Avis : 16 levers de soleil - Page 2

Un document fascinant qui obèit à toutes les conventions du genre! Et qu'est-ce que c'est bien! Ce film, tournè en 6K dans la station spatiale internationale, retrace brillamment la toute première mission dans l'espace de Thomas Pesquet! On n'est là haut, en apesanteur, avec l'astronaute français et ses èquipiers durant six mois de mission! C'est par la mise en scène que "16 levers de soleil" parvient surtout à nous captiver avec un voyage intèrieur qui monte crescendo! Rien ne manque pour passionner le spectateur : images spectaculaires, sorties extravèhiculaires, suspense, èmotion, etc...Une expèrience nouvelle et intense qu'il faut vivre sur grand ècran! Un bel hommage aussi à Saint-Exupèry même si la voix-off du rèalisateur est un poil trop prèsente dans certains passages du film! Go on Thomas...

Le réalisateur choisit la simplicité et le calme des images. Il associe parfaitement l’état d’apesanteur avec une fluidité remarquable de la caméra.
Les images de l’espace sont certes fantastiques mais on regrettera les nombreuses scènes intéressantes où les spationautes rigolent, les plans carrés énervants et la musique moyenne.
Au final déception car la poésie est là sans nous emporter davantage.

Documentaire sur le long séjour de Thomas Pesquet dans la station internationale, "16 levers de Soleil" nous amène dans l'espace où l'apesanteur est reine.
A bord de la station, on suit le quotidien des cosmonautes qui mange, font du sport et travaille à ramener des données sur la vie en dehors de la terre.
C’est enivrant et fascinant malgré clairement un manque de rythme et une durée qui aurait pu être raccourcie de moitié.

Après le tapage autour de Thomas Pesquet et de sa mission dans l'ISS avec les très belles photos qu'il nous envoyait depuis l'espace, un documentaire était très attendu. Peut-être même trop attendu... Car il ne se passe pas grand chose. On voit Thomas voler dans la station est puis c'est tout. Ah non, c'est vrai, il y a le fameux moment où il joue du saxo dans la station. Sinon à part ça et de très très belles images de la Terre, on s'ennuie un peu...

S'envoler vers l'espace, vers l'I.S.S. pour des missions scientifiques, d'études du corps dans le vide sidéral ou la maintenance "banale" de cette prouesse technologique, Thomas Pesquet nous permet de vivre son envole vers le ciel étoilé mais précédemment, nous fait vivre sur quelques minutes sa dernière soirée et des aurevoir avec sa compagne et quelques entourages technique avant de rejoindre son bus spatial avec une Américaine et un Russe. Qui aurait cru que ces 3 nations se retrouveraient un jour ensemble lorsque l'on connait parfaitement les passer non glorieux mais toujours existant de la Russie, mais l'amitié indéfectible des français envers l'oncle Sam, un trio faisant l'actu d'un jour, d'une semaine, non, de plusieurs mois pour relayer un escadron déjà en l'air depuis bien longtemps. Des images saisissantes de cette navette énorme sortant d'un hangar, escortée puis appariée sur le champ de tir de Baïkonour, des hommes bien terrestres se transformant en quelques instants en astronautes, cosmonautes, c'est réellement la même au fond. Un groupe face aux photographes avant de partir et surtout, de longuement patienter dans leur coque-pite avant de trembler sous la pression d'un monstre soulevé par 3 réacteurs limites alimenter à l'énergie nucléaire. Puis, arrivant, le démarrage se fait et là, nous vivons ce qui pour nous peut s'apparenter à une vie quotidienne presque normale, mais pas tant que ça. Couloirs parsemer de câbles et de fil électriques, écrans et tableaux de bord à l'apparence de calculatrice géante dont la seule compréhension est digne des femmes et hommes spatiaux, le déplacement sous l'apesanteur donnant des scènes assez comiques mais étant tellement logique. Et puis bien sûr, car il serait si dommage de les louper, les multiples hublots offrant une vue unique sur notre bonne vieille planète bleue, des formes géométriques pour les lieux inoccupés du globe montrant la toute beauté et fragilité d'une planète polluée, des continents et des nations visibles comme jamais, des inclinaisons ou l'on devine quel survol s'effectue... Bref, la vie spatiale mais pas que, puisque Thomas nous offre une double virée dans son quotidien, entre études techniques, maintenance, activités physiques dans un atiraille de métal et de câbles encore et toujours. La robotique haut de gamme au service du corps lévitant. Des messages parvenant du sol et mettant nos astronautes à l'épreuve des émotions perdues au fil des journées, des semaines et des mois. Voilà, 2h de quotidien scientifique, de virée dans le vide, de complicité entre collègues et de vie "banale" dans la plus mythique station spatiale que l'homme est pu mettre au point à ce jour. Thomas Pesquet en ambassadeur européen, français pour la conquête spatiale, saisissant.

Ce 16 Levers de soleil m'aura laissé bouche bée... Les plans dans l'espace sont superbes et la musique accompagne le périple de Pasquet avec brio. À voir absolument.

Thomas Pesquet nous amène avec lui pour un voyage dans l'espace. On découvre des images inédites de ce fabuleux voyage. Même si c'est très intéressant et bien tourné, j'aurai aimé un peu plus d'explications sur sa mission par exemple.

Comme un sentiment de gâchis... Une matière visuelle excellente et une narration inexistante. L'ennui prend place face au manque d'information, une voix off aurait été bienvenue pour comprendre ce qui se passe dans l'ISS.

Une prouesse technique que ce joli film nous fait découvrir. J'ai pour ma part beaucoup aimé les plans sur la Terre. Elle nous paraît très fragile vu d'en haut. Ce film est une belle expérience de cinéma :). Je recommande.

"Fais de ta vie un rêve et de ton rêve une réalité". Cette citation de Saint-Exupéry colle à merveille au travail accompli par l'astronaute Thomas Pesquet et Pierre-Emmanuel Le Goff, le réalisateur de ce très beau documentaire qu'est 16 Levers de soleil. Dans ce film, Saint-Exupéry y est d'ailleurs convié en voix-off avec justesse et poésie. Il suffira à Guillaume Perret de donner un souffle musical à l'ensemble pour nous propulser dans l'espace le temps d'une séance, en apesanteur...

L'espace, on le voit le plus souvent au travers de films de science fiction. Ici Thomas Pesquet montre sous toutes les coutures son quotidien pendant la mission Proxima. Pour le suivre quasi quotidiennement sur les réseaux sociaux alors qu'il s'apprête à terminer la mission Alpha, je suis admiratif du travail réalisé sur ce film, pendant son temps libre. La quasi absence de commentaires à part la lecture de quelques phrases de Saint-Exupéry, met le spectateur en immersion dans l'espace. Quelques échanges avec les astronautes humanisent le lieu. On ressent le silence de l'espace, le temps qui s'écoule loin de nos repères habituels. La toilette, les séances de sport, les sorties extra-véhiculaires, sont montrées en détail. Le contact avec la Terre y semble à la fois ténu et quasi permanent, que ce soit avec les équipes scientifiques au sol, la famille ou les passionnés d'espace. L'étroitesse de la capsule Soyouz fait comprendre le bon en avant des la capsule Crew Dragon de Space X. Le choc à l'atterrissage après six mois mission, est montré sans filtre, avec tout qui valdingue dans la capsule. Les cargos qui viennent et repartent, parfois chargés de surprises, ressemblent à ces amis qu'on n'a pas vus depuis longtemps. Les expériences scientifiques en apesanteur sont d'une complexité inouïe, tout autant que l'habitat où on se demande comment les occupants de l'ISS font pour se repérer. La petitesse des espaces privés où les astronautes dorment font regretter les tentes Quechua. La lenteur des trajectoires en trois dimensions montrent à quel point les humains sont dans un milieu qui ne leur est pas familier. On a même droit à un mannequin challenge que les astronautes se sont prêtés à faire ! La séquence des vues de la Lune, de Mars, de Jupiter, de galaxies, de soleil, m'a parue hors sujet car sans rapport avec l'ISS. L'histoire ne dit pas comment les astronautes font leurs besoins ni comment ils se lavent. Une pure merveille pour les passionnés d'espace.

Un documentaire qui aurait pu être très passionnant, mais par son manque de rythme et son côté peu axé sur des éléments intéressants nous font passer un moment moins sympathique

J’avoue être partagé. Je comprends les déçus. Moi aussi, je m’attendais à bien autre chose. Sans doute influencé par des reportages vus sur « National Géographic » comme « La vie dans la station spatiale » où des astronautes de diverses nationalités apportent leurs témoignages sur tel ou tel compartiment comme les WC, la chambre ; répondent à des questions du type : comment recycler l’eau ? expliquer la longue et indispensable préparation qui précède chaque sortie extra véhiculaire (EVA) ; comment réagit le corps en impesanteur ; expliquer la diminution de la masse osseuse, l’écrasement de la rétine etc. Et parmi ces astronautes, une intervention de Thomas Pesquet. Je m’étais dit que son intervention était extraite de « 16 levers de soleil ». Ben non. En effet, rien de son ressenti. Rien de ses préoccupations. Aucune information sur son métabolisme. Et on ne sait rien de ses acolytes. En soi, on a affaire à des séquences qui sont des instantanées, des tranches de vie à l’intérieur de la station spatiale. Une balade poétique avec des extraits des oeuvres complètes d'Antoine de Saint-Exupéry pour commentaires, et onirique en toute fin de séjour avec des nébuleuses. Si on accepte cette dimension artistique, le film passe bien. Tout juste. En soi, les images proposées par Thomas Pesquet sont d’une… terrifiante banalité !!! « Terrifiante banalité » ???!!! Suis-je blasé ??? Si tel est le cas, c’est terrifiant ! Je ne me lasse jamais de voir des films liés à l’espace. Mais force est de constater que les images proposées ne révèlent aucune surprise ! Les images de Thomas Pesquet, puisque c’est lui qui a occupé la caméra en l’absence évidente de Pierre-Emmanuel Le Goff n’ont en soi rien d’exceptionnelles. C’est du vu et revu dans de nombreux reportages. Je suis conscient que pour Thomas Pesquet, c’est nouveau. C’est son oeil qui capte. Nous ferions sans doute la même chose. Les images que nous prendrions seraient similaires à celles que nous voyions à la télé. Seulement ce serait « nos » images. Notre film. On aurait fait comme à la télé ! Après tout, la station spatiale est un lieu très délimité. Quand même, il aurait fallu ajouter à ces images des commentaires, du ressenti, des impressions de notre spationaute. J’ai lu dans une critique que le film manquait « de structure et de rythme ». C’est sans doute son défaut. Alors Thomas Pesquet qui aurait mérité être crédité co-réalisateur n’a fait que respecter un cahier des charges, des consignes de Pierre-Emmanuel Le Goff. Thomas Pesquet n’est pas responsable de se manque « de structure et de rythme ». Seul Pierre-Emmanuel Le Goff est responsable par son montage. Ce sont ses choix. Il a fait au mieux avec ce que lui a ramené Thomas Pesquet. Si je suis déçu c’est parce que je m’attendais à autre chose. Sans doute aussi influencé par le livre de Marion Montaigne. Une bande dessinée que je recommande expressément de lire : « Dans la combi de Thomas Pesquet ». Un livre tellement loufoque, déjanté ; j’ai ri plusieurs fois et entendu rire ceux qui l’ont lu dans mon salon. Une mine d’informations. Ainsi, vous aurez toutes les réponses que vous n’avez pas eues (dont moi). Un livre qui gommera votre frustration. Un livre qui en dit long sur le caractère, l’état d’esprit de Thomas Pesquet. C’est rafraîchissant. Instructif et amusant. Peut-être que la démarche des deux hommes n’était pas de se répéter. Un complément. Sans doute. Encore une fois, le livre gagne par rapport au film. Comme je le disais plus haut, je ne me lasse pas de voir des films sur l’espace. Alors, je donnerai une bonne note à cette semi-déception pour saluer avant tout le courage de ces astronautes qui me font rêver, qui font rêver la part d’enfant qui demeure encore en moi, ce qu’évoque Thomas Pesquet. Et lui souhaite d’autres missions dans l’espace.

De belles images de l'espace. Mais vu après "First man : le premier homme sur la lune", c'est trop long, lent, lourd et chiant en fin de compte. Et puis les citations de St Exupéry apparaissent trop souvent tirées par les cheveux pour les plaquer sur les actions insignifiantes du quotidien de l'expédition 50.

« 16 Levers de Soleil » de Pierre-Emmanuel Le Goff est un très bon documentaire sur l’aventure de notre astronaute dans l’ISS avec quelques très belles images de notre planète, mais n’étant pas un fan de St Exupéry et encore moins du Petit Prince, je ne partage pas l’état d’esprit de Thomas Pesquet et j’aurais aimé avoir plus d’informations techniques !