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FaRem
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3,5
Publiée le 12 septembre 2019
Chucky fait son grand retour en salles après plusieurs suites plus ou moins réussies sorties directement en DVD. Au lieu de faire un énième sequel, Lars Klevberg a décidé de faire un remake au film de Tom Holland. Un choix risqué surtout quand on voit la qualité de la plupart des remakes, mais un choix qui s'avère payant. Le réalisateur norvégien, qui a eu une année 2019 chargée avec également la sortie de son premier long-métrage "Polaroid", ne propose pas une copie conforme du film imaginé par Don Mancini. Il ne réinvente pas non plus l'histoire, ce ne serait pas un remake aussi non, mais il la modernise vraiment. On retrouve cette même poupée tueuse qui est impitoyable, mais dans notre société entièrement connectée, ce qui lui donne un avantage étant donné qu'elle l'est également. Parmi les changements, il y a l'origine de la transformation qui est plus simple et moins dramatique, surement pour gagner du temps, et les motivations de Chucky qui tue pour une raison bien précise. Le ton du film évolue également un peu, car si le film est bien violent, il est moins angoissant que l'original notamment parce qu'il y a plus d'humour. La première demi-heure, par exemple, est assez amusante. Je ne m'attendais pas à grand-chose et finalement je trouve que le réalisateur a réussi son coup avec un bon équilibre entre humour noir et violence. Au final, c'est un bon film et un remake qui n'a rien à envier à l'original qui est bien, mais pas non plus exceptionnel même si la nostalgie veut nous faire dire le contraire.
La franchise nous a donné au moins deux perles (Chucky la poupée de sang en 1990, La fiancée de Chucky en 1998) mais aussi des productions lamentables comme la malédiction de Chucky en 2013) Ici on serait plutôt dans la moyenne, l'idée de départ est amusante mais traine un peu à se mettre en place, Chucky ne devient vraiment méchant (et idiot) que dans la seconde partie qui se regarde sans déplaisir mais également sans passion, tout cela étant trop téléphoné. Le film a un gros problème de suivi narratif et on ne comprend pas toujours comment on passe d'une scène à l'autre. C'est dans l'ensemble assez moyen mais ça occupe les yeux.
Après avoir vu la bande annonce au moment de sa sortie je m’attendais à une totale catastrophe, et bien ce n’est pas le cas. L’avantage quand on s’attend à un raté c’est que l’on peut être agréablement surpris. Ce nouveau Child’s Play n’est pas vraiment un film réussi mais c’est plutôt un bon remake. Il ne se contente pas de faire un copier coller de l’ancienne version mais va explorer de nouvelles pistes. Je passerai rapidement sur le fait que Chucky soit aujourd’hui un jouet connecté pour qu’il fasse plus moderne, ce changement est même sous exploité de mon point de vue. Mais la modification la plus importante et la plus intéressante est dans la nature de la poupée qui n’est plus un Serial Killer dont l’âme a été transférée dans un jouet mais un simple dysfonctionnement, ici Chucky est une poupée qui veut juste jouer et faire plaisir à son propriétaire et qui va « écarter » tous ceux qui se dressent entre eux. L’idée est bonne et donne quelques passages intéressants car Chucky passe pour un enfant à qui on a pas donné de règles. Le film n’oublie pas d’être gore et drôle , la mort du beau père m’a personnellement beaucoup amusé. Après j’ai eu beaucoup de mal à me faire au design de Chucky fait en plus avec des CGi qui feront toujours moins d’effets, le film souffre de plusieurs incohérences trop grosses et de quelques Jump Scare grossiers. Mais l’esprit n’est pas trahi, je me suis moins amusé que dans un Chucky classique mais ça reste un assez bonne tentative.
Scénario machiavélique mais qui reste tout de même "gentillet" et plutôt prévisible. Dans l'ensemble j'ai trouvé ce film bon, le casting et la mise en scène sont efficaces, et c'est divertissant de bout en bout !
Chucky se modernise mais l'ancienne poupée vient vite à nous manquer. Il y a pourtant du bon dans cette refonte et on s'en amuse volontier, mais n'oublions pas qu'il y eu meilleur épisode auparavant, s'amusant sans cesse de l'original à le rendre un jour amoureux. Un savoureux remake, très en place.
Divertissement efficace qui trouve son rythme en assumant sons auto dérision et son côté série B. Chucky est plus drôle que flippant et ce n’est peut être pas si mal.
Pendant près d’une heure, le spectateur se dit qu’il a sous les yeux l’un des remakes horrifiques les plus audacieux et ambitieux vus depuis longtemps, le film entretenant de façon quasi parfaite une tension à la fois angoissante et burlesque. Puis tout s’effondre. La parcimonie des effets cède la place au grand-guignolesque des plus déplorables : la clausule s’apparente à une séquence de torture porn vraiment malvenue où nous pouvons voir une mère meurtrie et ligotée, en pleine agonie, et son fils qui contribue, pour un temps, à la pendre. Là, nous ne rions plus. Et toute la construction mi comique mi horrifique jusqu’alors en règle disparaît, ne laissant en lieu et place qu’un empilement de scènes mal coordonnées et trop courtes. Child's Play : La Poupée du mal est une œuvre avortée, au potentiel évacué par facilité ou par nécessité technique ; nous ressentons les coupes effectuées pour réduire le film à une heure et demie, nous nous heurtons aux scènes ainsi accolées les unes aux autres, sans que le crescendo horrifique ne dispose de suffisamment d’espace et de temps pour se développer. Quoi qu’il en soit, c’est frustré que ressort le spectateur, conscient du vrai propos de fonds qui animait l’œuvre dans sa première partie : insérer une poupée déréglée dans un foyer lui aussi déréglé était une idée ô combien intelligente, idée augmentée par une dénonciation en creux des conditions de travail dans les usines étrangères en charge de réaliser les productions américaines. Car c’est toute une société qui se trouve malade, rongée par la violence endémique : la poupée n’est que le réceptacle de cette culture de la violence, et tend à devenir le bras armé d’un retour à la justice par le prisme des codes en vigueur. Ce discours, absent du Chucky originel, bénéficie en outre d’un parti pris esthétique qui donne naissance à des plans superbement composés. Le souci réside dans l’incapacité du film à repousser la fascination pour la violence qu’il dénonce ici, puisqu’il s’engouffre, en guise de clausule, dans les pires facilités du genre. Le massacre dans le magasin de jouets devait donner lieu à la grande scène cathartique et burlesque ; or, quelques petites minutes suffisent à la traiter… Child's Play se précipite et perd en subtilité ce qu’il gagne en bêtise. Reste une première heure superbe, à l’atmosphère renforcée par la géniale composition musicale de Bear McCreary qui mobilise bon nombre d’instruments aux sonorités étranges évoquant l’enfance (xylophones, accordéons, chœurs et bien d’autres).
un film d'horreur épouvante bien huilé avec tous les mécanismes de ce genre de film. la gentille poupée va devenir tout doucement de plus en plus méchante. un scénario pas trop original mais on ne s'ennuie pas une seconde.
Un bon reboot qui a su se moderniser avec une poupée "High Tech " et non du "vaudou" comme dans l'original !! L'histoire est dans le même ton que l'original , moins effrayant mais très violent avec des scènes assez gore !!
Le reboot étant à la mode, c'est parti pour la nouvelle mouture de Chucky ! Quand bien même il n'y a plus beaucoup d'inspiration dans le cinéma en règle générale, il reste un petit peu de créativité et ce nouveau Chucky en profite pas mal avec des effets spéciaux plus qu'intéressants, rendant pour le coup un petit hommage à l'opus originel, malgré tout, l'apparence de la poupée est pour le moins ... étrange. La mise en place est assez longue et les acteurs plutôt bons, et ce qui commence comme une bonne blague tourne rapidement au cauchemar avec une poupée dévastatrice et sanglante. Grosse différence avec l'opus de 1988, point de fantastique et de possession mais un oeil assez sombre sur les dérives du tout connecté puisque la poupée n'est plus habitée par un tueur psychopathe mais a simplement l'intelligence artificielle défaillante. De l'humour, du sang et du suspens, au final on n'est pas dépaysé mais évidemment la surprise n'est plus là et on ne peut pas dire non plus que ce reboot fait oublier l'original, un intérêt limité donc mais un métrage pas mal et à voir dans l'ensemble.
Ce film classé "horreur" m'a bien plu dans l'ensemble. C'est classique et cette poupée est vraiment affreuse. Rien de transcendant mais le film est efficace.
Ce remake du premier chucky n'arrive pas à égalité l'original , surtour pour celui l'ayant connu à l'époque. La poupée est moins bien réussi graphiquement que celle du film de 1989. Le point fort de cette nouvelle version est que le réalisateur à su s'adapter à l'évolution technique actuelle pour moderniser la poupée. Un remake plaisant mais dispensable.
Reboot de Jeu D'Enfant, premier film ayant lancé la franchise, Child's Play : La Poupée Du Mal, réalisé par Lars Klevberg, est un pari risqué mais plutôt réussi. L'histoire nous fait suivre une multinationale venant de relancer la production de Buddi, une poupée de haute technologie, qui devient rapidement un succès auprès des enfants du monde entier. Dans une usine de montage au Vietnam, un employé est blâmé, puis licencié par son supérieur hiérarchique. En représailles, l'homme manipule en secret la poupée qu'il assemble en désactivant toutes ses fonctions de sécurité avant de se suicider. Emballée, la poupée est expédiée à l'international. C'est à Chicago qu'elle va se retrouver. En effet, Karen offre sans le savoir à son adolescent malentendant Andy, le cadeau empoisonné. Ce scénario est plaisant à suivre tout du long de sa durée d'une heure et demie. On assiste à une intrigue offrant une nouvelle vision modernisée de Chucky, délaissant totalement le tueur Charles Lee Ray et sa volonté de possession. Le récit joue avec son époque en évoquant une poupée défaillante, ultra connectée. L'ambiance horrifique est bien présente de bout en bout et les scènes nous gratifient de morts brutales. Ce sombre récit est porté par des personnages appréciables, interprétés par une distribution convaincante comportant Gabriel Bateman, Aubrey Plaza, Tim Matheson, David Lewis ou encore Brian Tyree Henry. Seul regret au niveau des protagonistes, que l'handicap du jeune garçon ne soit pas exploité. Mais la véritable tête d'affiche est évidemment le meilleur ami pour la vie. D'autant plus que son comportement ambivalent le rendant parfois sympathique grâce à sa loyauté fait de lui un jouet plus nuancé. Les relations entretenues par tous ces individus sont réussies, notamment à la faveur de dialogues de bonne facture. Buddi est lui toujours aussi caustique et amusant lorsqu'il ouvre la bouche. Sur la forme, la réalisation de Lars Klevberg s'avère de qualité. Sa mise en scène évolue dans des environnements variés ayant un certain cachet. D'autant plus que la photographie soignée offre quelques plans marquants, notamment grâce aux éclairages. L'aspect de la poupée rousse est elle plus contestable. En effet, son allure n'est pas vraiment inspirée et il faut un certain temps pour s'habituer à son nouveau visage. Cet agréable visuel est accompagné par une b.o. très présente signée Bear McCreary. Ses compositions inquiétantes renforcent grandement l'atmosphère. De plus, la franchise parvient enfin à avoir un thème mémorable avec une chanson restant en tête. Cette nouvelle itération s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à Child's Play : La Poupée Du Mal, qui, en conclusion, permet de donner un souffle nouveau à la licence qui en avait grandement besoin, en produisant un long-métrage respectant l'esprit de la saga, tout en le transposant dans son époque actuelle.
Contrairement à ce que l'on pouvait imaginer, cette relecture du mythe de la célèbre poupée du mal est une réussite. Cette mise à jour de Chucky offre aux fans un retour aux sources satisfaisant. Le cahier des charges est rempli et le film se révèle assez rythmé et distrayant. Le réalisateur parvient à renouer avec l'esprit originel des premiers épisodes tout en le modernisant. Tous les ingrédients sont réunis pour un slasher réussi. Il y a un savoureux mélange de gore et d'humour noir. C'est un remake qui vaut la peine d'être vu.