"Hors normes"...2 associations travaillent ensemble pour accueillir des enfants/ados et adultes autistes avec tout ce que cela comprend dans la difficultés...
Quel film!!! J'ai vraiment aimé, on vit au jour le jour le quotidien de ces personnes qui tentent d'aider tout ces autistes malgré leur statut illégal (merci l'état de ne pas mettre les moyens pour avoir des centres pour les accueillir...) . Ketab et Cassel sont top dans leur rôle où ils font le max pour aider tout le monde au détriment de leur vie privée. On sourit, on est triste, on est content...on passe par toute les émotions tout au long du films et les presque 2h passe à une vitesse impressionnante, vraiment touchant bref un super film!
Un nouveau sujet grave, une même envie de concilier et rassembler et une fois encore sous la forme d'un feel good movie dont la qualité est au-dessus d'un peu près tout ce que le cinéma populaire français peut offrir.
On peut lui reprocher son angélisme humaniste (tous les accompagnants sont des saints en puissance) mais comment en vouloir à Hors-normes de célébrer la solidarité, les assoc' et les banlieues quand ils sont si peu nombreux à le faire.
J'aurai par contre préféré un scenario qui ne soit pas axé sur une recrue dont on sait dès le premier plan qu'il va spoiler: triompher des préjugés et de lui-même grâce au leadership de son responsable et dont la romance avec l'orthophoniste est aussi improbable qu'inutile, surtout lorsque alourdit par une BO tire-larme.
le film reste terriblement efficace capable d'assurer le spectacle et emporter le spectateur 2:00 durant sans temps mort, de donner un réel aperçu de la structure associative, éventuellement de l'autisme (mais finalement pas trop) et de faire naitre l'émotion.
Toledano et Nakache font partie de la crème des réalisateurs français. Ils le prouvent une fois de plus avec "Hors Normes" un film humain, bienveillant et profondément réaliste. Avec un véritable message, Vincent Cassel est excellent accompagné par un Reda Kateb tout aussi bon et le reste du casting qui suit. Ce n'est pas un film qui est là pour critiquer le manque d'action d'un parti ou autre, mais simplement de témoigner de la réalité et de montrer ce métier humain. Malgré tout, il y a un gros point négatif dans tout ça, c'est au niveau des histoires amours. Le film essaye à plusieurs reprises d'en mettre en place, notamment entre Dylan et Ludivine et entre le personnage de Vincent Cassel et la soeur d'un des enfants. Puis d'un seul coup, aucune nouvelle, rien, ces histoires ne vont nulle part. Donc je ne vois pas l'intérêt de mettre en place une romance pour ne pas l'exploiter.
En observant les critiques je m attendais à un film avec un peu de contenu, d émotions sur un sujet sensible de l autisme ... Kateb et Cassel sont crédibles dans leur rôle, il relève ce film. Malheureusement le scénario manque d ambition, ça reste assez plat. La dimension communautaire est insérée pourquoi pas ? Mais cela n apporte pas grand chose à ce film qui semble passer à côté d un message, dommage.
Le duo de réalisateurs signe une nouvelle fois une oeuvre à contre-courant d’une grande sensibilité, mais surtout très juste. Une justesse que l’on retrouve dans l’interprétation et dans les dialogues, subtils, jamais mélodramatiques. L’humour est aussi au rendez-vous, manié avec pudeur.
S’il fallait un mot pour résumer ce long-métrage, ce serait sans doute «humanité». Un cri du cœur édifiant.
Film porté par un rythme incroyable . Reda Kateb et Vincent Cassel au top et un film sur l’autisme et sa prise en charge institutionnelle qui évite les clichés , réaliste et qui donne de l'espoir. C'est rare .
Ce film est une espérance. Cassel et Kateb sont impressionnants de maîtrise. C est beau c est triste et joyeux à la fois. Merci pour du vrai bon cinéma.
Séance de rattrapage, merci la crise sanitaire et la fermeture des cinémas. Ce film dépeint le quotidien de deux associations non agréées prenant en charge les cas les plus complexes d’autisme, des cas ne trouvant pas de place dans les structures classiques et agréées. Toledano et Nakhache, le duo super bankable de la comédie française depuis « Intouchables », flirtent avec la comédie dramatique depuis quelques films. Mais, on ne se refait pas, toujours en mode feel good movie. et même sur ce film encore plus social que les précédents. Donc on ne s’embarrasse pas de nuances et on efface tout ce qui pourrait complexifier le propos et le rendre moins consensuel ; surtout qu’ils se font ici le relais de deux de leurs amis dont l’histoire romancée est relatée au travers de ce film. C’est un film commercial, sincère mais un peu roublard tout de même. Roublard, là où « Rain man » affichait le ton, celui-ci avance bien masqué. Leur film a malgré tout un mérite majeur, celui de tirer le signal d’alarme sur le sort réservé aux handicapés dans notre pays prônant pourtant l’inclusion. La sédation et l’enfermement coutent moins que l’accompagnement et la pris en charge. Loin des regards, l’affaire est réglée. Si la conclusion est maladroite et sirupeuse, Toledano et Nakhache aux manettes, ce film ne fait pas d’erreur majeure et parvient malgré tout à faire l’amalgame entre sérieux et comique. Et au-delà des comédiens amateurs, le casting est parfait avec Reda Kateb égal à lui-même et un Vincent Cassel maitrisant à merveille ce contre-emploi. Et content de voir à nouveau Hélène Vincent. Vu avec notre fils de 12 ans ½, il a permis d’avoir un échange sur la prise en charge du handicap et les différents formes de handicap… Et c’est l’atout principal du film, une thématique à pouvoir partager en famille. tout-un-cinema.blogspot.com
Pour leur nouveau film, après le handicap et le migrant clandestin, Toledano et Nakache tentent de conjuguer comédie populaire et réalisme semi-documentaire à travers l’observation d’une association qui s’occupe des jeunes autistes trop gravement atteints pour qu’ils puissent rester au sein de leurs familles ou bénéficier à long terme d’une structure officielle adaptée. Si ‘Hors normes’ ménage de petits instants de tension ou de romance, il repose sur une structure suffisamment souple pour qu’on puisse plutôt le considérer comme une somme un peu bordélique de sous-intrigues et de vignettes pédagogico-dramatiques, qui met à l’honneur ceux qui gèrent ces assoces corps et âme, au point de mettre leur vie privée entre parenthèses, et les jeunes banlieusards en déshérence qui les assistent, qui trouvent dans l’accompagnement des personnes autistes une manière de sortir de la spirale d’échecs qu’ils ont connu jusque là. On aura critiqué le fait que les autistes ne constituent que la toile de fond qui permet de sanctifier l’action de ces héros des temps modernes : pourtant, deux d’entre eux au moins peuvent prétendre au statut de personnages principaux et ‘Hors normes’ a pris a pris le risque de faire jouer des acteurs confirmés aux côtés de personnes souffrant réellement de handicap, afin qu’il en résulte une alchimie inédite et qu’on ne puisse reprocher à certains comédiens de se livrer à de l’actor’s studio de mauvais aloi. Toledano et Nakache n’esquivent de rien de la difficulté de travailler avec un public aussi particulier, imprévisible, épuisant, parfois violent mais, soucieux de ne pas se couper du grand-public auprès duquel ils souhaitent faire oeuvre utile, ils savent administrer une petite dose d’humour quand elle est nécessaire. Oeuvre populaire et grand-public dont le processus de fabrication témoigne d’une envie d’acquérir une certaine respectabilité auprès d’un public plus exigeant, ‘Hors normes’ a été diversement reçu par la presse comme par les associations liées à l’autisme. Pourtant, il me semble que l’objectif de dévoiler une réalité pas très confortable sans pour autant plomber le moral du spectateur susceptible de zapper et d’aller regarder Christian Clavier sur TF1 est amplement atteint, tout comme la démarche militante assumée du duo : rappeler que si les associations comme l’Escale ou la Voie des Justes (dont les alter-egos existent réellement en France) ne sont pas “légales”, au sens où elles ne sont pas subsidiées par l’état, ne répondent pas aux normes élaborées par des armées de petits fonctionnaires et recourent à un personnel qui n’est pas forcément formé pour affronter cette situation, elle ne font que combler un vide, celui d’un Etat qui a failli dans sa mission de protéger certaines catégories de citoyens et a laissé livré à eux-mêmes des malades en situation de souffrance extrême mais qui ne rentrent dans aucune des cases qui leur permettrait de bénéficier d’une reconnaissance officielle de la part des services de santé français.
Toledano et Nakache tapent encore une fois dans le mille avec ce drame sociétal fort et léger en même temps grâce à cette touche d'humour incomparable. C'est très plaisant tout du long, l'émotion est évidemment au rendez-vous et comme d'habitude avec le duo de réalisateurs depuis Intouchables notamment, on passe rapidement du rire aux larmes sans que l'ensemble soit racoleur ou justement tire-larmes, ça sonne juste, point barre. Il faut dire également qu'ils savent choisir leurs comédiens, le duo Cassel/Kateb excelle et fait des merveilles, ce n'est évidemment pas une surprise mais on peut tout de même le souligner. Enfin, les gamins et les seconds rôles sont également très bons. J'ai passé un bon moment, tout en émotion et pour le coup, j'ai l'impression d'en avoir appris beaucoup sur les troubles évoqués ici. A ne pas manquer, assurément.
quel beau film , cette scène où les autistes sont sur scène en train de danser , bravo à l' équipe qui l' a tourné en plus on est vraiment dans la réalité des budgets alloués aux structures médico sociales pour les adultes handicapéss et on voit l' engagement du personnel pour s' occuper d' autistes lourds
La preuve que le cinéma français est capable de faire des films grand public de qualité. Un sujet pas si facile abordé d'une très belle manière, avec humour et subtilité. Reda Kateb et Vincent Cassel sont extraordinaires.