Derniers Avis : Tout contre elle - Page 2

Téléfilm au suspense original, « Tout contre elle », malgré un léger manque de rythme nous faisant parfois décrocher, a l'intelligence de jouer sur un malaise dont on ignore s'il est totalement justifié ou pas du tout, et ce jusque dans toutes les dernières minutes. Ou plus exactement : un malaise totalement justifié (franchement, qui ne flipperait pas face au comportement d'Alice?), mais ayant l'habileté de décrire cette « intruse » avec une réelle ambiguïté, voire une certaine tendresse. Cette dernière est constamment douce, gentille, prévenante, surtout qu'elle a la délicatesse et le charme de Sophie Quinton, choix fort judicieux pour le rôle. Son « opposition » à Astrid Whettnall, excellente, crée un réel doute chez le spectateur, la menace de chantage planant constamment au-dessus de l'héroïne devenant presque un détail face à cette « ennemie » insaisissable, finalement bien plus sympathique que sa « victime »... Dommage que le scénario aille parfois un peu trop loin dans la démonstration forcée, mais ce suspense au féminin, secondé par un Patrick Timsit aussi convaincu qu'inattendu, se révèle assez habile jusqu'à son dénouement, relativement prévisible mais bien amené. Plutôt convaincant.

D'une nullité ahurissante.
Mal joué, et surjoué, lent et la représentation est ridicule de naïveté...
Si un jour nos petits bobos pouvaient essayer de de réaliser des films réalistes...

Whoauuuu, tout cette amour pour cette femme ? elle a beaucoup de chance .......
pourtant c'est pas mon genre de film mais je les regarder de bout en bout moi qui ne suis pourtant pas fan de thriller francais .
Patrick Timsit ma Blufé dans son rôle de politicien .
Gabriel le bomin signe la un bon film , une tres bonne surprise pour moi.

Hélène Dewallon est victime d'un chantage de la part d'Alice Mercier qui est courant de sa liaison et qu'elle était aux côtés de son amant lorsqu'il est mort. "Tout Contre Elle" n'est pas un film policier puisque le décès en question n'est que le point de départ de cette histoire et le réalisateur ne revient plus dessus par la suite à part pour donner la cause du décès. Gabriel Le Bomin, qui adapte librement le roman "Spirales" de Tatiana de Rosnay, propose plutôt un thriller psychologique avec d'un côté une femme qui se montre un peu trop envahissante et de l'autre une femme qui a beaucoup de mal a vivre avec ce sentiment de culpabilité. Hélène craint que la vérité éclate et devant l'omniprésence d'Alice, elle va peu à peu sombrer. Pour son deuxième téléfilm, le réalisateur ne fait pas un thriller psychologique puisqu'il est très soft en plus d'aborder l'histoire sous un angle différent. Ici, c'est Hélène qui se fait du mal toute seule. Cette dernière vit mal avec ce mensonge et la seule présence d'Alice lui fait du mal, mais cette dernière ne fait rien de mal. En fait, à la place d'avoir un film oppressant, on assiste plutôt à une histoire sur une femme qui fait un peu pitié. Alice ne souhaite qu'une seule chose et ce n'est pas à quoi on pourrait s'attendre. Sur le papier, l'histoire n'est pas mauvaise même si très classique dans le fond seulement, le traitement est trop sage. Ce n'était peut-être pas le but, mais j'aurais préféré voir quelque chose de plus angoissant et oppressant, ce qui était possible, car Hélène est seule avec son mari qui ne pense qu'à sa campagne et que tout le monde la prend pour une folle. Si Sophie Quinton est convaincante dans son rôle en étant naturelle, j'ai trouvé que Astrid Whettnall surjouait un peu trop. Au final, ce téléfilm est au niveau de son genre, c'est un petit film qui se laisse regarder, mais sans plus.

Excellent thriller mené avec brio par l'excellente Sophie Quinton !!! Le chantage qu'Alice met en place est palpitant et oppressant, le scénario est très bon (même si la fin manque un peu de punch), les acteurs sont excellents (Patrick Timsit est étonnant et convaincant dans son rôle de politicien ambitieux) et on passe vraiment un très bon moment devant ce téléfilm !

Encore un film français de plus sur le relationnel , élément sacré d'une société nombriliste et collectiviste.... un scenar cent fois vu , un sujet éculé et sans intérêt ; la problématique d'une civilisation d'enfants gâtés opportunistes , égocentriques , formatés -qui s'ennuient et tournent en rond en espérant devenir des bisounours dans un monde à tendance délétère