AlloCiné
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Votre avis sur Tout contre elle ?
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FaRem
Hélène Dewallon est victime d'un chantage de la part d'Alice Mercier qui est courant de sa liaison et qu'elle était aux côtés de son amant lorsqu'il est mort. "Tout Contre Elle" n'est pas un film policier puisque le décès en question n'est que le point de départ de cette histoire et le réalisateur ne revient plus dessus par la suite à part pour donner la cause du décès. Gabriel Le Bomin, qui adapte librement le roman "Spirales" de Tatiana de Rosnay, propose plutôt un thriller psychologique avec d'un côté une femme qui se montre un peu trop envahissante et de l'autre une femme qui a beaucoup de mal a vivre avec ce sentiment de culpabilité. Hélène craint que la vérité éclate et devant l'omniprésence d'Alice, elle va peu à peu sombrer. Pour son deuxième téléfilm, le réalisateur ne fait pas un thriller psychologique puisqu'il est très soft en plus d'aborder l'histoire sous un angle différent. Ici, c'est Hélène qui se fait du mal toute seule. Cette dernière vit mal avec ce mensonge et la seule présence d'Alice lui fait du mal, mais cette dernière ne fait rien de mal. En fait, à la place d'avoir un film oppressant, on assiste plutôt à une histoire sur une femme qui fait un peu pitié. Alice ne souhaite qu'une seule chose et ce n'est pas à quoi on pourrait s'attendre. Sur le papier, l'histoire n'est pas mauvaise même si très classique dans le fond seulement, le traitement est trop sage. Ce n'était peut-être pas le but, mais j'aurais préféré voir quelque chose de plus angoissant et oppressant, ce qui était possible, car Hélène est seule avec son mari qui ne pense qu'à sa campagne et que tout le monde la prend pour une folle. Si Sophie Quinton est convaincante dans son rôle en étant naturelle, j'ai trouvé que Astrid Whettnall surjouait un peu trop. Au final, ce téléfilm est au niveau de son genre, c'est un petit film qui se laisse regarder, mais sans plus.
Caine78
Téléfilm au suspense original, « Tout contre elle », malgré un léger manque de rythme nous faisant parfois décrocher, a l'intelligence de jouer sur un malaise dont on ignore s'il est totalement justifié ou pas du tout, et ce jusque dans toutes les dernières minutes. Ou plus exactement : un malaise totalement justifié (franchement, qui ne flipperait pas face au comportement d'Alice?), mais ayant l'habileté de décrire cette « intruse » avec une réelle ambiguïté, voire une certaine tendresse. Cette dernière est constamment douce, gentille, prévenante, surtout qu'elle a la délicatesse et le charme de Sophie Quinton, choix fort judicieux pour le rôle. Son « opposition » à Astrid Whettnall, excellente, crée un réel doute chez le spectateur, la menace de chantage planant constamment au-dessus de l'héroïne devenant presque un détail face à cette « ennemie » insaisissable, finalement bien plus sympathique que sa « victime »... Dommage que le scénario aille parfois un peu trop loin dans la démonstration forcée, mais ce suspense au féminin, secondé par un Patrick Timsit aussi convaincu qu'inattendu, se révèle assez habile jusqu'à son dénouement, relativement prévisible mais bien amené. Plutôt convaincant.
Alors que son mari se lance dans une campagne politique, une riche bourgeoise lyonnaise a une aventure adultère avec un jeune amant. L'amant qui a l'habitude de se droguer meurt dans ses bras. Fuyant sous le choc, la femme ne se rend pas encore compte que cette affaire reviendra la hanter de la manière la plus inattendue. Tout contre elle est un thriller psychologique qui se distingue principalement par la présence d'un maître chanteur ambigu et inquiétant. La riche bourgeoise est traquée par un maître chanteur qui ne demande pas de l'argent, mais de la confiance, de l'affection, de l'attention et c'est une idée effrayante. Il y a aussi des éléments de satire sociale. Vous remarquerez comment le politicien qui veut améliorer le sort de ses concitoyens vit dans une gigantesque maison moderne qui crie l'argent. Liberté, égalité, fraternité. Le politique propose aussi de résoudre les problèmes de n'importe qui tout en étant incapable de comprendre ce qui se passe sous son nez. Le film est bon et il est trop bien fait pour cela. Mais il n'est pas non plus particulièrement exceptionnel. On ne peut s'empêcher de se demander ce qui se serait passé si la même intrigue avait été traitée par un Hitchcock ou un Chabrol. Une note de 4,5 semble plus juste...
Le problème de ce téléfilm est qu'on y croit très difficilement. Les motivations réelles de "l'intruse" semblent tirées par les cheveux, et la victime de "chantage" ne se comporte pas comme dans la vraie vie. Autrement, tout le monde joue bien, même si Patrick Timsit est assez peu crédible en homme politique. Le dénouement parait aussi décalé. Bref, pas mauvais mais pas bon non plus.
Excellent thriller mené avec brio par l'excellente Sophie Quinton !!! Le chantage qu'Alice met en place est palpitant et oppressant, le scénario est très bon (même si la fin manque un peu de punch), les acteurs sont excellents (Patrick Timsit est étonnant et convaincant dans son rôle de politicien ambitieux) et on passe vraiment un très bon moment devant ce téléfilm !
Un suspense psychologique plutôt original. Une ambiance ambigue, un climat de malaise, des personnages qui ne manquent pas de complexité. Une mise en scène élégante, un rythme peut-être un peu lent, un bon jeu d'acteurs. Un téléfilm qui ne manque pas d'intérêt, d'après un roman de Tatiana de Rosnay.
Encore un film français de plus sur le relationnel , élément sacré d'une société nombriliste et collectiviste.... un scenar cent fois vu , un sujet éculé et sans intérêt ; la problématique d'une civilisation d'enfants gâtés opportunistes , égocentriques , formatés -qui s'ennuient et tournent en rond en espérant devenir des bisounours dans un monde à tendance délétère
Un film français comme tant d'autres, sans originalité avec un scenario plat, des acteurs qui chuchotent, marmonent ou parlent entre leurs dents. J'ai du régler mes hauts-parleurs pour rendre tout ça audible... mais bon, audibles ou pas, c'est d'une platitude et d'un ennui sans nom. Quand vont-ils comprendre que ce style de cinoche avec brainstorming au degré zéro est lassant. On a besoin d'originalité quand on va au cinéma, pas d'avoir l'impression de voir la vie de notre voisin le plus nanar filmé au quotidien... Quand je pense aux subventions données à ces films sans gouts, fades et plats... Honteux.
Whoauuuu, tout cette amour pour cette femme ? elle a beaucoup de chance .......
pourtant c'est pas mon genre de film mais je les regarder de bout en bout moi qui ne suis pourtant pas fan de thriller francais .
Patrick Timsit ma Blufé dans son rôle de politicien .
Gabriel le bomin signe la un bon film , une tres bonne surprise pour moi.
pourtant c'est pas mon genre de film mais je les regarder de bout en bout moi qui ne suis pourtant pas fan de thriller francais .
Patrick Timsit ma Blufé dans son rôle de politicien .
Gabriel le bomin signe la un bon film , une tres bonne surprise pour moi.
Un film d'une rare finesse dans la technique manipulatoire d'une femme perverse qui a su saisir l'occasion de détruire une personne d'un monde qui n'est pas le sien. L'occasion de se venger de la classe sociale à laquelle elle n'appartient pas. Chantage sournois, qui ne dit pas son nom. Comme une araignée qui prend le temps de ficeler sa proie.
La fin est expédiée. Le bonheur d'avoir enfin un enfant. Même s'il est presque ado. Un ado toujours heureux, conciliant, quelle que soit la personne qui le chaperonne. Bizarre. Ca n'existe pas.
Mais le but du film, c'est de montrer autre chose. Beaucoup de clichés. Mais tellement vrais. Par exemple, le monde de la politique et de ses slogans, de l'empire pharmaceutique, des relations influentes.
Des erreurs : l'ado anorexique bien dodue (et très jolie).
Cette musique, cette ambiance, ce calme, cette lenteur subtiles, qui vous happent, vous figent, qui donnent une telle profondeur ... Le jeu des acteurs ... leur texte ... extra ! Envoutant.
La fin est expédiée. Le bonheur d'avoir enfin un enfant. Même s'il est presque ado. Un ado toujours heureux, conciliant, quelle que soit la personne qui le chaperonne. Bizarre. Ca n'existe pas.
Mais le but du film, c'est de montrer autre chose. Beaucoup de clichés. Mais tellement vrais. Par exemple, le monde de la politique et de ses slogans, de l'empire pharmaceutique, des relations influentes.
Des erreurs : l'ado anorexique bien dodue (et très jolie).
Cette musique, cette ambiance, ce calme, cette lenteur subtiles, qui vous happent, vous figent, qui donnent une telle profondeur ... Le jeu des acteurs ... leur texte ... extra ! Envoutant.
les américains excellent dans le genre : téléfilm a suspens : personnages flippants qui en disant aimer l'autre en fait, le harcèle jusqu'au drame.....courues il y en a pléthore sur les chaines . Il manque un peu de consistance et de séquences angoissantes à ce film pour qu'il soit totalement réussi. Peut etre est ce le livre qui n'a pas assez de consistance, ou l'adaptation . Il ne suffit pas de mettre de belles villas pour donner la consistance à l'intrigue. Néanmoins les acteurs jouent bien leur rôle. Et on peut rester sur notre faim à la fin n'ayant pas d'explication sur les motivations des uns et des autres. Dommage....
Ce téléfilm tient en haleine.
Un peu déçue car personnages pas assez "malades" mais ça m'a bien diverti 1 h 30 !
3/5
Un peu déçue car personnages pas assez "malades" mais ça m'a bien diverti 1 h 30 !
3/5
Vu à la télé sur Arte. Je connaissais Sophie Qu’intonation mais je ne connaissais pas cette superbe actrice belge qui joue Hélène. Merveilleuse découverte ! Beaucoup de charme et de talent, elle joue à la perfection cette femme prise au piège et harcelée. Timsit égal à lui-même. L’histoire est bien menée et intrigante, on attend avec impatience le dénouement. Bon film.
C'est vraiment un mystère. On a beau dire et redire, protester, se lamenter, rien n'y fait ; les acteurs des films français d'aujourd'hui sont inaudibles, on ne comprend pas ce qu'ils bredouillent.
Cela a été pénible pour moi d'assister au
spoiler:
calvaire
de l'héroïne qui ne trouve rien d'autre à faire que de se spoiler: laisser mourir à petit feu
. spoiler: Mettre son mari dans la confidence aurait permis deux choses : d'abord de sortir d'une relation toxique où elle est totalement passive (avec son mari) et ensuite de recevoir de l'aide pour se débarrasser de cette femme qui cherche à s'immiscer dans sa vie
. D'ailleurs parlons-en de cette Alice. Quelle a bien pu être son expérience de vie pour spoiler: croire aujourd'hui (en toute sincérité comme on s'en rend compte à la fin) qu'elle peut bâtir une amitié avec quelqu'un en la faisant chanter ? Perso j'ai un peu de mal à y croire, et c'est pourtant bel et bien le personnage que l'on nous vend. Quand elle réalise à la fin le mal qu'elle fait à son « amie », elle... renonce. Tout simplement ! Pourtant à d'autres moments du film elle semblait être bien consciente du chantage qu'elle exerçait.
L'actrice qui jouait Alice était bien inquiétante, le personnage du mari intéressant aussi, mais je ne peux pas dire que j'ai vraiment cru au récit ni que je me suis attaché à l'héroïne.
de l'héroïne qui ne trouve rien d'autre à faire que de se spoiler: laisser mourir à petit feu
. spoiler: Mettre son mari dans la confidence aurait permis deux choses : d'abord de sortir d'une relation toxique où elle est totalement passive (avec son mari) et ensuite de recevoir de l'aide pour se débarrasser de cette femme qui cherche à s'immiscer dans sa vie
. D'ailleurs parlons-en de cette Alice. Quelle a bien pu être son expérience de vie pour spoiler: croire aujourd'hui (en toute sincérité comme on s'en rend compte à la fin) qu'elle peut bâtir une amitié avec quelqu'un en la faisant chanter ? Perso j'ai un peu de mal à y croire, et c'est pourtant bel et bien le personnage que l'on nous vend. Quand elle réalise à la fin le mal qu'elle fait à son « amie », elle... renonce. Tout simplement ! Pourtant à d'autres moments du film elle semblait être bien consciente du chantage qu'elle exerçait.
L'actrice qui jouait Alice était bien inquiétante, le personnage du mari intéressant aussi, mais je ne peux pas dire que j'ai vraiment cru au récit ni que je me suis attaché à l'héroïne.
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