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Votre avis sur Hors Normes ?
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Christoblog
Reconnaissons d'abord à Toledano et Nakache d'avoir eu le mérite d'utiliser leur notoriété pour mettre sur le devant de la scène un sujet délicat et a priori peu porteur : l'absence de lieux adaptés pour gérer les cas les plus lourds d'autisme, et le dévouement absolu dont font preuve les animateurs d'associations que l'on voit à l'écran.
Il est renversant (et formidable) de voir des salles UGC bourrées de bouffeurs de pop-corn se figer silencieusement à la vue des tribulations de Joseph et Valentin.
En ce qui concerne le cinéma, le film vaut surtout pour deux points : l'interprétation phénoménale de Vincent Cassel (un acteur que j'aime détester, mais qui est ici formidable d'humanité) et son aspect documentaire, qui donne à voir le travail quotidien des accompagnateurs d'une façon particulièrement vivante.
Pour le reste, Hors normes n'est pas exempt de quelques défauts : une musique envahissante et un peu trop tire-larmes par moment, quelques facilités de scénario inutiles (par exemple la romance entre Dylan et la jeune orthophoniste, jouée par Lyna Khoudri, formidable dans le récent Papicha). Mais ces quelques défauts ne pèsent pas bien lourds si on les met en balance avec l'extrême utilité du film, son efficacité immédiate et l'énergie qu'il dégage.
Il est renversant (et formidable) de voir des salles UGC bourrées de bouffeurs de pop-corn se figer silencieusement à la vue des tribulations de Joseph et Valentin.
En ce qui concerne le cinéma, le film vaut surtout pour deux points : l'interprétation phénoménale de Vincent Cassel (un acteur que j'aime détester, mais qui est ici formidable d'humanité) et son aspect documentaire, qui donne à voir le travail quotidien des accompagnateurs d'une façon particulièrement vivante.
Pour le reste, Hors normes n'est pas exempt de quelques défauts : une musique envahissante et un peu trop tire-larmes par moment, quelques facilités de scénario inutiles (par exemple la romance entre Dylan et la jeune orthophoniste, jouée par Lyna Khoudri, formidable dans le récent Papicha). Mais ces quelques défauts ne pèsent pas bien lourds si on les met en balance avec l'extrême utilité du film, son efficacité immédiate et l'énergie qu'il dégage.
Décidément, ce duo n'a pas son pareil pour délivrer des comédies justes, touchantes et drôles. Une œuvre forte et humaniste, portée par deux immenses acteurs et une pléiade de seconds rôles parfaits.
shindu77
C'est un bon film dans l'ensemble. C'est long métrage traite d'un sujet sensible, les enfants autistes. Si l'histoire se révèle être pertinente et intéressante sans oublier le jeu des différents acteurs et avec en priorité les deux acteurs principaux, il manque un petit quelque chose film pour le rendra exceptionnel . Je trouve que cela pêche un peu d'un point de vue réalisation.
Le duo de réalisateur Nakache-Toledano propose une nouvelle plongée dans deux mondes inconnus mais qui se rapprochent : les jeunes perdus de la cité qui aide des handicapés avec un passif plus ou moins important que la société a rejeté.
Nous passons par toutes les émotions devant ce magnifique film qui fait du bien et nous fait relativiser sur ce qui nous entoure.
Hors Normes ne serait pas le même film sans la participation des deux acteurs principaux :
- Vincent Cassel qui campe à merveille ce responsable d'associations qui essaie de trouver des solutions pour tout le monde mais dépassé par ce qui l'entoure.
- Reda Kateb tout en force tranquille qui encadre une équipe de jeunes de cité.
Ces deux équipes d'exclus se confrontent et se soutiennent durant tout l'histoire.
L'un des meilleurs films de l'année 2019.
Nous passons par toutes les émotions devant ce magnifique film qui fait du bien et nous fait relativiser sur ce qui nous entoure.
Hors Normes ne serait pas le même film sans la participation des deux acteurs principaux :
- Vincent Cassel qui campe à merveille ce responsable d'associations qui essaie de trouver des solutions pour tout le monde mais dépassé par ce qui l'entoure.
- Reda Kateb tout en force tranquille qui encadre une équipe de jeunes de cité.
Ces deux équipes d'exclus se confrontent et se soutiennent durant tout l'histoire.
L'un des meilleurs films de l'année 2019.
Sous ces airs de drame chiant, Hors Normes parvient à captiver grâce à l'appui de personnages forts et touchants incarnés au plus juste par des acteurs très justes, notamment Reda Kateb qui après sa performance dans l'incroyable "le chant du loup" nous montre son niveau de jeu.
Hors Normes n'évite pas des choix de réalisation parfois douteux et une fin artificielle et tire larmes qui gâche quelque peu une histoire captivante qui évite (au moins en partie) les clichés des productions françaises habituelles.
Hors Normes n'évite pas des choix de réalisation parfois douteux et une fin artificielle et tire larmes qui gâche quelque peu une histoire captivante qui évite (au moins en partie) les clichés des productions françaises habituelles.
Intéressant mélange d'humour et de drame. Une réflexion sur la société qui fait sourire de manière différente.
tixou0
En termes de racolage et de propagande vivre-ensembliste, les deux liés au rose bonbon, ce "Hors normes" passe en effet toutes les limites ! Comment ce pauvre brouet a-t-il pu "faire" Cannes (hors compét'), et être "nominé" dans plusieurs catégories aux Césars ? Voilà qui donne la mesure du degré de nullité où est tombé le cinéma français..... On pourrait, côté casting, sauver Hélène Vincent (la mère d'un des protégés de "Bruno"), Vincent Cassel (le Bon Samaritain, juif pratiquant qui fait bon ménage avec les Musulmans de cités...) et Catherine Mouchet (médecin aliéniste).... Mais cela ne peut suffire à mettre un simple point, de consolation.... Le duo Toledano/Nakache persiste dans le mélo tous azimuts - là, en surfant de façon roublarde à nouveau sur le handicap - après "Intouchables", mental (x - fausses - nuances d'autisme pédiatrique) - ni un honnête documentaire, ni une fiction propre.... à fuir !
Hors Normes, un film souvent drôle et tendre, mais certainement pas léger. Un film coup de poing; politique, humain et qui met sur la table un problème que personne ne veut voir, dont personne ne veut entendre parler et qu'aucune volonté ne vient résoudre ... aucune, non, il existe des associations, avec souvent l'aide de bénévoles, qui s'occupent d'enfants, adolescents et adultes handicapés que les institutions publiques dédiées ne sont pas en mesure de prendre en charge dans de bonnes conditions. Les réalisateurs Toledano et Nakache ce sont inspirés d'associations existantes, de personnages réels, de situations réelles en transposant et adaptant dans la fiction l'action du Silence des justes, et le Relais Ile-de-France.
Ce types d'associations, aux pratiques parfois amatrices, parfois rattachées à des groupes new-age, ésotériques ou confessionnels sont critiquées, mais elles remplissent une fonction qui soulage énormément de familles et de patients, si on les critiques, qu''ont leur substitue un équivalent professionnalisé et encadré, sans enfermement, ni sédation, ni maltraitance, ni aggravation de l'état. La dérive institutionnelle est clairement pointée par le film. Un cinéma engagé.
Un duo complice formidable entre Vincent Cassel et Reda Kateb. Des personnages attachants. Un très bon travail de casting des acteurs autistes, une superbe prestation de leur part, notons celle de Benjamin Lesieur dans le rôle de Joseph.
Plaisir de retrouver Alban Ivanov dans son registre de naïf adorable.
Une réalisation proche de l'action, parfois un petit peu trop avec des cadrages trop serrés, des caméras instables poursuivant le personnage et une musique parfois agressive, faite d'un "bruit sec" accompagnés d'autres "bruits" additionnels dans quelques scènes. Ces artifices ne sont pas utiles, le film se suffit à lui même et nul besoin de nous envoyer des "bruits" anxiogènes ou de déstructurer le cadre pour enfoncer le clou.Nous comprenons la gravité du sujet.
Le reste est impeccable, on est dedans et avec eux et on prend bien conscience, grâce à ces équipes multiculturelles et dévouées, du problème de société soulevé. Ce film suffira-il à faire évoluer la situation ?
A l'heure où on acclame les personnels soignants et où l'affaiblissement de la santé publique se révèle au grand jour, le film sort à point.
Ce types d'associations, aux pratiques parfois amatrices, parfois rattachées à des groupes new-age, ésotériques ou confessionnels sont critiquées, mais elles remplissent une fonction qui soulage énormément de familles et de patients, si on les critiques, qu''ont leur substitue un équivalent professionnalisé et encadré, sans enfermement, ni sédation, ni maltraitance, ni aggravation de l'état. La dérive institutionnelle est clairement pointée par le film. Un cinéma engagé.
Un duo complice formidable entre Vincent Cassel et Reda Kateb. Des personnages attachants. Un très bon travail de casting des acteurs autistes, une superbe prestation de leur part, notons celle de Benjamin Lesieur dans le rôle de Joseph.
Plaisir de retrouver Alban Ivanov dans son registre de naïf adorable.
Une réalisation proche de l'action, parfois un petit peu trop avec des cadrages trop serrés, des caméras instables poursuivant le personnage et une musique parfois agressive, faite d'un "bruit sec" accompagnés d'autres "bruits" additionnels dans quelques scènes. Ces artifices ne sont pas utiles, le film se suffit à lui même et nul besoin de nous envoyer des "bruits" anxiogènes ou de déstructurer le cadre pour enfoncer le clou.Nous comprenons la gravité du sujet.
Le reste est impeccable, on est dedans et avec eux et on prend bien conscience, grâce à ces équipes multiculturelles et dévouées, du problème de société soulevé. Ce film suffira-il à faire évoluer la situation ?
A l'heure où on acclame les personnels soignants et où l'affaiblissement de la santé publique se révèle au grand jour, le film sort à point.
T-Tiff
"Hors Normes", le nouveau film d'Eric Toledano et Olivier Nakache, est présenté comme une comédie. Nous nous attendions donc à voir une nouvelle version d'"Intouchables", avec ici un focus sur une association s'occupant d'adolescents autistes. Et pourtant l'humour, bien présent dans leur précédent film, disparaît largement ici pour prendre un accent plus dramatique. Pour faire simple, on pleure plus qu'on rit devant le film. Ce n'est pas un mal, et nous apprécions à quel point les réalisateurs maîtrisent le sujet qu'ils abordent, certaines scènes prenant même l'aspect d'un documentaire. Soulignons également l'excellente performance de Vincent Cassel et de Reda Kateb, mais également de tous les adolescents les ayant accompagnés lors du tournage. Avec parfois trop de bons sentiments, "Hors Normes" nous emmène à découvrir un sujet poignant, qu'il traite avec une légère touche d'humour mais surtout beaucoup de sincérité.
Hors norme montre l'autisme mes quand il vont dans le monde réel ils les vois comme des monstres et même quand ils vont au travail les patrons ne se souci pas de leur problème donc les écoles ou les instituts devrai leur dire
Sur un sujet plutôt casse-gueule, le duo d’Intouchables parvient à viser juste une fois de plus. Ils parviennent notamment à nous faire rire, puis à nous émouvoir, parfois au sein d’un même plan. Certes, tout ceci est très écrit, mais leur démarche peut finalement s’apparenter à celle d’un Ken Loach. Il est sans doute dommage d’avoir recours à des têtes d’affiche pour faire passer le message. Mais c’est sans aucun doute le prix à payer pour que le thème soit abordé dans un film vu par le plus grand nombre. Il s’agit donc d’un cinéma à vocation sociétale, avec ses grandeurs et ses limites. En tout cas, celui-ci fait partie des bons crus.
« Hors Normes », c’est un sujet lourd, des héros du quotidien et leur sacerdoce. C’est surtout une expérience très enrichissante pour le spectateur. A l’heure où de nombreuses associations se battent pour le bien-être animal, peut-être que davantage de gens devraient se préoccuper du bien-être des humains qui sont « hors normes » au sein d’associations elles aussi « hors normes » ? Les acteurs sont tous formidables et les situations montrent bien l’investissement nécessaire 24h/24, les coups physiques et psychologiques reçus et le peu de place pour la vie privée. Etonnamment, ces travailleurs de l’ombre, membres d’associations, eux, ne font pas grève pour se plaindre de la pénibilité de leur travail et revendiquer une retraite anticipée… Le film est aussi l’occasion de montrer que l’on peut « intégrer » sa kippa sous une casquette et plus globalement représente une belle leçon de vivre ensemble en France. D’ailleurs, « Hors Normes » regorge de beaux messages, comme l’adaptation des jeunes de banlieue au monde du travail, servis par des dialogues tirés au cordeau. Eric Toledano et Olivier Nakache se construisent pour l’instant une belle filmographie sans fausse note.
Beau film. Je ne peux pas bien expliquer pourquoi, mais j'ai été très ému. C'est la magie du cinéma.
Hors Normes m'a vraiment convaincu.
Le sujet est difficile (finalement, la thématique est assez peu présente dans le cinéma et à part Rain Man, peu de films sur l'autisme sont connus), et le film arrive à prendre par l'émotion grâce à des personnages (qu'ils s'agissent des autistes ou des éducateurs) très attachants. Le propos est plutôt juste et la vie avec les handicapés mentaux que l'on voit à l'écran correspond à une triste réalité bien peu visible.
Le film n'évite pas le mélodrame et le pathos mais j'ai du mal à voir comment il pourrait faire autrement. De plus, il arrive à apporter de la légèreté grâce au personnage de Joseph dont les mésaventures dûes à son besoin d'appuyer sur tous les boutons qu'il a à portée sont tout de même très amusantes.
Le duo Cassel – Ketab marche très bien. Vincent Cassel, cantonné souvent aux rôles de sales types ou de voyou (à l'image de Mesrine, son rôle sans doute le plus mémorable) arrive à complètement faire oublier les autres personnages de sa filmographie et est impeccable en éducateur complètement désintéressé. Reda Kateb est lui aussi toujours aussi juste dans son interprétation. Les autres acteurs, notamment autistes, sont eux, très naturels dans leur jeu.
Après le génial Intouchables et l'excellent Samba, le duo Olivier Nakache – Eric Toledano confirme qu'ils sont sans doute les meilleurs réalisateurs français de leur génération pour aborder avec émotion les thématiques les plus sensibles.
Le sujet est difficile (finalement, la thématique est assez peu présente dans le cinéma et à part Rain Man, peu de films sur l'autisme sont connus), et le film arrive à prendre par l'émotion grâce à des personnages (qu'ils s'agissent des autistes ou des éducateurs) très attachants. Le propos est plutôt juste et la vie avec les handicapés mentaux que l'on voit à l'écran correspond à une triste réalité bien peu visible.
Le film n'évite pas le mélodrame et le pathos mais j'ai du mal à voir comment il pourrait faire autrement. De plus, il arrive à apporter de la légèreté grâce au personnage de Joseph dont les mésaventures dûes à son besoin d'appuyer sur tous les boutons qu'il a à portée sont tout de même très amusantes.
Le duo Cassel – Ketab marche très bien. Vincent Cassel, cantonné souvent aux rôles de sales types ou de voyou (à l'image de Mesrine, son rôle sans doute le plus mémorable) arrive à complètement faire oublier les autres personnages de sa filmographie et est impeccable en éducateur complètement désintéressé. Reda Kateb est lui aussi toujours aussi juste dans son interprétation. Les autres acteurs, notamment autistes, sont eux, très naturels dans leur jeu.
Après le génial Intouchables et l'excellent Samba, le duo Olivier Nakache – Eric Toledano confirme qu'ils sont sans doute les meilleurs réalisateurs français de leur génération pour aborder avec émotion les thématiques les plus sensibles.
le film est plaisant mais on sent quand même que Vincent Cassel porte le film a lui tout seul car sans lui le film serait assez fade.
film qui parle du monde de l autisme
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