce qui commence comme une bonne blague tourne rapidement au cauchemar avec une poupée dévastatrice et sanglante. Grosse différence avec l'opus de 1988, point de fantastique et de possession mais un oeil assez sombre sur les dérives du tout connecté puisque la poupée n'est plus habitée par un tueur psychopathe mais a simplement l'intelligence artificielle défaillante. De l'humour, du sang et du suspens, au final on n'est pas dépaysé mais évidemment la surprise n'est plus là et on ne peut pas dire non plus que ce reboot fait oublier l'original, un intérêt limité donc mais un métrage pas mal et à voir dans l'ensemble.
Scénario machiavélique mais qui reste tout de même "gentillet" et plutôt prévisible. Dans l'ensemble j'ai trouvé ce film bon, le casting et la mise en scène sont efficaces, et c'est divertissant de bout en bout !
Un bon reboot qui a su se moderniser avec une poupée "High Tech " et non du "vaudou" comme dans l'original !! L'histoire est dans le même ton que l'original , moins effrayant mais très violent avec des scènes assez gore !!