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Yves G.
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3,0
Publiée le 8 octobre 2019
1987. Luton : une ville sans âme du Bedfordshire au nord-ouest de Londres. Javed a dix-sept ans. Il entre en terminale. Le walkman vissé sur les oreilles, il est fan de musique, tient un journal, écrit des poèmes et rêve de devenir journaliste. Mais ses rêves se heurtent aux interdits de son père, un immigré pakistanais qui a pour son fils d'autres ambitions.
On avait découvert Gurinder Chadha en 2002 avec "Joue-là comme Beckham", l'histoire d'une jeune fille britannique d'origine indienne qui s'émancipe grâce au football féminin. Après quelques détours par l'Inde (elle avait réalisé en 2004 "Bride and Prejudice" un remake réjouissant de Jane Austen à Bollywood et en 2017 "Le Dernier Vice-roi des Indes", une biographie de Lord Mountbatten), elle revient à ses premières amours. À l'instar de "Joue-là comme Beckham", "Music of my life" est un "feel-good movie" qui raconte l'émancipation d'un jeune immigré de la deuxième génération, qui cherche à desserrer l'étau culturel dans lequel il a grandi. Le film a pour fil directeur les chansons du Boss, Bruce Springsteen, dont les textes aident le jeune lycéen à mettre des mots sur sa rebellion.
L'ensemble, qui flirte parfois avec la comédie musicale, est noyée dans les meilleures intentions. La crise existentielle de Javed est l'occasion de passer en revue les grands enjeux du débat politique économique et social : racisme, communautarisme, amours mixtes, patriarcat, émancipation par l'école et le savoir… Tout se terminera, comme de bien entendu, dans une réconciliation générale, aussi prévisible qu'émouvante.
Une confession : j'avoue le rouge au front aimer presqu'autant les tubes sucrés qu'on écoutait dans nos années lycées et qu'on entend - trop brièvement - dans le premier quart du film (Pet Shop Boys, Tiffany, The Human League, A-ha…) que les titres de Springsteen.
Dieu que ça fait du bien! Une formidable bouffée d'énergie et de sensations brutes parcourt ce film au rythme des chansons du Boss. L'alchimie est quasi parfaite entre l'image et les textes, la chronique sociale de l'Angleterre thatcherienne est très bien narrée sans verser dans l'excès, et les jeunes interprètes apportent énormément à cette histoire (certes simple et sans grosses surprises) par leur fraîcheur et leur énergie. Le film assume son côté eighties de façon très rigolarde, pour mieux démontrer au passage que la musique peut prétendre à l'universel et toucher tout le monde, à l'exemple de celle de Springsteen. Indéniablement, c'est l'un des plus formidables feel good movies qu'il m'ait été donné de voir. On en ressort secoué comme un prunier, un peu comme après un concert du Boss en fait... ;-)
Un bon petit film sympa. Quelques thèmes sociaux intéressants sont abordés mais survolés ( le cynisme de Thatcher, la xénophobie , la violence sociale ). Finalement le sujet se limite à l'influence des paroles de Bruce sur la vie d'un ado qui se cherche, pris entre deux modèles que tout oppose. Le premier l'étouffe en voulant le préserver ( la famille) et le second l'exclue tout en lui donnant sa chance ( la société britannique). J'aurais aimé plus de mordant.
Film très sympathique qui souhaite continuer la tradition des feel good movies britanniques des années 90, Music of my Life est une belle réussite grâce à des personnages agréables et une écriture assez fine. Certes, tout ceci est de l’ordre de la formule éprouvée, mais Gurinder Chadha parvient à trouver le ton juste pour évoquer ce destin assez singulier d’un fan de Springsteen devenu écrivain. Elle en profite pour décrire avec pertinence l’Angleterre de Thatcher ruinée par la crise économique et les coupes budgétaires drastiques. Elle insiste également sur le retour du nationalisme et du racisme anti-pakistanais qui faisait alors fureur. Le tout est réalisé avec un certain talent, notamment lors des scènes musicales. Même si la musique de Springsteen ne se prête pas toujours bien à la danse, elle parvient à illustrer le propos de la réalisatrice, et ceci malgré les différences de culture entre les USA et la Grande-Bretagne. Une jolie réussite.
Le film est pas mal mais il accumule les clichés à répétition, on a une sensation de déjà vu en voyant ce film, ce n'est pas mauvais mais ce n'est pas extraordinaire aussi.
Un petit film pas désagréable mais sans intérêt majeur. La seule originalité de l'histoire de cet ado en conflit avec les valeurs paternelles est qu'il est pakistanais dans un pays occidental. Quand à Bruce SPRINGTSEEN, il n'a
Biopic ininterressant , a la fin du film on a aucunement envie d'en savoir plus. La faute aux acteurs plus que moyen , a la realisation plate , ce qui donne un film ennuyeux.
Un film à la gloire de Bruce Springsteen, Avec, en plus, des couplets anti Thatcher et une stigmatisation des nazis du National Front britannique avec leurs slogans anti pakistanais : pas question de manquer cela ! Résultat : du fait de la réalisation, un ennui quasi permanent et qui ne prend fin que durant les 10 dernières minutes. En plus, il faut entendre 25 minutes de la daube pop des années 80 en Angleterre (The Human league, The Pet shop boys) avant d'entendre le Boss pour la première fois. Un rendez-vous raté ! Il est préférable de se replonger dans la discographie de Springsteen.
Un adolescent anglo-pakistanais des années 80 s'émancipe en découvrant Bruce Springsteen. Adapté d'une histoire vraie, un feel good movie plein de charme et de bons sentiments, accompagné par la sublime BO du Boss, mais desservi par un scénario convenu et noyé sous les clichés.
Sur fond de crise sociale, de racisme dans là banlieue anglaise de la fin des années 80, un phénomène d'identification (ici à B. Springsteen) comme guide pour aller au bout de ses rêves. Même s'il est inégal, un vent de liberté souffle sur le film, en écho au carcan familial et réserve quelques jolis moments.
J'ai vu un film... qui retrace avec une énergie folle et une bande-son puissante la vie d'un pakistanais en Angleterre, à Hutton, dans les années 80. On le voit tirailler entre ses origines pakistanaises qui lui sont souvent rappelées et son père obsédé par les origines et par l'idée de ne pas perdre pied, lorsque la crise économique pointe son nez... Le succès de ce film tient à la qualité de la narration et c'est un hommage à Bruce Springsteen que l'on prend plaisir à redécouvrir. On se remémore également une époque, pas si lointaine où Margaret Thatcher a pris en main la destinée de la Grande-Bretagne pour libéraliser son économie. C'est un film vraiment touchant, où la société était vraiment différente, plus humaine... et on se laisse prendre par les désirs de ce jeune Pakistanais de devenir écrivain... Maintenant, il y a un discours assez convenu, et des situations que l'on peut trouver caricaturales, avec une peinture sociale à gros trait.
On était deux la salle mais qu'importe, j'ai regardé tout le film avec le sourire. Le jeune homme ne joue pas son personnage, il est son personnage. Ce film parlera à tout le monde et si vous êtes fan de Bruce Springsteen, courez le voir.
Dans la lignée des feel-good movie musical comme Yesterday. Sur fond d'apprentissage de qui on est par rapport à ses origines et surtout à quel point la musique et les paroles de certaines chansons font échos dans nos vies quelque soit nos origines.
Ça n’est pas du grand cinéma mais il m’a été impossible de détester ce film car il est d’une sincérité désarmante. A l’image de la musique de Bruce Springsteen qui est le cœur du film que l’on aime ou pas ses chansons on est obligé de lui reconnaître sa sincérité. Pour moi ce fut d’ailleurs une bonne introduction à son répertoire car je dois bien reconnaître qu’à part Born In USA et Streets of Philadelphia la musique du « boss » m’était inconnue. Music of My Life est touchant parce qu’il raconte une histoire qui peut nous parler à chacun d’entre nous. Ce moment à l’adolescence ou l’on rencontre un artiste ou une œuvre qui semble avoir été faite pour nous et qui va changer ou rythmer notre vie. Alors oui le film commet des maladresses que je qualifierai d’adolescentes justement, c’est assez lisse et convenu presque bêta, j’aurais dû détester normalement, mais comme je le précisais c’est fait avec tellement de sincérité que ça passe finalement assez bien.