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mic L.
2 abonnés
3 critiques
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0,5
Publiée le 10 septembre 2021
Film ennuyeux , long , mou , lourdement militant . Et le pire : Adèle Haenel qui est effectivement une jeune fille en feu depuis ses débuts est ici terne , éteinte...Un tour de force !
Si vous aimez les magnifiques visages féminins, les beaux plans avé le feu qui crépite, des clair-obscur sublimes bref tout une panoplie de photographies qui pourraient défiler sur votre écran sans qu' aucune narration ne vienne conjuguer le tout, c'est parfait. Dire que ce film est mauvaise serait injuste, il est réussi dans sa forme, même parfois d'une splendeur remarquable. Pour le reste c'est assez ennuyant, enfin, sauf si vous lisez un bon bouquin en même temps, puis vous vous laissez aspirer par la beauté des pixels, puis vous revenez à votre livre, l'histoire étant vide de toute dynamique. Un film français qui mériterait une caricature des inconnu avec leur "Doutage" mais c'est déjà fait je crois.
Le 7 ieme art dans toute sa beauté. L'amour inéluctable de ses 2 femmes progresse et grandit comme le tableau se révèle à coup de pinceau, avec une sincérité, une justesse de jeu, de lumière, de silence qui frôle le sublime. La poésie porte ce film, et l'harmonie qui s'en dégage est envoûtante, voir enivrante ! Magnifique.
Magnifique. On voit ici toute la maitrise d'un film bien réalisé : image, photo, son, jeu d'acteurs. Pas de musique pour allourdir, mais un son excellent. Les portraits, les tableaux sont magnifiés. Du grand art
Ce huis clos féminin n'est pas inintéressant ; il est même par moment touchant. Et si l'histoire racontée capte bien l'attention, elle reste toutefois fade : le style et les moyens scénographiques sont beaucoup trop épurés pour provoquer une belle émotion. C'est creux, théâtral et tout manque de subtilité dans la mise en scène.
Portrait dans différents sens du terme d'une jeune héritière à marier, au 18ème siècle. La réalisatrice propose un film dans une ambiance feutrée faite de grande luminosité et de clairs obscurs magnifiques. Film sur la sensualité féminine ainsi que sur la condition des femmes de l'époque. Quelques lenteurs me font enlever une étoile.
Portrait de la jeune fille en feu m'a vraiment mitigé. D'un côté, je trouve que le rythme est bien trop lent et qu'il ne se passe pas assez de choses, ce qui donne un air vraiment soporifique au film. Les dialogues eux aussi sont un peu pompeux (même si c'est aussi le langage de l'époque qui veut ça). Mais pour autant, il y a quelque chose d'indescriptible entre Marianne et Heloise qui se crée tout au long du film et qui est passionnant à suivre, notamment grâce aux super jeu des actrices. Bref, je suis très partagé, un film à la fois touchant, ennuyant et hypnotisant. C'est bizarre.
Vraiment très ennuyeux. Il ne se passe absolument rien, des discussions inintéressantes... des scènes qui vont de la maison à la plage, puis de la plage à la maison... la mère, la fille, la bonne, la peintre... bref, passez votre chemin !
Les actrices sont remarquables et il y a une certaine simplicité dans la mise en scène qui met en avant cette histoire complexe d une relation entre femmes impossible à leur époque. J ai trouvé que c est cette même s'implique nuis au film notamment pour faire passer l émotion, même si l intensité est progressivement gérée.
Je n'ai pas pu terminer ce film portant acclamé. Les premières images m'ont rapidement pensé à la "Leçon de piano" mais en raté .... Et pourtant dieu que j'aime Adel Haenel mais elle n'a pas suffit pour me tenir en haleine ...
Le film est long mais agréable à regarder : les décors et les costumes sont très beaux. Cela fait du bien d'avoir un film bien écrit, sans grossièreté. Mais les scènes vont trop vite et manquent d'émotion. D'autre part la diction des dialogues gagnerait à être plus fluide, moins théâtrale (surtout chez Adèle Haenel).
Le film ne raconte pas grand chose. A part l'évolution du portrait, les scènes sont malheureusement interchangeables les unes des autres. Et il en est de même de leur relation : on ne la voit pas vraiment évoluer. Elles en apprennent + l'une sur l'autre, certes, mais elles ne partagent pas qqch de fort (spoiler: à part leur séparation prochaine ). spoiler: Seule évolution : Héloïse apprend que Marianne est peintre. Oui, mais le spectateur le sait.
Le film manque d'enjeu, tout simplement. On sait qu'il y a eu un drame, mais c'est du passé. spoiler: Au début du film on sait que Héloïse et Marianne ne sont plus ensemble, donc c'est vrai que les dés sont jetés. Mais peut-être un peu de suspens aurait été le bienvenu : spoiler: par exemple pourquoi ne pas même envisager qu'elles s'échappent ensemble ? Pourquoi ne pas même envisager de braver les interdits, les codes sociaux ? Ou peut-être aurait-il fallu ne pas révéler au spectateur que Héloïse sortait du couvent pour se marier.
L'histoire de la servante n'était pas nécessaire et sert juste à combler le film.
Un film trop contemplatif, qui manque d'enjeu et de musique aussi, pour accompagner les scènes (à part à la toute fin).
Un film toutefois qui a le mérite d'exister : cela fait une représentation lesbienne de plus mais ce n'est pas assez pouvoir faire un bon film.
CHEF D'ŒUVRE. Ce sont les premiers mots qui me sont venus à la bouche en touchant la scène finale. Ce film représente pour moi un tout premier coup de cœur cinématographique. Je n'ai jamais été autant bouleversée par la délicatesse d'une histoire d'amour, par des plans de Bretagne tout simplement magnifiques, ressemblant pas moins que l'autre à de tableaux. Un vrai régal pour les pupilles, tant par les paysages que les actrices. C'est un don de génie dont nous fait part la réalisatrice Céline Sciamma et la talentueuse Adèle Haenel. Lorsqu'on dit qu'un film peut changer une vie, Portrait en est le parfait exemple. Il continue de m'habiter chaque jour. Tout comme un amour du passé continue de nous habiter au présent. "Ne regrette rien, souviens-toi".
Ça m'a rappelé le sketch des Inconnus sur Le Doutage, un film français d'une certaine Mylénie de Gouinaloux que Bernard Campan présente ainsi : "Et je rappelle pour les âmes sensibles que ce film est exclusivement interprété par des femmes". Les Inconnus ont toujours été prémonitoires. À se demander si Céline Sciamma ne s'est pas contentée de les parodier.