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aaber
30 abonnés
376 critiques
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5,0
Publiée le 6 novembre 2007
Mais quel régal ! On n'a pas le droit de passer à côté d'un tel petit bijou d'humour, de peinture de moeurs d'une certaine classe de la société américaine ! Joseph L. Mankiewicz signe un chef-d'oeuvre ! A Masterpiece, Joyce, pas le master of a piece !
Chaînes Conjugales est un chef d'oeuvre qui n'a pas pris une ride. Cette comédie qui dépeint l'american way of life avec férocité est traité avec un second degré et un esprit sarcastique qui font toujours autant mouche aujourd'hui. L'interprétation est parfaite, la mise en scène et les dialogues sont étincelants. Un des meilleurs films de Mankiewicz.
Un jeu de cache cache amoureux au travers de trois flash back savoureux! Un dialogue habilement ciselé qui permet de donner toute sa force à une interprétation de haut niveau! La rivale jamais montrée est plus forte que les trois femmes qui se sentent perdues devant des hommes volages auprès de leur fantasme!
Splendide comédie de mœurs autour du blues et des doutes de trois femmes au foyer. Un film que le créateur de « Desperate housewives » à dut voir en boucle, sans en retenir la profondeur. Le discours de Kirk Douglas qui oppose l’art et l’éducation à l’abrutissement des masses par la pub est un des multiples moments savoureux du film. Un des plus beau longs métrages de Mankiewicz.
Desperate Housewives avant l'heure !! Mankiewicz signe là l'un de ses plus grands films. Un scénario parfait qui fait la part belle à l'intelligence, des dialogues étincelants, des portraits de femmes ciselés au scalpel, une mise en scène inventive avec en prime cette voix off qui vient rehausser l'intérêt du film... Que dire de plus ? Chaînes conjugales est un vrai petit bijou, salué comme il se doit par le tout Hollywood. Un grand film.
Trois amies femmes accompagnent un groupe d'enfants pour un grand pique-nique d'une journée entière, sur un île isolée. Juste avant de partir, elles reçoivent d'une de leur amie un lettre les informant qu'elle part refaire sa vie avec le mari de l'une d'elles. Mais lequel ? Alors chacune des trois femmes se remémorent des séquences de leur vie de couple (en 3 flash-back) Très bon film de Mankiewicz, tout en finesse et raffinement dans les sentiments et les situations de la vie de ces trois femmes. De très bons dialogues, une grande vérité dans le discours et le comportement de chacune d'elle. C'est une comédie en fait mais avec une analyse profonde de l'âme féminine. La fin, surprenante et heureuse, clôt aimablement ce film de grande qualité.
Ce qui séduit d'emblée lorsque l'on découvre le cinéma de Mankiewicz, c'est la sophistication de sa trame scénaristique et son l'inventivité pour ce qui est de la construction de son récit, souvent emmaillé de flashs back, de superpositions temporelles , de voix off. Pour peu que l’on s’attache d’avantage au travail de mise en scène comme clé de voute de l’expression cinématographique, le film à l’occasion d’une seconde vision apparait surtout comme un drame bourgeois assez conventionnel bien que gentiment corrosif ,soutenu par la robustesse ,l’élégance de son dispositif et l’interprétation gracile de ses trois comédiennes.
Une comédie subtile et intelligente, genre quasi-disparu (on peut penser néanmoins à Little Miss Sunshine pour l'aspect étude de relations familiales au travers d'un évènement cocasse). Des acteurs tous brillants (Jeanne Crain est particulèrement impressionnante), un découpage en flashback d'une maîtrise absolue, une mise en scène en verve (la caméra se rapproche du couple par à coups de la même façon que l'homme se rapproche de la belle autour de la table du restaurant). Le film est basé sur le principe de l'arroseur arrosé, sur le thème de la manipulation. Les trois femmes manipulent et exploitent les hommes de façons différentes, mais elles se sentent en danger face à Addie Ross, la voix off, femme fatale qui semble comprendre bien mieux qu'elles leurs époux et être leur modèle de femme idéale. L'élément déclancheur du film provoquera remise en cause, soupçons... et flashbacks permettant de mettre à nu les faiblesses des différents couples de manière brillante. Peut-être peut-on regretter le dénouement assez attendu, et également les relations entre les 3 femmes, moins travaillées que les relations de couple. Mais c'est du chipottage, le film est excellent.
Un bon film, qui au début peine toutefois à prendre ses aises et à devenir enfin réellement captivant. Mais une fois les personnages et l'intrigue solidement établis, j'ai pris plaisir à suivre les tourments des trois héroïnes, affolées à l'idée de perdre leur mari. Si certains couples sont plus captivants que d'autres, le personnage interprété par Linda Darnell est remarquablement bien joué. Le jeu du chat et de la souris entre elle et son soupirant, de même que le rôle de l'argent qui interfère dans les relations amoureuses sont bien dépeints. Le film est comme souvent chez Mankiewicz assez sombre, désabusé, mais ce grand cinéaste s'en tire par une pirouette finale qui redonne espoir dans la vie (de couple). Assez bon film, donc.
Mankiewicz met en scène avec la grande subtilité qui le caractérise cette comédie sur les rapports sociaux en s'interressant aux troubles conjugaux de trois couples. Un scénario intelligent, un découpage très fin, des acteurs attachants, tout est réuni pour un divertissement sans failles. Le film n'est pas sans évoquer la série Desperate Housewives (intérêt pour les personnages féminins, peinture de la banlieue aisée, chronique des tragédies du quotidien et même voix off d'un personnage absent).
Joseph L. Mankiewicz prend appui sur le conformisme de la classe moyenne américaine pour mieux égratigner les obsessions de celle-ci. Ici, le mariage est analysé comme vecteur d'ascension sociale. Élégamment et finement écrit, le scénario de Chaînes conjugales se montre solide, rigoureux et intelligent. Ce film de la fin des années 40 jouit également d'une narration moderne et limpide. Le récit s’effectue en partie en voix-off et s’organise autour de trois longs flashbacks qui se font écho. Chaque flashback voit son propos concentré sur l'une des trois principaux personnages féminins. Cette stratégie de narration permet au final un bel approfondissement de la psychologie de chaque protagoniste. Chaînes conjugales présente également l’intérêt de voir évoluer Kurt Douglas dans un rôle éloigné de ses interprétations usuelles.
J'ai bien aimé le concept de la femme fatale qui envoûte les maris de ses amis et qui par la même occasion les rend folles et provoque chez elles une violente prise de conscience les poussant à faire une sorte de travail psychologique sur elle-même. On ne voit jamais Addie Ross ce qui renforce encore plus le côté mystérieux de la personne. La réalisation est pas mal et le scénario de base est solide donc forcément le film se tient. Les acteurs jouent bien et par conséquent on a un film qui tient parfaîtement la route même si ce n'est pas ce que j'ai préféré dans tous les films que j'ai vu. J'espère ne pas l'oublier trop vite.
Un classique totalement dans le vrai loin d'être totalement inutile à la vision & qui ne jouit pas de ce fameux Blanc et Noir puritain et un peu facile: Pour nos amis manquants de conversation...
Un scénario malin et un brin pervers. Une femme qui attise tous les désirs masculins et toutes les jalousies féminines, mais que l'on ne verra jamais à l'écran. Une observation ironique de la vie de couple à travers trois flash-back et trois portraits de femmes obsédées par l'ascension sociale. Adaptant un roman de John Klempner, Mankiewicz structure habilement un film psychologique à suspense, en jouant sur une belle gamme de tons : caustique, nostalgique, sentimental. Certains dialogues, très aiguisés, confèrent à ces Chaînes conjugales une élégance cruelle. Voici ce que François Truffaut a écrit sur ce film : "Un contenu brillant, intelligent, où tout n'est qu'élégance, goût et raffinement, un contenant quasiment diabolique de précision, d'adresse, de science, un sens de la durée des plans et de l'efficacité des effets (...), voici l'art de Joseph Mankiewicz."