Waves
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Aurélia Joy
Aurélia Joy

6 abonnés 17 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 novembre 2020
J'ai eu les larmes aux yeux quand le film s'est terminé. C'est par hasard que je suis tombée dessus. Je ne m'attendais à pas grand chose et pourtant...je ne connais pas le réalisateur mais je trouve qu'il a réussi le pari de montrer l'enfer et comment on lutte pour le surmonter et que un seul moment de folie peut détruire plusieurs vies. La descente aux enfers de Tyler m'a profondement touchée. Un jeune qui avait pourtant la vie parfaite, une future carrière d'athlète devant lui a tout gaché en un claquement de doigt. Il avait tellement de pression qui pesait sur lui que cette pression a eu raison de lui...ce film est un véritable diamant qui nous montre que les happy end ça existe pour ceux qui continue d'y croire... Un chef d'oeuvre
Acidus
Acidus

761 abonnés 3 754 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 juin 2022
Quel grand écart entre "Waves" et "It comes at night", le précédent long métrage de Trey Edward Shults. On passe certes d'un film d'anticipation horrifique à un drame mais c'est surtout dans la qualité d'écriture et de la réalisation que l'on remarque le gouffre qualitatif entre ces deux films.


Si ce drame ne présente guère de surprises dans son scénario ni dans les thématiques abordées, il se distingue toutefois largement par une incroyable réalisation. Tout y est soignée, inventif avec une sublime photographie et une excellente BO. Cette forte touche stylisée n'anesthésie aucunement les émotions ressenties qui sont ici extrêmement importantes et présentes.


Beau, riche en émotions, bien incarné par les acteurs, ce drame américains au message (il faut le dire) fortement évangélique est une pépite. Ne passez pas à côté.
Hotinhere
Hotinhere

607 abonnés 5 089 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 20 février 2022
Un drame familial puissant et captivant, transcendé par une mise en scène hypnotisante, même si le réal a tendance à se regarder un peu trop dans la glace, et porté par une interprétation remarquable. 3,25
Michael R
Michael R

110 abonnés 1 299 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 28 mai 2024
"Waves" impressionne par sa maîtrise : réalisation, effets, propos, acteurs et bande son sont excellents. L'œuvre est en 2 parties distinctes et complémentaires, riche et rare, elle scanne l'âme humaine dans ses forces et faiblesses, dessine l'ascension vers un drame et le chemin de la résilience, le regard sur la fragilité de la jeunesse et le poids de l'éducation sont d'une justesse et d'une beauté inouïes.
Zoumir
Zoumir

68 abonnés 1 043 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 août 2021
Difficile de critiquer objectivement Waves sans rentrer dans les détails. Cette critique est à éviter si vous n'avez pas vu le film et si vous voulez le découvrir pleinement. Car revenir sur ce qui m'a touché et plu dans cette histoire n'est possible qu'en faisant la lumière sur une histoire simple mais pourtant riche.

Il m'a fallu être encore une fois séduit par Trey Edward Schults pour me rendre compte, après 3 films, que le microcosme familial était au cœur de ses œuvres. Si le propos était évident dans son premier film, Krisha, il ne m'est apparu que rétrospectivement pour It comes at night, après le visionnage de sa troisième livraison Waves. Une chronologie à rebours des âges de la vie puisqu'après la tentative de rédemption d'une personne âgée et la surprotection d'un père quarantenaire, c'est une jeunesse gonflée par les possibilités qui se dévoile à nos yeux.

C'est dans un tournoiement perpétuel que Tyler, jeune afro-américain, nous est présenté, tout en légèreté et en euphorie sous le soleil de Miami. Souriant, chantant, sa petite amie à ses côtés, il se dégage de ce moment somme toute banal, un bien-être et une volonté sans faille de profiter de la vie.
Dès cette introduction rythmée et léchée à l'imagerie presque trop belle, Trey Edward Schults réussit, en quelques mouvements incessants de caméra, à nous décrire Tyler, sa vie effrénée et presque trop parfaite. Beau, gentil, sportif, pianiste, épanoui, ses amis, ses parents, sa petite amie, son cadre de vie, le sport, la lutte dans laquelle il semble placer tous ses espoirs et qui lui crie haut et fort l'invincibilité de sa jeunesse. Tout semble lui sourire, parfait "quaterback" des comédies lycéennes américaines qu'il est. Mais ce ciel bleu presque artificiel à perte de vue ne peut pas durer. Ce quotidien fait de victoires ne peut être que temporaire et c'est par la relation qu'il entretient avec son père, lors de brefs échanges illustrant une paternité aimante mais exigeante que naissent doucement les vagues qui s'amplifieront avant de venir s'écraser sur le rivage.

Car sous son rendu édulcoré baigné de couleurs vives et passé au lense flare, derrière cette bande originale atmosphérique, suintement des émotions des personnages à travers leur peau, Waves est avant tout un drame, un drame aussi visuellement accrocheur que destructeur qui va se jouer en 2 mouvements dans une narration fluide mais surprenante.

Doucement, au fil d'évènements qui viennent émailler le récit et écailler le vernis de son existence, on assiste à la perte de repères de Tyler qui ne sait pas où trouver l'aide dont il aurait besoin.
Et c'est une blessure physique qui va venir ébranler toutes les certitudes du jeune homme pour mettre en exergue la pression jusqu'alors supportable de sa relation avec son père. Ce sont des mots incitant perpétuellement à l'excellence mais aussi des regards durs face à la douleur, c'est une empathie complètement étouffée, des encouragements absents dans la défaite qui mettent le film sur les rails d'un chaos intérieur jusqu'à l'irréparable. La montée est progressive, maîtrisée et on sait qu'elle n'aboutira sur rien de bon. Le monde de Tyler se disloque et il ne fait que lui emboîter le pas. Il rumine, encaisse, refoule, cache et s'isole avec le sentiment préalablement suggéré de n'avoir personne sur qui compter. Et lentement, lesté de la peur de décevoir, le cadre familial initialement si bienveillant devient pour lui une cellule dans laquelle il se mure.
Ce qui est perdu l'est définitivement.
Sur fond de liesse, alors que le bal de promo si représentatif du système scolaire américain fait rage, ce qui aurait du être l'apogée d'une année parfaite pour lui devient le catalyseur de toutes ses désillusions.
Le film atteint alors un premier pic après une longue séquence qu'on pourrait qualifier de course poursuite veine entre une famille et un inévitable dérapage. La chute est impitoyable et glaçante, presque irréelle sous les lumières floues des gyrophares. Le procès qui s'en suit ne se limitera qu'à la sentence, piège tendu par Schults qui fait fit, à l'image de son personnage, de tous ce à quoi nous venons d'assister. La détresse de Tyler, les responsabilités de son entourage, les circonstances qui aurait pu servir à sa défense, tout est abandonné pour un verdict assomant. La détresse de sa famille, de sa belle-mère particulièrement, nous prend aux trippes au son de ces râles de douleur. Et ce qui sonne comme une conclusion n'est finalement que le début de ce deuxième mouvement consacré cette fois à la timide et jusqu'ici effacée sœur de Tyler.

Car après l'acte, ce sont ses conséquences sur une famille brisée et ses membres qui vont s'exprimer à travers les yeux et le visage fermé et mutique d'Emily. Comme Kelvin Harrisson Jr. qui incarne son frère, l'actrice Taylor Russell McKenzie nous offre une partition toute en nuances pour faire perdurer le climat pesant avant de s'en affranchir doucement. Gérant à sa façon les répercussions de l'acte de son aîné, elle s'emmure à son tour et l'étau qui nous restreint peine à se desserrer. Les évènements précédents, couplés à une atmosphère rancunière et haineuse en scroll infini nous empêchent de croire pleinement en un après faisant fi de tout ce à quoi nous venons d'assister, comme si une fois au fond, la seule option était d'y rester.
Pourtant, comme elle, au rythme de ses choix et des circonstances, au rythme de ces vagues imprévues, on va reprendre peu à peu confiance, la caméra tournant de nouveau comme pour nous affirmer que oui, on a retrouvé l'état de bien être du début. La boucle et bouclée et même si le final s'avère un peu plus téléphoné, il n'en reste pas moins nécessaire pour finir de colmater les failles.

Et au bout de ces 2h15, nous voilà séduit. Sous sa virtuosité narrative et sa plastique léchée, pour une histoire finalement simple, Waves puise sa force dans ce qu'il nous fait ressentir et dans la manière dont il nous prend doucement au piège de nos multiples émotions. Trey Edward Schults affirme en trois temps qu'il est un réalisateur que j'attendrais impatiemment car après m'avoir touché, puis fait frémir, il réussit à m'émouvoir au travers des événements traversés par ses personnages. Un beau film tant sur le fond que sur la forme qui vous entraîne vers les abysses avant de vous ramener difficilement à la lumière.
aldelannoy
aldelannoy

45 abonnés 349 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 juin 2020
La pire chose en art est de se demander ce qu'a voulu dire l'artiste. Or l'intention d'auteur n'a aucun intérêt alors que compte au contraire ce qu'il a dit, fût-ce malgré lui. Parfaitement réalisé et interprété, avec une esthétique irréprochable, ce film montre deux destins dont le premier est un échec tandis que le second réussit. Il se trouve que le garçon perd là où la fille gagne mais, au-delà de cette circonstance, le scénario distille les chances qui ouvrent à la réussite et celles qui conduisent à l'échec.
Agnes L.
Agnes L.

182 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 22 juillet 2023
Quelle prétention pour le réalisateur Shults de se croire capable d'intéresser des spectateurs pendant 2h17 avec un scénario si mince ! Les jeux de lumière n'apportent rien à une histoire familiale tirée par les cheveux et mélodramatique par moment. Heureusement que la famille n'a que deux enfants car c'est déjà interminable et la seconde partie est d'une banalité sans nom. Le seul moment de qualité est le dialogue entre le père et sa fille mais vous vous serez peut-être endormi avant.
Georges P.
Georges P.

77 abonnés 852 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 juin 2020
Formidable film qui renouvelle une façon de mettre en scène au service de comédiens remarquables. Très esthétique et avec une bande son puissante. Remarquable !
L'Info Tout Court
L'Info Tout Court

422 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 23 mars 2020
Waves est une nouvelle très bonne pioche de A24. Si l’issue du voyage pourra être attendue, le voyage en vaut la peine, nous proposant 2 tranches de vie capturant des sentiments complexes, avec une grâce admirable !
romain31000
romain31000

11 abonnés 15 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 23 décembre 2019
La bande annonce est vraiment intense et prenante. Malheureusement le film n'est pas totalement à ma hauteur ou alors que pendant la première heure.
Fêtons le cinéma
Fêtons le cinéma

723 abonnés 3 174 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 12 juin 2020
Waves travaille son récit par vagues sonores et chromatiques, les destinées individuelles fluctuant au gré du vent, au fil des révélations et des bouleversements qui soufflent dans le film une vitalité de chaque instant. La caméra saisit une urgence, le montage l’articule à une autre, à des autres par le biais de fondus magnifiques avec noir ou jeux de couleurs, superposition de motifs. Trey Edward Shults signe une œuvre chorale à la fois fluide et heurtée, pensée comme un diptyque dont chacune des parties se reflète en miroir inversé l’une de l’autre : de mêmes mouvements de caméra accentuent ces phénomènes d’échos, telle la rotation à 360 degrés dans la voiture. C’est le flux et le reflux des vagues, la destruction et la reconstruction d’une identité individuelle et familiale : comment retrouver une harmonie ? combler l’absence ? comment être la sœur d’un monstre ? comment aimer ainsi souillée ? qui aimer ? Le long métrage s’ouvre sur une liberté qui se conditionne peu à peu ; il se referme sur une ouverture du champ de perception du monde, évolution traduite à l’image par un rétrécissement puis un élargissement du cadre. Entre ces deux mouvements, des êtres se croisent, se heurtent, chutent et se séparent. S’aiment aussi. Car Waves est avant tout un grand, très grand film d’amour. Un amour de dernier instant, un amour balbutiant, presque de débutant, qui explore un nouveau continent à chaque baiser donné ou ravi. Un amour plus fort que tout, capable de pardonner, capable de tuer. Voilà un thème éculé, certes, mais doté ici d’une puissance de mise en scène apte à le raccorder à sa vigueur première. Waves nous écrase et nous emporte pendant plus de deux heures ; ses eaux sont âpres, usées, colorées par le sang et le deuil ; ses eaux sont celles d’un baptême grâce auquel personnages et spectateurs recouvrent ensemble une humanité à fleur de peau, constamment sur le point de vaciller mais dont la force et le maintien touchent au sublime.
dark-ricochet
dark-ricochet

7 abonnés 19 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 31 août 2020
Sous-estimé. Ce film est une oeuvre sous-estimé. À sa sortie tout le monde attendais un "Moonlight bis" mais c'est un film totalement différent qui nous est présenté.
"Waves" est une oeuvre émotionnelle et sensorielle et complètement unique dans son genre.

Le film est coupé en deux parties. La première partie est la destruction, la seconde partie est la guérison : elles ne sont pas opposés mais bien complémentaires. Le cauchemar de la première partie du film sert en grande partie à renforcer la puissance de la seconde partie.
Car beaucoup ont loupé le but du film. Du début à la fin Waves nous parle d'humain. C'est un film qui nous apprend à aimer et à pardonner (sans pour autant tomber dans la niaiserie).

Car le réalisateur/scénariste (Trey Edward Shults) s'intéresse réellement à ses personnages. On s'attarde sur leurs émotions, ce qu'ils peuvent ressentir et les musiques, sons et effets visuels viennent nous immerger totalement dans ce récit.

Les acteurs sont superbement bien dirigé (je regrette néanmoins le personnage d'Alexa Damie un poil superficiel)
Mention spéciale pour l'ensemble de la famille qui nous livrent une performance incroyable.

Ce film finira culte. Foncez le regarder !
Silence ça tourne
Silence ça tourne

25 abonnés 188 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 avril 2020
Après It comes at night, Trey Edward Shults revient avec un film totalement différent sur la forme et le genre. Son obsession de mettre en avant l'humain est toujours présente. On suit les péripéties d'une famille aisé aux Etats-unis. Trey Edward Shults se concentre sur l'intime de ses personnages et arrive à tous les faire exister. Il met au centre des différents personnages l'amour dans ce qui y'a de plus fort mais aussi de destructeur. On retrouve aussi la thématique du pardon. Le film prend son temps et sa structure narrative originale et sa durée de 2h14 font qu'on peut décrocher parfois, et qu'on ressente des longueurs. Pour raconter cette histoire, le réalisateur américain nous livre une mise en scène parfois planante, élégante (dont certains mouvements de caméras rappelle Malick). Il aligne les idées de mise en scène et de montage et retranscrit l'état psychologique de ses personnages avec aussi une photo extrêmement soignée.
Pas toujours maîtrisé dans son rythme et sa structure, Waves est un film fort et puissant sur l'amour dans tous ses aspects avec des acteurs sensationnel. Trey Edward Shults est un réalisateur vraiment surprenant et à suivre.
Simon Bernard
Simon Bernard

162 abonnés 599 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 novembre 2022
Waves est un film surprenant qui a un rythme et un découpage singuliers. Les acteurs, l'image et la musique parviennent à imprimer une certaine ambiance, réussie. Des longueurs de temps en temps à noter.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 11 octobre 2020
Ce film n'a aucun interet ce film, je ne comprends pas qu'il puisse avoir de si bonnes notes (7.5/10 sur IMDB, 3.5+ ici). Aucun fil conducteur. 2 histoires sans lien. Inutile.
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