Avis sur Along With the Gods: The Two Worlds

"Along with the Gods: The Two Worlds" ou la longue route vers la réincarnation. Ce nouveau film de Kim Yong-hwa est autant un film d'aventure fantastique qu'un drame familial. Les deux genres se marient à merveille à l'image de ces deux mondes qui représentent la vie, la mort et également l'espoir. Nous sommes plongés au cœur d'une aventure unique avec des univers riches et variés qui sont vraiment superbes. Le personnage principal, accompagné de ses guides ou "avocats", doit être jugé 7 fois dans des lieux qui sont situés dans des endroits uniques. Le héros voit sa vie passée en revue pour voir s'il peut être réincarné. C'est l'occasion de se plonger dans de nombreux souvenirs douloureux qui ouvrent la voie soit à des flashbacks soit à une immersion dans le monde réel puisque les actions sur un monde peuvent avoir des conséquences sur un autre. Ce qui est intéressant dans cette sorte de purgatoire, c'est que pas mal d'idées reçues ou clichées sont portées à l'écran. Le réalisateur ne se refuse rien qu'il s'agisse du fond ou de la forme. Son film est visuellement impressionnant, les différents cadres sont grandioses et les effets spéciaux convaincants malgré quelques petits ratés. Il allie parfaitement la fantaisie des différents univers et le réalisme du message sur la pureté de l'âme humaine et sur le sens du sacrifice qui est montré. "Along with the Gods" est un bon divertissement, un film spectaculaire, bien rythmé par de bonnes scènes d'action, amusant et bien évidemment touchant. Ce n'est pas parfait, c'est un peu décousu, parfois too much, mais j'ai passé un vrai bon moment.

L'Heroic-Fantasy n'étant pas un genre en vogue en Occident, il faut se tourner vers l'Asie (ici, la Corée) pour découvrir ces oeuvres qui sortent clairement des sentiers battus et qui, il faut bien le dire, paraissent globalement assez kitchs. Along With the Gods n'y coupe pas, avec une bonne moitié de l'histoire se déroulant dans un monde parallèle, celui dans lequel le héro atterrit après son décès dans la vie réelle. Pour faire court, le point fort du film est l'aspect visuel, avec des effets spéciaux qui n'ont rien à envier au meilleur des Avengers, et qui témoignent du véritable savoir-faire Coréen en la matière. Le revers de la médaille : à peu près tout le reste, une histoire au script sympa mais qui reste finalement très plate, une construction peu passionnante avec beaucoup de pathos, limite gênant, des acteurs au charisme variable (le personnage principal est un pleurnichard insupportable), et un humour qui permet de mesurer toute l'étendue de la barrière culturelle. Difficile donc en l'état de conseiller le visionnage de cette oeuvre, un blockbuster tourné vers son propre marché.

Plus de 2h en coréen sous titré français et pourtant, je n'ai pas vu le temps passé. Les effets spéciaux sont géniaux et l'histoire est très belle. Ceci nous change des scénarios habituels.
J'ai ensuite regardé le 2ème volet.
Je n'ai pas perdu mon temps. Ces films sont vraiment très bien !

J'aime généralement bien les films coréens mais celui-ci m'a déçu. C'est une fable classique du jugement dernier, un peu comme dans la série américaine amusante The Good Place.
Mais là, c'est un peu pénible à voir.

Il est plus qu’évidente que le cinéma sud-coréen est l’opposant parfait des majors hollywoodiens et démontre encore avec cette nouvelle franchise, qu’il saura trouver les armes et les arguments pour convaincre, même après le mort. Kim Yong-hwa alors revient adapter le webcomic de Joo Ho-min, où le mélodrame est source de tous les tourments, mais également une vertu d’un voyage ludique, plein d’humour et de fantaisie. Le blockbuster assume ainsi chaque ficelle scénaristique choisie, où les sept étapes du purgatoire seront exposées et illustré sans modération. La maestria de la production a de quoi gâter les yeux du spectateur, autant dans le spectaculaire que dans son côté larmoyant, justifié par un sentiment familial fort. Il ne faut cependant pas attendre davantage de cette aventure, qui avance parfois avec un poids sur le dos.

Le récit a besoin de temps afin d’introduire toutes les règles du monde des damnés. Elles ne sont jamais subtiles et mais offrent des cadres impressionnants pour les lieux des jugements, où celles et ceux qui ont failli de leur vivant. Nous sommes donc en la présence d’une être supposé vertueux, Kim Ja-hong (Tae-Hyun Cha), mais sa pureté n’effleure que la vérité sur sa dernière vie d’homme travailleur, altruiste et honnête. Nous ne nous arrêtons pourtant pas à l’état de stase, car ce dernier a le droit de se défendre. Il est secondé par un trio, qui l’accompagne dans une quête de réincarnation, tout cela en 49 jours. Ja-hong est ainsi le nouveau Phileas Fogg, parachuté dans le purgatoire de l’au-delà, où sa vie sera décortiquée par des divinités, loin d’être aussi omniscients qu’on pourrait l’imaginer. Ce qui place le serviteur Haewonmaek (Ju Ji-Hoon) et l’émotionnelle Deok-choon (Hyang-gi Kim) dans une bulle à part, sans passé, sans nostalgie à défendre. Mais pour peu qu’ils puissent hériter d’un avenir, ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour contrebalancer la passivité ou la naïveté de leur nouvel invité.

Les dieux ne se trompent pas, mais deviennent soit sourds ou aveugles face à des justifications cachées par le scénario, véritable maître du karma, qui sauve presque à chaque fois ce vénérable homme du peuple. Le procès transgresse ainsi suffisamment de règles pour que l’on en vienne à bâtir des ponts avec le monde des vivants, où le faucheur Gang Rim (Ha Jung-woo) s’accorde le droit d’interagir avec une mère endeuillée. Doublons le tout avec des flashbacks qui ne servent en rien ce premier volet. Ce n’est pas pour bouder notre plaisir visuel, mais cela rallonge un peu plus l’intrigue, qui vante davantage ses exploits numériques au lieu de servir la justice qui opère. On ne pourra pas toujours trouver le même investissement émotionnel d’un jugement à un autre. Et les transitions musclées ne brossent pas non plus le meilleur portrait d’un accusé, dont les procureurs de l’au-delà ne cessent de piétiner. Si cela pouvait partir d’une anecdote assez vite oubliée, le récit préfère capitaliser sur le dernier message des enfants à leur mère.

Outre le destin d’un frère (Dong-wook Kim) vengeur, qui plante les graines d’une prochaine suite, « Along with the Gods : The Two World » cultive l’empathie à répétition. Cela peut éprouver, mais cela fera également son effet, si l’on ne s’arrête pas sur des détails d’urgence, comme un compte à rebours qui prouve son efficacité dans le dénouement. Avant cela, il faudra passer par un héros qui ne peut que parler avec ses souvenirs, tout en découvrant que sa destination aurait pu être tout autre. C’est un soulagement de trouver un parcours aussi nuancé et complexe. Il ne manquera plus qu’à la perfectionner avec un second volet qui mettra un peu plus de lumière sur les tuteurs du parangon.

La première partie du film me donnait envie d'arrêter malgré un tout début plutôt prometteur. Très répétitif, bourré d'effets spéciaux pas honteux mais pas fous, la durée de 2h20 me laissait présager un long moment d'ennuie. Heureusement la deuxième partie est bien meilleure avec l'apparition de nouvelles trames scénaristiques intéressantes et inattendues, ce qui rend l'ensemble finalement pas désagréable. A réserver quand même aux amateurs de gros effets spéciaux.

Une belle histoire original (proche d'Au dela de nos reves), bien joué, bons effets spéciaux mais une petite longueur malgré tout. On s'attache aux personnages. A voir

Un film à grand spectacle grâce à des effets spéciaux de qualité, un univers très travaillé et une histoire sensible.

Bon, c'est pas le film du siecle mais au scenario quand meme hyper originale...
Ca se regarde, on appecie les scenes de l'au dela, mais une chose est super penible et gache tout le film, le hero principal, niais, mou, pleurnichard et lache...
Dommage il y avait matiere a plus...

Une simple histoire de drama coréenne transformé en blockbuster à l'Américaine. Chapeau pour la richesse des thèmes abordés en parallèle des effets visuels. Le cinéma asiatique a des leçons à donner .

Vu avec retard en 2023 car pas très porté films asiatiques ,film tellement sous côté comment j'ai pu passer à côté...? Alors y a tout ce que j aime. Un scénario intéressant j'ai pas vu passé les 2h15, des rebondissements, visuellement les effets spéciaux sont bien faits, du rire, du drama, un peu de fight/action et cerise sur le gâteau j'ai versé ma petite larme pourtant très rares sont les films qui me les ont fait sortir. À savoir que c est un film en 2 parties et que je regarde dès demain la suite vu comme le 1 m a plu. Vu en sous titré français mais pas gênant. Le trailer m avait bien plu mais le film est bien mieux que je ne l espérait. Foncez c est une belle découverte.

Trouvé sur Netflix, un peu par hasard..

Je cherchais un film de ce genre, que j'ai beaucoup de mal à qualifier en terme de genre.
Netflix le classe dans "science-fiction/Fantasy" allons donc vers cette catégorie ;)

J'ai tout simplement adoré, l'histoire est bonne, les acteurs totalement inconnus pour moi petit occidental ont un bon jeu, l'action s'installe très rapidement, c'est un film typiquement "mytho-fantastique" mêlant de vieilles légendes et croyances à un monde moderne ce qui nous permet d'aborder très franchement les anciens mythes Coréens.

J'ai noté surtout que les coréens avaient ce don de pouvoir imposer une émotion avec facilité.. (souvenez vous ces pubs de creapills qui vous ont tous fait chialer), j'ai eu du mal à me retenir de pleurer à la fin du film tellement l'émotion est exacerbée !

Vous voyez les nanards made in India avec ces gros moustachus super héro et ces jeux d'acteur tellement mauvais qu'on se dit que c'est fait exprès tellement c'est mauvais ? Ben ici c'est l'opposé parfait ! On est sur un film de qualité, avec une histoire inintéressante et remplie d'émotions, avec de bons acteurs.

Par contre attention: la durée du film (plus de 2h) ! faut avoir le temps pour le voir ^^'
Le seul bémol est qu'il n'a pas été traduit en français ou en tout cas pas sur netflix, il est donc en VOstfr et quand on n'a pas l'habitude, ça donne mal au crâne :)))

n'hésitez pas à le regarder si vous êtes fan de films comme le seigneur des anneaux.. je suis certain que comme moi, vous serez tenté(e) de vouloir voir la suite de cette grande épopée !

Outrancier et fin à la fois, grandiloquent et franchement comique, je le suis laissé prendre au jeu et encore plus avec le suivant. Très divertissant !