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traversay1
3 638 abonnés
4 875 critiques
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3,0
Publiée le 26 janvier 2020
Le deuxième long-métrage de Bani Khoshnoudi, cinéaste qui a quitté l'Iran dès l'âge de 2 ans, est le portrait d'un exilé qui se retrouve malgré lui au Mexique, après avoir été emprisonné et maltraité en Iran. On ne saura guère plus de lui, si ce n'est qu'il a laissé son amoureux dans son pays et qu'il vit, tant bien que mal, de petits boulots. Film impressionniste, Luciérnagas (Lucioles) est aussi taiseux que son protagoniste, lequel peine à s'exprimer en espagnol mais réussit tout de même à communiquer pour l'essentiel à un collègue de travail et à sa logeuse. Tout commence à Vera Cruz pour lui et peut-être qu'il va partir mais on n'en sait rien, lui non plus d'ailleurs, malgré ses désirs de retourner chez lui, ou tout du moins dans une contrée proche. La réalisatrice capte parfaitement le fond de l'air de Vera Cruz, ville en décadence et lieu de transit pour de nombreux immigrés, qu'ils viennent d'Amérique Centrale ou de bien plus loin. Le rythme de Luciérnagas est lent et même s'il est étiqueté LGBT, son propos n'est pas seulement de montrer un homosexuel en terre étrangère mais plutôt de réfléchir à ce que signifient le déracinement, la solitude et les rencontres de hasard. Subtil et secret, le film a les défauts de ses qualités, soit un manque de vivacité et un rythme trop languissant. Pourtant, l'acteur principal, Arash Marandi, est lui excellent avec un charisme ténébreux qui le rend infiniment touchant dans son irrésolution.
A voir l'affiche, je m'attendais à une romance entre hommes sur fond d'immigration. Contre toute attente l'homosexualité n'est pas le sujet (principal) du film. L'exil, le déracinement, l'adaptation à une nouvelle vie, la quête d'identité, l'homophobie, la solitude, l'espoir d'autre chose...Tant de thèmes abordés avec force délicatesse et sensibilité de la part de Bani Khoshnoudi, jeune réalisatrice d'origine iranienne, pour ce deuxième long métrage. Le rythme est lent, avec peu de dialogues, tout est dit entre gestes et regards. Mais on ne s'ennuie pas une seule seconde. Une mise en scène discrète et sobre, sur des images superbes de Vera Cruz, distille une émotion qui m'a très vite serré le cœur jusqu'à une dénouement déchirant et ouvert à plusieurs interprétations. Les acteurs sont tous formidables. Arash Marandi est aussi charismatique que touchant, Edwarda Gurrola très émouvante et Luis Alberti envoutant dans un rôle aussi séduisant que difficile. Luciérnagas est donc un film magnifique, plein de finesse, de subtilité et terriblement mélancolique. Une belle surprise pour un très beau moment.
Luciernagas, où comment une âme égarée fuyant son pays se retrouve en transit sans solution, clandestine dans un pays non choisit. Malgré la jolie photographie, l'histoire ronronne, le scénario n'avance pas et il ne se passe pas grand chose. Une drame mexicain qui ne va pas au bout de son propos et qui manque de saveur.
" luciernagas" est un drame social mexicain décevant. En effet malgré le charme de l'acteur principal, d'une thématique intéressante ( l'exode d'un jeune iranien vers le Mexique pour échapper à la répression car il est gay) l'histoire ne m'a jamais ému la faute à une absence émotion et un propos trop théorique. Vite oublié à la sortie de la salle.
Un film d'une grande finesse, magnifiquement filmé et interprété. Nous sommes touchés et embarqués dans cette histoire portuaire, de bout du monde... Et puis il y a Valparaiso....
Film très émouvant, Vera Cruz filmé d'une manière tout à fait magnifique. Le rythme lent mais jamais ennuyant permet de mettre en lumière les enjeux identitaires du personnage principale impeccablement interprété par Arash Marandi.
Film émouvant, qui mélange deux sujets d’actualités. Il permet de mettre en lumière la ville de Veracruz, son fonctionnement et l’ambition des personnes qui sont de passage dans cette ville. La réalisatrice a fait un très beau film !
Portrait impressionniste d'un migrant homosexuel en quête de repères, le film questionne sur l'identité, le film dépeint le port de Veracruz comme un endroit à la fois beau et perdu où les solitudes se retrouvent pour mieux s'appréhender. Réalisé par une femme d'origine iranienne on assiste à la naissance d'une grande cinéaste.
Ce film met parfaitement en lumière le parcours d’un homosexuel iranien en quête de son identité. La réalisatrice se contente de raconter l’histoire de Ramin sans artifices. Un long métrage poignant qui touche le spectateur par la qualité des acteurs. La bande sonore est envoûtante et les images sublimes. Luciérnagas nous rappelle qu’il existe encore des productions indépendantes qui ont le pouvoir de marquer les esprits par leur courage thématique autant que leur maîtrise stylistique.
Excellent film, qui traite avec poésie, justesse et délicatesse d'un sujet difficile : l'immigration LGBT. Mais pas seulement... De très beaux personnages et de très belles images.