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I'm A Rocket Man
280 abonnés
3 101 critiques
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5,0
Publiée le 29 janvier 2023
Ouh mon Dieu que ce film est bon... j'adore Sophie Lorain en actrice et bien j'ai découvert que je l'aime beaucoup aussi en réalisatrice... mais il faut dire aussi que ce film est une pépite de réalisme sur le monde fascinant et dérangeant des ados ! On suit un groupe de filles très différentes les unes des autres et pourtant elles ont un point commun : les garçons ! Et on est loin aujourd'hui des conversations cucul la praline qu'on pouvait avoir dans notre temps ! Non là c'est trash, c'est cru, c'est sexuel à fond ls ballons et ca fait peur d'imaginer nos enfants grandir et évoluer à 16 ans dans un tel milieu m'enfin... en attendant le film était génial ! Merci Madame Lorrain !
Charlotte n'a pas de chance, son premier amoureux la quitte pour un garçon. Embauchée dans un magasin de jouets elle décide par défi personnel de coucher avec tous les employés masculins. Mais dans ce monde que pense-t-on d'une fille qui accumule les amants? J'ai vu cette comédie québécoise sans sous-titres, autant dire que je suis passé à côté de certaines expressions mais cela ne m'a pas empêché de prendre du plaisir devant cette gouaille montréalaise et ce film léger et virevoltant servi par une mise en scène enlevée qui chorégraphie un véritable ballet entre ses protagonistes.
4 511 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 3 août 2020
Charlotte a du fun est film de lycéen en noir et blanc amateur et prétentieux concernant un groupie adolescente. Avec un temps de film total occupé principalement de filles chassant des garçon dans un super magasin de jouets dans l'est du Canada. Normalement je rencontre des films intelligents venant du Canada mais ce film a brisé cette expérience...
Le défaut principal du deuxième film de Sophie Lorain réside dans son refus de dépasser l’empilement des histoires de cœur comme étagées dans ces mêmes espaces qui servent à stocker les jouets du magasin, soit l’impression d’un sur-place corroborée par le recours au noir et blanc qui a tendance à figer ici les dynamiques amoureuses dans un sur-place poseur et répétitif. En résulte un conflit insoluble entre des personnages débordants d’énergie et un format qui atrophie cette énergie, qui l’écrase et la range dans une caisse étiquetée libertaire alors que la liberté balbutiante représentée ne réussit jamais à quitter le cadre d’une image trop étroit, trop étouffant. Les actrices et acteurs jouent pourtant assez bien et parviennent à insuffler à leur personnage ce qu’il faut de naturel et de fragile pour en faire des émanations concrètes de la jeunesse contemporaine – du moins d’une jeunesse contemporaine, la québécoise – confrontées à leur incessant désir et à leur sexualité vorace. Quelques scènes fonctionnent mieux que d’autres, notamment un échange émouvant et brutal entre une adolescente convaincue que l’abstinence est la solution à ses difficultés et une jeune femme enceinte qui porte malgré elle un enfant qui l’écarte à jamais de cette classe sexuelle qu’est l’adolescence et à laquelle elle ne peut plus appartenir. Car c’est quand le film cesse son incessant ballet de corps qui s’activent, des paquets dans les bras, quand les sauts spatiaux et temporels se calment enfin, que naît la justesse, que résonne la douleur d’un être au monde et de son incapacité à entrer en dialogue avec autrui, à concilier son désir avec celui d’autrui. Pour interroger le regard complexe que porte la jeune femme sur elle-même, sur son corps, ses désirs, ses besoins et surtout sur le statut que lui valent ses relations – à la différence des garçons pour qui la conquête amoureuse fait d’eux des chasseurs, non des potentielles traînées –, il aurait mieux fallu renoncer à l’esthétisme tape-à-l’œil et clinquant, ou alors en faire le parti pris de quelques séquences oniriques aussitôt apparues aussitôt détruites par la désillusion. En lieu et place, Charlotte a 17 ans (titre traduit en français et adouci par rapport à l’original) cultive le « tout ce qui brille » mais ne réussit pas assez à extraire du noir et blanc le noir couleur de l’amertume et de la douleur, ni à véritablement montrer l’évolution dialectique entre le noir et le blanc. Dommage.
On se laisse prendre volontiers dans cette ronde séductrice au rythme enlevé qui regorge d’idées. On regrette seulement que la seconde partie se fasse plus laborieuse, comme une réaction obligée à cette onde émancipatrice.
Humour, légèreté et émotion accompagnent les premiers pas pas de ces jeunes femmes dans la vie amoureuse. On ne pouvait pas faire plus simple et plus juste à la fois.
Une bouffée de fraîcheur et de liberté bienvenue! On rentre très facilement dans cette quête d’émancipation que chaque génération et chaque époque connaît. Charlotte a 17 ans, et nous aussi de nouveau.
J'ai pu voir ce film en avant-première, en présence de la scénariste. Très beau film, le noir et blanc et les petits enjeux cinématographique font très plaisir!
Ce film, très franc, nous fait questionner sur notre propre jeunesse, tout en se mettant à la place de cette jeune Charlotte.
Le film est mauvais , il ne se passe rien et on s'ennuie a mourrir. Je ne comprend pas pourquoi ce genre de film sont diffusées en France. Bon.....Pour l'anecdote , Je suis allé voir le film tout à l'heure et je me suis retrouvée quasiment toute seule dans la salle, pas très rassurant car au milieu de la seance une sorte de vieux pervers c'est rapproché de moi pour me parler des analogies entre la fille à l'écran et moi...