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chrischambers86
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4,0
Publiée le 5 janvier 2014
Peut-être le meilleur film de Robert Stevenson dont la mise en scène est très belle en soi et très importante pour la constitution du climat de son adaptation et de son sinistre et inoubliable manoir anglais! Cadrages, prises de vues, mouvements de camèra, direction des acteurs, montage, musique, etc...Rien ne manque dans ce classique absolu du drame psychologique avec tous les èlèments de mise en scène et une ambiance ètrange qui s'intègrent dans l'expression d'un tempèrament romantique et baroque par excellence! Nombreux sont les couples d'acteurs qui ont ètè rendus cèlèbres par ce cinèma là! Ainsi, Joan Fontaine en prèceptrice et Orson Welles en ombrageux maître de maison - dans ce qui est la plus satisfaisante et la plus expressionniste des adaptations du roman de Charlotte Brontë - forment un couple èternel du 7ème art! On n'en oublierait presque que Agnes Moorehead y figure comme dame patronnesse avec toujours cette capacitè à dessiner avec prècision le portrait d'un personnage! A noter le remake par Delbert Mann en 1971, succèdant à la version de Stevenson, comme toute la dèmarche d'un Peter Bogdanovich, ne tendent qu'à ressusciter par nostalgie ou opportunisme commercial les sources d'un cinèma disparu: celui qui nourrit le spectateur amèricain dans les annèes 30 à 50! En hommage à Joan Fontaine / Jane Eyre qui nous a quittè un 15 dècembre 2013 en Californie...
J'étais angoissé par le résultat que vous pouvez donner l'adaptation du très captivant (et le mot est faible, croyez la parole de quelqu'un qui s'est surpris à lire à 4 heures du matin les yeux gonflés de fatigue ce bouquin qu'on n'a pas du tout envie de lâcher) chef d'oeuvre littéraire de Charlotte Bronte en seulement 100 minutes. Et bien sans être parfait, l'oeuvre a été parfaitement respectée. Inévitablement, certains épisodes sont soit condensés soit supprimés pareil pour certains personnages. Mais l'essentiel est là et l'atmosphère gothique à souhait est très respectueuse de celle de l'oeuvre. Seul petit regret : que la scène du roman où Rochester se fait passer pour une vieille femme n'est pas été mise dans le film. Orson Welles y aurait été hallucinant. Autrement, on sent un véritable travail aux niveaux des décors, de la musique du grand Bernard Herrmann et des éclairages qui ne sont pas sans évoquer l'expressionnisme et la technique unique sur certains plans du père Welles. Car bien que ce dernier n'est pas réalisé ce film, il ne serait pas étonnant qu'il est parfois un peu aidé. Justement le génial Orson Welles en tant qu'acteur cabotine à mort avec sa voix incroyablement caverneuse mais on lui pardonne très facilement car il est l'idée que l'on se fait vraiment du mystérieux Mr. Rochester et parce qu'il donne aussi une véritable stature et une véritable ambiguïté à son personnage. Et puis l'alchimie avec sa partenaire fonctionne parfaitement. La très charmante Joan Fontaine est l'interprète idéale du rôle-titre et prouve une fois de plus que pour incarner les personnages romanesques c'est définitivement elle la Boss. Les seconds rôles ne sont pas en reste non plus : Agnes Moorehead se montre totalement détestable en un seul plan dans le rôle d'une garce, Henry Daniell donne des fortes envies de meurtre dans celui d'un salaud hypocritement religieux et les comédiens enfants sont tous excellents que ce soit Peggy Ann Garner, dans le rôle de l'héroïne jeune, Margaret O'Brien, touchante dans celui de la fille rejetée de Rochester, et Elizabeth Taylor, dans celui (non créditée) de l'amie d'infortune. Le très honorable artisan qu'était Robert Stevenson, futur réalisateur de "Mary Poppins", mène le tout avec beaucoup d'efficacité ce qui fait que l'on reste accroché du début jusqu'à la fin pour ce qui est sûrement la meilleure adaptation du chef d'oeuvre de Charlotte Bronte.
Enième adaptation du roman éponyme de Charlotte Brontë, magnifié cette fois-ci par une photographie soignée (que l’on doit à George Barnes) grâce à un noir & blanc parfaitement adapté et des éclairages dosé comme il se doit (offrant ainsi au film un petit côté gothique, voir même expressionniste), ajoutez à cela de superbes décors (l’intégralité du film ayant été tourné en studio). Mais bien évidemment, ce que l’on retiendra le plus ici, c’est la prestation du fabuleux et envoutant tandem incarné par la magnifique Joan Fontaine et le mystérieux (voir ténébreux) Orson Welles. Sans oublier l’autre élément principal du film, la B.O composée par Bernard Herrmann, faisant de cette adaptation, sans nul doute l’une des meilleures à ce jour.
Le célèbre roman éponyme de Charlotte Brontë a inspiré un grand nombre d'adaptation cinématographique. Celle de Robert Stevenson s'avère de très bonne facture notamment grâce à son tandem Joan Fontaine/Orson Welles. Le charisme et la prestance de ce dernier crève l'écran. A noter aussi la présence de Bernard Herrmann (le compositeur fétiche d'Alfred Hitchock), d'Aldous Huxley (l'auteur du "Meilleur des mondes") en coscénariste pour la BO et Elizabeth Taylor dans l'un de ses tout premier rôle. Une mise en scène et une photographie soignées sont là pour parfaire le tout. Pas de fausses notes pour cette version qui rend hommage au roman sans le dénaturer.
Quand on voit le film, on songe que peut-être c'est Orson Welles lui-même qui a réalisé le film, tant le noir et blanc et le clair-obscur sont prégnants ici. On ne peut rien dire de la distribution: quel luxe!!! Jane Eyre n'est peut-être pas assez naïve et humble... Quoiqu'il soit dit qu'elle a du caractère..... Une version donc assez sombre et à l'ambiance mystérieuse, témoin les nombreuses prises de vue dans la nuit, les chambres toujours sombres, la rencontre avec Rochester dans une ambiance écossaise avec brume et ruines autour. Quand on voit cette version, on se rend compte vraiment que Zefirelli, qui est également une excellente version, lorgne davantage vers le mélo. Ici point de mélo, mais du drame..... Une première partie assez rapide, point de pathos, de l'émotion oui et une atmosphère sombre et torturée comme l'âme du maitre. A noter le premier rôle d'Elizabeth Taylor en petite fille!!!!
La plus belle et la plus réussie de toutes les adaptations de ce roman au cinéma. Les meilleurs acteurs, une mise en scène sublime immortalisée dans un noir et blanc sans pareil font de ce "Jane Eyre" une des œuvres clefs du 7ème art comme "Les hauts de Hurlevent" avec Laurence Olivier, David Niven et Merle Oberon. Il faut dire qu'une histoire écrite par une des sœurs Bronte et le jeu charismatique d'Orson Wells au temps de sa splendeur étaient des atouts immanquable pour un réalisateur comme Robert Stevenson.
Film techniquement réussi, notamment pour l'ambiance sombre et mystérieuse du château, grâce à un jeu des lumières maîtrisé. L'histoire est condensée, mais comme je n'aime pas vraiment le passage où Jane fuit et se retrouve chez St-John, ça ne me dérange pas plus que cela. La relation entre Jane et Rochester aurait pu être plus développée, ils tombent amoureux "un peu rapidement", dans le sens où les sentiments changent un peu rapidement. Les acteurs sont très bons, même si le Rochester d'Orson Welles n'est pas assez malicieux (dans d'autres adaptations, cet aspect de son caractère est bien mieux développé).
Film de studio par excellence, cette très bonne adaptation de l’œuvre de Charlotte Brontë se singularise par son atmosphère gothique à laquelle la musique (de Bernard Herrmann) et la splendide photographie en noir et blanc ne sont pas étrangères. La composition baroque d’Orson Welles face au mélange de détermination et de retenue remarquablement traduit par Joan Fontaine dans le rôle-titre ainsi que l’ensemble des autres comédiens apportent à cette « Jane Eyre » une dimension à la fois fantasmagorique et profondément romanesque. Parmi les trois jeunes actrices en herbe présentes dans ce film, seule l’une d’entre elles (même pas citée au générique), l’âge adulte atteint, deviendra une icône incontournable du 7ème art : Elisabeth Taylor. Robert Stevenson se distinguera quelques années plus tard comme étant l’un des réalisateurs attitrés des studios Disney.
Une assez bonne adaptation du célèbre roman de Charlotte Brontë, malgrès certains oublies comme par exemple le fait que l'oncle de Jane veuille lui céder sa fortune, où que, quand elle s'enfuit de Thornfild, elle va chez St John et ses soeur et que plus tard il lui demande de ce marier avec lui ! Néanmoins, les acteurs sont très bons et le film très beau.