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James Ford
203 abonnés
186 critiques
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2,0
Publiée le 31 août 2023
Le Croque Mitaine est un sous Nuits de Terreur (Darkness Falls) de Liebesman déjà pas dingue a l'époque ^^ (même si j'ai un petit plaisir de gamin en le revoyant). Mais le film ne perdez pas de temps dans ces effets horrifiques (ou de mise en place). Ici on a une pseudo-histoire de deuil, qui est juste agaçante/ennuyante.
Le réalisateur Rob Savage pille sur tellement d'autres oeuvres (Nuits de Terreur, Sans un Bruit, Dans le Noir). Ça en est presque comique ... 2/3 fulgurances à la fin. Et Sophie Thatcher/Chris Messina impliqué. Le reste est une belle déception. Surtout au vu de la com's derrière ...
Tout d'abord, l'histoire elle-même est incroyablement effrayante. "Le Croque-mitaine" raconte l'histoire d'un mystérieux tueur en série qui se cache derrière la légende du Croque-mitaine, cette créature mythique qui hante les cauchemars des enfants. Le film explore les profondeurs les plus sombres de l'âme humaine, et les scènes de terreur sont saisissantes. Chaque rebondissement vous maintient sur le qui-vive, vous laissant toujours dans l'attente de la prochaine apparition terrifiante du Croque-mitaine.
De plus, l'adaptation cinématographique du roman de Stephen King bénéficie d'une réalisation de haut niveau. Les effets spéciaux, le maquillage et la direction artistique sont tous remarquables, créant une atmosphère oppressante qui vous enveloppe dès les premières minutes. Les décors sont sombres et lugubres, contribuant à l'angoisse ambiante qui ne fait que s'intensifier au fil de l'histoire.
Ensuite, le casting du film est excellent. Les acteurs sont tous talentueux et parviennent à transmettre l'horreur et l'angoisse de leurs personnages de manière convaincante. Leur interprétation vous fera vibrer d'émotions intenses, vous laissant à la fois fasciné et terrifié par ce qui se déroule à l'écran.
Enfin, l'une des forces de "Le Croque-mitaine" est sa capacité à exploiter vos peurs les plus profondes. Que vous ayez peur du noir, des créatures surnaturelles ou des esprits malveillants, ce film joue habilement sur ces craintes et les amplifie pour vous plonger dans un état de terreur inoubliable. Vous serez constamment sur le qui-vive, guettant chaque recoin de l'écran avec appréhension.
En conclusion, l'adaptation cinématographique de "Le Croque-mitaine" de Stephen King est un véritable chef-d'œuvre de l'horreur. L'histoire captivante, la réalisation soignée, le casting exceptionnel et la capacité du film à exploiter vos peurs les plus profondes en font une expérience cinématographique terrifiante et inoubliable. Préparez-vous à être effrayé au plus profond de votre être lorsque vous vous aventurerez dans le monde ténébreux du Croque-mitaine
Le croque mitaine version 2023 d'une nouvelle de Stephen King permet de remplacer qualitativement l'adaptation des années 80. Certes on ressent de part l'histoire que celle ci a pris un coup de vieux (1973) face à ce qui se fait de nos jours en terme de film horreur épouvante. Comme beaucoup de film du genre,il arrive à de nombreux reprises de nous faire sursaute et c'est ça l'essentiel.
Un film sur les peurs ancestrales du noir et les monstres qui vont avec. Le réalisateur joue avec le spectateur pour le faire sursauter et frissonner , il manque un peu de structuration mais j'ai vraiment bien aimé
Franchement ? Pour les amateurs du genre, c'est assez réussi, et nul doute que vos poils se hérisseront lorsque des portes de placard se retrouveront ouvertes alors que nous venions de leur voir fermées, et autres jeux de lumière jouant le "on/off" subtilement. Scénario conjuguant la perte de la maman dans cette famille, où les deux jeunes sœurs sont en période de recomposition avec leur père, et une sombre affaire de "disparitions" et "meurtres" venant pimenter la vie de famille. Petit à petit, la menace se fait plus précise et l'angoisse à son paroxysme. Une nouvelle adaptation de Stephen King, bien réalisée, avec une belle photo, très précise agrémentée d'effets spéciaux, sonores notamment convaincants et agira parfaitement sur nos plus jeunes et ados..... !!**
Un film d'horreur généreux en jumpscares mais manquant de subtilité, notamment au regard du sous-texte. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/06/le-croque-mitaine-de-rob-savage-pas-mal.html
Si ce film d’horreur ne renouvelle pas le genre puisque clichés et jump scares sont de mise une fois encore, il remplit relativement bien sa mission, à savoir faire peur ! Les acteurs jouent très bien et le deuil qui les traverse est très bien utilisé à l’écran pour que le croque-mitaine exploite davantage la faiblesse de cette famille encore fragilisée. Après le très sympa « Dashcam », Rob Savage prouve ainsi qu’il est un réalisateur de genre à surveiller de près !
film adapté d'une nouvelle de Stephen King, une bonne mis en scène, des acteurs convainquant, l'histoire est banal comme d'habitude dans ce genre de film, mais qui ce laisse regarder.
Personnages attachants (excepté le croque-mitaine bien sûr ! ), on partage leurs peines et surtout leurs peurs. De l'humour bien placé par moments. Twists inattendus et situations originales. Je pensais voir une copie des classiques du genre mais là c'est une bonne surprise.
Le film débute de manière archi classique, reprenant à la lettre le cahier des charges du genre. Un deuil ou un passé tragique, une famille brisée, et évidemment une porte ouverte pour qu'une créature plus ou moins démoniaque s'empresse de pénétrer les âmes ainsi fragilisées. Le premier soucis c'est que le canevas est si éculé et connu qu'il est difficile de nous surprendre. L'atmosphère est bien rendu mais tout aussi classique, la maison style gothique est tout aussi éculée, les personnages sont archi convenus spoiler: jusqu'au père psy (ben voyons) et les deux enfants bien séparée entre la cadette et l'ado, et le pire reste la partie ado et copines ; à l'exception d'une toutes les autres sont de simples garces aussi bêtes que méchantes. En quoi peut-on croire à de l'amitié ?! Notons une créature effrayante mais peu originale. On se demande aussi pourquoi et comment la femme isolée est restée en vie, et comment et pourquoi la luminosité est plus ou moins nocive. Le film n'est pas spécialement râté mais reste si académique qu'on s'ennuie un peu. Pour les amateurs du genre, un de plus un de moins ce film fera l'affaire. Site : Selenie.fr
Alors, j'avais assez hâte de voir ce film, l'horreur étant mon dada depuis de nombreuses années, mais j'avais assez peur de l'adaptation au cinéma de cette nouvelle de Stephen King. Car oui, à la base il ne s'agit pas d'un roman mais bien d'une histoire courte écrite en 1973 par un Stephen King encore à ses débuts, à savoir le recueil "danse macabre" Le récit tient sur 20 pages et se concentre uniquement sur une histoire tragique racontée par un patient à un psychiatre.
Le film va évidemment créer et inventer plein de personnages et d'événements autour du Medecin et ça donc nous faire entrer dans ce qui est au départ une simple fable qui va progressivement se transformer en horreur bien réelle.
Dites-vous que 90% du film est une pure invention et ne se base aucunement sur l'œuvre d'origine. Malheureusement, là où l'horreur était suggérée dans le court récit, le film ne peut s'empêcher de trop en montrer et tourne au final dans du grand guignolesque. Il aurait suffi d'être plus subtil pour que le film passe de moyen à très bon.
En bref, je ne saurais que vous conseiller de lire l'histoire originale, cela prend au bas mot 20 minutes, et vous pourrez vous rendre compte que ce film n'est qu'une extrapolation et un énorme film assez lambda. Il subsiste quelques passages assez glauques et plutôt angoissants mais rien de fou.
Stephen King est une énième fois adapté au cinéma et c'est une nouvelle fois, au mieux anecdotique, au pire catastrophique. C'est ici Rob Savage qui s'attaque à la nouvelle homonyme, parue dans le recueil "Danse macabre" (qui a par ailleurs donné lieu à bon nombre d'adaptations pourries comme "Les Enfants du maïs" et toute les suites qu'il a engendré, "The Mangler", "La Créature du cimetière" même si d'autres s'en sont mieux sorties comme "Vengeance diabolique", "Cat's Eye" et "Maximum Overdrive") et on sent bien qu'il n'y a pas la matière à faire un film d'une heure et demie ! Presque tout ce que King a sorti a déjà été adapté, que ce soit sous forme de films, de téléfilms, de mini-séries ou encore de séries et lorsqu'on nous sort pas la carte des remakes (comme "Ça" récemment par exemple), on nous sort des vieilles nouvelles du placard. Et c'est ici le cas d'une nouvelle d'une vingtaine de pages, très verbeuse mais très efficace car elle ne se concentre que sur le rendez-vous qu'à le thérapeute avec Lester. Ce passage, dans le film, ne dure que cinq minutes à tout casser et n'est là que pour faire avancer un récit qui s'avère être bourré de clichés du genre. La nouvelle était quant à elle beaucoup plus subtile parce-que déjà Lester était aussi monstrueux que le croque-mitaine (c'est d'ailleurs là qu'on reconnait bien la patte de l'écrivain), ce qui donne plus de fond à l'ensemble, mais surtout la fin est très efficace et très originale. Ici, on reprend finalement juste la figure du croque-mitaine et on utilise la scène chez le psy histoire de dire qu'on a adapté King au cinéma pour surfer une énième fois sur la réputation de l'écrivain. Et c'est ainsi qu'on se retrouve avec un film sans fond qui ne fait qu'aligner les jump-scares dans une histoire déjà-vue mettant en scène des personnages stéréotypés. Et oui, on se retrouve une nouvelle fois dans une famille ayant subit un traumatisme avec la petite fille qui voit des trucs et que personne ne croit, l'adolescente en pleine introspection et se faisant bully à l'école et le père fuyant ses responsabilités. Évidemment que tous ces éléments donnent quelque-chose de très fade, surtout que l'histoire est ultra-prévisible. Pourtant, je suis un grand défenseur du cinéma d'horreur grand public, répudié depuis que le terme "elevated horror" a fait son apparition (c'est encore un autre problème) mais je dois dire que 2023 n'est pas franchement un bon cru pour le genre (et encore, "La Nonne 2" n'est pas encore sorti...). "Le Croque-mitaine" est donc un film oubliable qui ne parvient même pas à être divertissant à force de nous servir des clichés et du déjà-vu.
Malgré quelques premières minutes intéressantes, « Le Croque-mitaine » manque de véritables enjeux. La seconde partie du film pêche par son rythme et ses longueurs. C’est du réchauffé. On connaît le dénouement de certaines scènes à l’avance. De plus, ça ne fait pas vraiment peur, l’ambiance est un peu trop sage.
Nouvelle adaptation d'une nouvelle de Stephen King paru en 1973, le croque-mitaine souffre de ce que beaucoup de film d'horreur souffrent aujourd’hui : peut-être parce que le scénario de base a 50 ans, mais les ressorts scénaristiques sont d'un classicisme absolu, on n'est jamais surpris mais plutôt déçu de pas être pris à contrepied. La réalisation est correcte, l'ambiance est maîtrisée, le film n'est pas mauvais, rien n'est réellement raté. Il n'apporte seulement rien de neuf au genre et sans rien pour le démarquer, il finira dans l'oubli caractéristique des films juste correctes.