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    Berlin Alexanderplatz
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    22 critiques spectateurs

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    laurent joulin
    laurent joulin

    52 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2021
    Un film fort avec ce personnage central de Francis ou Franz qui doit recommencer une nouvelle vie dans cette ville aux cotés underground dont chacun veut vivre libre . Le hero en redemprion de son passé se laisse manipuler ou hypnotiser par un individu toxic . Tout est amené vers un destin ineluctable en entrainant dans leur sillage mortel bons ou crapuleux . C est un genre de purgatoire entre dealer, prostituées , truands , un berlin de nos jours tiré d un livre datant de 1920 . On sent un peu cette ambiance dans les cabarets ou nihgt club aux ambiances freak show ou chacun est impersonnel et reste une simple chose deshumanisée. Dans cet enfer de manipulations et de faux semblants , cette romance , où nait un amour sincère. On sait que le drame est inéluctable car tout est mis en oeuvre dès les premières images nous y sommes plongés. Le réalisateur nous emmène dans cette danse attirance refus repulsion retour attirance . Tout s entremêle tranquillement en 5 acte jusqu a l acceptation des faits longtemps ignorés.
    Les personnages sont attachants meme les salauds et me font penser à certains cotés desfilms expresionnistes allemand des années 20-30 dans leur fond restent humains malgré leur monstruosité.
    C est un film surprenant que j ai bien aimé.
    Alice L
    Alice L

    169 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2021
    Berlin Alexanderplatz réussi à être à la hauteur de du chef d'oeuvre qu'il adapte
    Le film modernise le roman et offre une expérience intense portée par une mise en scène virtuose et deux acteurs incroyablement charismatique
    Hypnotisant
    La découverte d un cinéaste et d'une future star: welket bungue
    jean l.
    jean l.

    164 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2021
    Berlin Alexander Platz est une adaptation géniale du roman éponyme
    c'est un thriller nerveux admirablement mis en scène
    Simon R
    Simon R

    56 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2021
    Quelle virtuosité !
    Un grand film de cinéma qui, malgré sa longue durée de 3h, nous entraine dans une fresque impressionnante.
    Le cast, la photographie, la mise en scène : tout nous sidère.
    A ne pas manquer, clairement
    Cinememories
    Cinememories

    489 abonnés 1 468 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2021
    Alfred Döblin crée une référence, presque biblique dans le mythe d’une cité, où s’entrechoquent les espoirs et les descentes aux enfers. La misère sociale porte son récit, qui aura connu deux adaptations avant celle de Burhan Qurbani, qui réactualise le milieu, en plus de son point de départ. Une ouverture au parfum d’immigration fait échouer un Guinéen sur une place où les départs et les arrivés sont fréquents. En suivant la ligne directrices des cinq derniers « livres » du roman, ce héros en exil, ne gagnera jamais assez pour compenser ses pertes. Rien n’est caché, tout est dévoilé d’entrée. Ce sera donc dans sa lutte permanente, que l’on suivra un homme en manque de repères et d’affection. Mais ce sera surtout l’occasion de découvrir les caniveaux d’un Berlin crasseux et d’un Berlin dépossédé de sa vitalité.

    Tout ce qui vampirise l’âme de Francis, ou encore Franz (Welket Bungué), c’est bien sûr la volonté de réussir. Le cinéaste prend alors mot pour mot cet aspect convoité, au gré de l’argent sale et d’amantes, toutes aussi victimes de leur condition. Pourtant, nous ne sommes plus dans les années 20, nous nous retrouvons un siècle plus tard, où les enjeux se répètent. C’est à la fois un atout pour sa narration universelle, mais l’exécution peut nous sembler redondante, sachant que les décors ne débordent jamais. Des logements sociaux aux boîtes de nuits, il y aura finalement peu de variation dans cette façon de raconter. Il s’agit d’un scénario soumis à sa propre gravité et ne prend pas le risque de saboter ses promesses. L’approche se veut davantage sensorielle, comme s’il s’agissait d’une extension à la lecture du roman. Cela ne veut pas dire que c’est réussi à tous les niveaux, mais il soulage cependant la conscience de ceux qui errent encore dans les rues et entre les petits boulots, tantôt sans avenirs, tantôt criminels.

    Les bons sentiments sont aux côtés du côté de Franz, très maladroit et qui possèdent bien d’autres défauts, le rendant attachant. Et c’est toute une panoplie de personnages qui se greffent à son parcours, qui n’a rien d’une promenade de santé. Entre le désir de plaire et ses ambitions du petit gars de la rue, il est constamment dupé par Reinhold (Albrecht Schuch) et ses magouilles, toutes plus tordues les unes que les autres. Mais ce visage ne signifie pas qu’il sera le gardien éternel de sa vie, déjà misérable et qui ne demande qu’à trouver un peu plus de calme et de stabilité. Mieze (Jella Haase) sera donc à la fois cette escorte, consciente que sa fantaisie ne la sauvera pas, qui croisera la route d’un Franz, amoché par sa propre raison. Elle, comme bien d’autres, le chérissent. Mais avant même qu’il ne profite de cette honnêteté qu’il convoite, il se laisse dériver, par la force de la tragédie, qui l’accompagne au quotidien et peut-être pour le reste de sa vie.

    Comme son auteur le laisse penser, « Berlin Alexanderplatz » est une œuvre qui s’écoute plus qu’il ne se lit ou ne se regarde. C’est ce qu’a réussi à capter Qurbani, dans une mise en scène venimeuse et qui traîne juste assez les pattes pour rendre compte d’un germe maléfique, qui a pris place à Berlin. Le racisme et un profond sentiment de jalousie freinent les envolées des personnages, qui se débattent plus qu’ils ne parviennent à garder la tête haute dans la mêlée. Et si chaque chapitre ne convainc pas entièrement dans ses manœuvres moralisatrices, nous culpabiliserons moins en laissant de nouveau la texture et les couleurs s’exprimer.
    FaRem
    FaRem

    8 871 abonnés 9 665 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2021
    Francis voulait être bon, mais la vie ne l'a pas laissé l'être... "Berlin Alexanderplatz" est une adaptation du roman de Alfred Döblin paru en 1929. Ce n'est pas la première fois que l'œuvre est adaptée que ce soit en série ou en film, et Burhan Qurbani, qui est également coscénariste en plus d'être le réalisateur, apporte quelques changements plus ou moins importants à l'œuvre pour notamment coller à notre époque. Francis ou Franz n'est plus un ex-taulard, c'est un réfugié (même s'il déteste être appelé comme ça) qui arrive dans la capitale allemande en provenance de Guinée-Bissau. Alors qu'il se trouve dans un centre pour immigrés, il fait la rencontre de Reinhold, un voyou touchant à toutes sortes de trafics qui va l'amener dans son monde. Pourtant, Francis voulait être bon, c'est ce que la voix off ne cesse de répéter à chaque ouverture ou fin de chapitre, mais en tant que migrant qui ne possède ni papier ni permis de travail, il va finir par céder aux propositions de Reinhold, son "ami" et futur cauchemar. Francis voulait vivre le "rêve allemand", mais il va surtout découvrir à quel point l'Homme peut être mauvais et comment les personnes comme lui sont utilisées et exploitées par des personnes sans scrupule. L'histoire n'est pas sensationnelle dans le sens où elle est facilement lisible et qu'il est facile de savoir tout ce qui va se passer, mais elle reste prenante jusqu'au bout et ce n'est pas une mince affaire, car le film dure trois heures. Cela manque peut-être un peu de tension dans le dernier tiers, probablement parce que l'on sait ce qui nous attend, et je trouve que le côté malsain du très bon Albrecht Schuch n'est pas assez exploité. C'est un film sombre et réaliste, mais qui n'est pas difficile à regarder alors qu'il aurait pu l'être. "Berlin Alexanderplatz" est solide, prenant et jamais ennuyeux seulement, Burhan Qurbani aurait pu aller encore plus loin dans les faits et le propos.
    traversay1
    traversay1

    3 680 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 décembre 2020
    L'adaptation par Fassbinder du monumental roman d'Alfred Döblin, Berlin Alexanderplatz, durait plus de 15 heures ; celle du cinéaste germano-afghan, Burhan Qurbani, n'en compte que 3 mais elle n'en est pas moins interminable et plutôt ratée dans l'ensemble. Nous ne sommes plus dans la pègre berlinoise de la république de Weimar, dans les années 20, mais dans la capitale allemande d'aujourd'hui où le héros en quête de rédemption et de bonté est désormais un réfugié Bissau-Guinéen nommé Francis (Franz). La transposition à l'époque actuelle part d'une bonne idée mais il faudra bien vite déchanter. Entre visions cauchemardesques du passé (façon flash) et clubs nocturnes où s'ébattent des demoiselles courts vêtues (façon clip), le scénario tente de se frayer un chemin cahoteux dans la résistible ascension de son personnage principal, cornaqué par un mentor méphistophélique. Le film suinte la prétention par tous les pores, avec sa voix off sentencieuse et ses lumières chichiteuses, au service d'un récit qui se voudrait shakespearien. Diantre ! Le problème majeur est que la plupart des relations qu'entretient Francis (Franz), dans sa profession de truand et dans le privé, sont à peine crédibles, en tous cas peu étayées, mis à part une histoire d'amour un peu convenue mais assez touchante. L'interprétation est relativement inégale, y compris celle de Francis (Franz), certains acteurs n'en finissant pas de cabotiner. Bizarrement, même s'il est agaçant et longuet, Berlin Alexanderplatz a quelque chose de fascinant, dans sa facture comme dans le message qu'il essaie de faire passer. Il a l'attrait des entreprises qui se veulent grandioses et se fracassent par manque de modestie et excès d'effets. Sans doute est-ce approchant de ce que Truffaut appelait un grand film malade.
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