Derniers Avis : Flavors of Youth - Page 2

L'animation japonaise a le chic pour raconter des scènes ordinaires de la vie de chacun et les tourner en une histoire remplie de sentiments et de réalisme. Malgré tout, Flavors Of Youth ne réussit pas à remplir parfaitement le contrat. Produit par le studio auteur de Your Name, ce tout nouveau film n'arrive pas à la hauteur de son prédécesseur. Usant pleinement d'une animation splendide, surtout dans le premier court-métrage, les différents réalisateurs ne nous emmènent pas au bout de leur histoire. En effet, l'écriture des scénarios est beaucoup trop remplie de bons sentiments. Chaque court-métrage s'intéresse à la perte, la famille, le passage à l'âge adulte,... et bien qu'il soit possible de traiter ces sujets sans virer dans le pathos infini, ce trio de courts ne s'y adonnent pas du tout. C'est peut-être là que se situe le plus gros échec du film. Les musiques sont sublimes et nous accompagnent avec douceur au cours du film, nous conduisant avec subtilité à travers la vie des protagonistes. Mais finalement, comme dit précédemment, on reste à l'écart de par la volonté des réalisateurs d'imposer des fausses leçons et d'user de trop de gentillesse dans l'écriture. Hormis cela, l'animation se pose vraiment comme le point fort de ce long-métrage avec une réalisation visuelle hors pair. A côté de cela, certains seront peut-être passez réceptifs aux histoires racontées mais ce n'est malheureusement pas mon cas. Flavors Of Youth est, selon moi, vraiment sauvé par le premier court-métrage sublime, rempli de subtilité et qui aurait pu mériter un long-métrage à part entière racontant avec beauté une histoire classique, touchante à la manière d'une Madeleine de Proust.

Je vais commencer dans le dur !!! Tout d’abord le film se compose en trois actes tous qui raconte des histoires d’adolescence et de famille. Quand je regarde ce film on ne peut pas rester accrocher jusqu’à la fin, les transitions entre les épisodes sont trop flagrante à peine arrivé au deuxième acte on oublie directement le premier. J’ai trouvé largement la première histoire plus intéressant que la deuxième, ensuite arriver à la troisième et dernière partie j’ai complètement lâché.
Et surtout au deuxième acte avec les deux sœurs l’histoire était vraiment trop prévisible surtout la fin.
Ce film a quand même un bon côté, C’est celui de son animation qui peut parfois nous laisser rêvée

Co-production Sino-Japonaise entre les studios Haoliners Animation League et ComixWave Films, Flavors of Youth est un ensemble de trois courts-métrages abordant des thèmes extrêmement similaires à ceux de Makoto Shinkai (ComixWave Films étant son studio habituel): le passage du temps, les regrets des erreurs passées, les retrouvailles avec un bonheur perdu. Frustration de mise puisque ces trois histoires auraient pu êtres magnifiques si elles ne possédaient pas les trop envahissantes caractéristiques de Shinkai (alors que ce dernier n'a aucunement contribué à cet ensemble): Un visuel somptueux mais aucune confiance vis-à-vis du spectateur. De l'omniprésente voix-off des personnages principaux de chaque segments qui surexpliquent tout au-delà du nécessaire (le troisième avait pourtant une bonne excuse pour le justifier mais ne l'exploite pas) empêchant le silence et l'émotion parler de leur tristesse, de leur constante propension à s'apitoyer sur leur sort en passant par les moments intimes constamment appuyés par le piano et les violons, tout est bon pour absolument tirer les larmes du spectateur. Des défauts qui passeraient mieux si ils permettaient plus de variétés, mais la sensation de redite par rapport aux anciens films du studio Japonais se ressent puisqu'il n'y a aucune nouveauté (même le cadre plaçant l'action en Chine diffère trop peu). Une belle animation et de bonnes intentions, mais il serait temps de changer de disque.

Un film extrêmement intéressant et émouvant. On pourrait vite faire le raccourci en disant qu'il traite de sujet banale mais bien contraire, c'est ce qui le rend aussi singulier. Également on peut noter qu'il est tout bonnement magnifique, on sent tout le travaille derrière ce film. Et suivre les différents personnages à travers l'histoire qu'ils ont à raconter ne laisse pas de marbre. Surtout pour la première partie et la dernière du film. Je conseille ce film vivement. Il est de la mêle trempe que le film " Mary et la fleur de la sorcière " du Studio Ponoc

Voici une compilation de 3 court-métrages signés du studio CoMix Wave (Makoto Shinkai), histoires ancrées dans le quotidien chinois moderne.
Film vendu pour le marché chinois, et dont le projet est porté par un réalisateur chinois, le film est naturellement un pamphlet engagé contre le terrible régime communiste (non, je déconne!).
Non en fait, c'est des saynètes gentillettes et bonne enfant sur la vie courante des habitants, abordant le thème de la nostalgie et de la cuisine chinoise dans son premier segment (les nouilles de San Xian), le second segment abordant le dur métier du mannequinat (non, non, ce n'est pas de l'humour) intitulé "mon petit défilé", tandis que le dernier segment s'intéresse à 3 élèves qui ont chacun choisit une voie différente qui les a éloigné de leur ville d'origine mais aussi créer une distance entre eux ("amour shanghaïen").
Si l'animation du studio est toujours aussi belle et soignée, les musiques sympathiques, c'est bien sur le fond que ce long-métrage échoue.
On se tape les pires clichés et raccourcis possibles et imaginables sur des adolescents et jeunes adultes, des réflexions philosophiques dignes d'un feuilleton soap au possible, avec tous les crises, grosses ficelles et happy ending guimauve sur la famille, le travail, l'amitié et l'amour.
Il y a tellement de sujets à aborder sur le quotidien des chinois, sur les dérives de son développement économique, sur écrasement systématique des minorités ethniques et religieuses, sur les ravages industriels de l'environnement, sur la déshumanisation de la société, les dérives de l'état policier.
Mais non, une bluette, des bons sentiments, des morales faciles, une oeuvre sans personnalité, vide mais parfaitement consensuelle plaît toujours plus, pas vrai?
Comme quoi, un commissaire politique fait un piètre scénariste... Mais illustre à merveille la doctrine de la "nouvelle ère du socialisme chinois" dictée par le Sérénissime Président à vie.
Plus globalement, le film est le pur produit du recentrage de l'animation japonaise vers le marché chinois, après l'adaptation de mangas chinois (manhua), puis la co-production avec des entreprises chinoises, et enfin la mise en scène de fictions par des réalisateurs chinois.

Flavors of Youth raconte les histoires de la jeunesse asiatique à travers plusieurs histoires. Bon, premier bilan et c'est un défaut, c'est d'avoir découpé les histoires en plusieurs parties distinctes faisant que l'on oublie l'histoire précédente. Pourtant, la première histoire de la jeunesse entourée de nouilles de riz apporte un peu de sourire peu forcé, d'émotion, mais rien n'est vraiment approfondi. La deuxième histoire s'avère être une succession assez décevante d'hypocrisie impressionnante dans l'industrie de la mode et clairement cette deuxième histoire reste vraiment d'une banalité trop forte. Et la troisième histoire, j'en ai pas réellement trouvé le sens. Film très déséquilibré qualitativement

Les :
- C'est joli, rien à redire
- Les musiques sont bien choisies et jolies
- C'est mignon, larme à l’œil et tout et tout...

Les - :
- Vide scénaristique, 3 histoires du styles tranches de vies pas franchement passionnantes sitôt vu sitôt oubliées
- Stéréotype complet de ce genre d'anime avec piano mélo en pagaille et discours profond sur le sens de la vie sur des scènes de vie banales, dans une sorte de tentative presque absurde in fine, de verser dans l'émotionnel.

Bref un joli film tout à fait regardable, mais très convenu et peu marquant, et dont l'usage quasi parodique de tous les stéréotypes du genre peux faire tiquer les amateurs d'anime.