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Cart2on
4 abonnés
44 critiques
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2,0
Publiée le 28 septembre 2019
Film à la pointe de l'esthétique lesbienne et féministe (solidarité féminine au delà de la classe, ombre de sorcellerie.), il n'en demeure malheureusement pas moins fade. Dans le genre, il ya beaucoup, beaucoup mieux. Cette histoire d'amour est lente, lourde, pataude et, pour ma part, elle ne m'a pas ému le moins du monde (le principal problème). Les dialogues sont mauvais tant dans le contenu que dans la forme (faux français soutenu un brin pédant, vouvoiement, etc). La caméra passe son temps à filmer des regards, toujours les mêmes (Haenel en a 4, j'ai compté et Merlant que 2 mais ils sont moins caricaturaux), et on en a marre. Le film est riche en symbolisme poussif. L'ensemble su scénario se tient quand même, l'ennui se cantonne au niveau moyen (il y a des films bien pires) et il y a quelques effets de correspondance entre scènes intéressants.
Gros malentendu avec se film. Il a été annoncé comme un film d'esthète aspirant à nous faire prendre conscience de la difficulté d'être lesbienne dans les sociétés patriarcales passées (voire toujours actuelles) Céline Sciamma fait des films délicats et 'inspirés', photographie léchée, rythme 'Bergmanien' lent, posé, réfléchi... Adèle Haenel remarquable dans cet exercice, ajoutant sa touche personnelle, yeux inexpressifs, moue boudeuse... MAIS EN FAIT CE FILM EST UNE COMÉDIE, ratée certe, mais comique vu la grosseur du trait utilisé (volontairement) par la réalisatrice pour exprimer son propos. Ne jetons pas la pierre, la comédie est un art difficile, n'est pas les 'Inconnus' qui veut. Alors oui ma note est dure, mais que Céline Sciamma ne désespère pas, un jour elle arrivera peut-être à nous faire rire.
Très bon film. Malgré sa lenteur, ce film de Celine Sciama traite avec justesse d'un sujet spoiler: (l'homosexualité au 18ème siècle) avec brio, sans jamais tomber dans la facilité ou dans le voyeurisme. Les prestations des 2 actrices principales sont réellement excellentes, ainsi que pour la troisième qui interprète la domestique qui se révèle etre une grande actrice en devenir. Malgré quelques longueurs, on trouve ici une belle histoire d'amour interdit, dépeinte avec élégance.
Éblouissant. C'est un film d'une finesse et d'une sensibilité comme on en voit peu. De très nombreuses scènes font l'objet d'une multitude de sens et de réflexions, cela fonctionne. C'est excellemment joué. Personne n'a quitté la salle avant la fin et le silence demeura pour plusieurs minutes à la sortie.
Si vous voulez voir un film en costume avec de bonnes actrices, de bons dialogues, un bon scénario allez voir "La favorite" si vous voulez l'inverse allez voir cette petite chose pas très subtile.
Le vif intérêt que je porte à la peinture me destinait forcément à voir ce film qui place en son cœur l'histoire d'une femme peintre du XVIIIe et de son modèle. Ce film à l'esthétique recherchée par un travail sur les lumières en extérieur (paysages sauvages, mer houleuse et falaises abruptes) et en intérieur (éclairage à la bougie tel un tableau de Georges De Latour ) se distingue par de jolies trouvailles de mise en scène et le jeu tout en finesse de l'ensemble de ses actrices (Adèle Haenal et Noémie Merlant en tête). Certes, le rythme est lent mais monte en puissance. Beaucoup de retenue au début: des regards lancés à la dérobée par le peintre à son modèle pour en saisir les formes, les mouvements, les gestes et l'expression dans les moindres détails, des échanges cousus de dentelle entre elles marqués par des silences. La naissance du désir et puis le lâcher-prise des 2 protagonistes. Un film que je qualifierais de très sensoriel: pas de musique au départ mais le bruit des vagues et du vent sur la plage, des pas résonnants dans l'escalier, l'accent sur les voix des interprètes, une scène de chant qui vient à point nommé comme un moment de grâce, un cadrage très serré sur les visages lors d'un jeu de cartes virevoltant, une scène finale avec les 4 saisons de Vivaldi pleine d'émotions. Un film de femme sur les femmes qui souligne leur extrême modernité pour l'époque, elles qui détournent les codes sociaux et bravent les interdits pour exercer un brin de leur liberté d'esprit et de corps. Le cinéma de Céline Sciamma s'est inspiré, sans doute, de Jane Campion et n'est pas sans rappeler La leçon de piano, l'un de mes films préférés. J'ai été étonnée de voir peu de spectateurs dans la salle et c'est bien dommage qu'une œuvre aussi belle et touchante que "Portrait de la jeune fille en feu" n'attire pas plus car, à mon humble avis, célébrer la beauté et la liberté fait toujours du bien à l'âme, surtout à l'heure actuelle.
Un personnage de Portrait de la jeune fille en feu demande "comment sait-on que c'est fini?", ce à quoi on lui répond "quand on s'arrête". L'ambigüité consiste à déceler si le fait d'arrêter signifie réellement que c'est terminé. Un doute raisonnable. Pour l'Art (De Vinci affirmait que l'art n'est jamais terminé, juste abandonné) et l'amour. Pour son nouveau long-métrage, Céline Sciamma tisse une toile de maître en offrant une fresque déchirante à ses personnages, femmes en quête de liberté autant que de vérité. La métaphore enflammée se propage autant dans leur lutte pour brûler ces conventions qu'autour de cet amour qui les consume. Je reste admiratif de la manière avec laquelle C. Sciamma transmet une variété d'émotions avec un dispositif qui parait à la fois naturel et parfaitement étudié. Chaque plan évoque l'art pictural dans sa disposition, dans son échelle. Jamais un mouvement superflu ou maladroit. Et malgré cette précision dans le trait, rien n'est forcé. Les comédiennes Adèle Haenel et Noémie Merlant achèvent de transformer cette relecture du mythe d'Eurydice poignante. La première fait de cette colère sourde le ressors émotionnel sur lequel Portrait de la jeune fille en feu se propulse (ce plan final, bouleversant). La deuxième est un bombe à mèche lente qui détonne dans sa dernière partie. Je n'oublie pas les prestations délicates de Luàna Bajrami et Valeria Golino, chacune ajoutant encore plus de beauté à ce tableau tragi-magique.
c'était d'une profonde longueur ou il ne se passe rien, il n'y a rien de nouveau , le film est prévisible , il s'appuie sur la visuel mais le contenu est atrocement ennuyeux, je ne le conseille pas dutout je ne comprend pas l'engouement.
Voir pour s'émouvoir, Sur un tempo des plus mystérieux. Si on est pas trop pressé, on peut se laisser embarquer dans ce bateau de regards qui foule des vagues d’émotions subtiles. Le jeu est bon, le cadre est sauvagement naturel et beau, et le scénario sait mettre en valeur une douceur féminine plus qu’intriguante. C’est un film qui appelle à la méditation sur l’art.
Céline Sciamma signe un film personnel et lumineux avec une photographie magnifique. Les 2 actrices principales jouent avec intensité et inspiration. A travers le cadre historique, le film pose un regard moderne évoquant la cause féministe. Beaucoup de références artistiques qui ajoutent à l'émotion du jeu des actrices. Très intéressant !
Esthétiquement superbe. La photographie est sublime. Le rythme lent, très lent. Pas de musique sauf à la fin, le tonitruant printemps de Vivaldi apportant la vie là où elle allait déserter. La séduction opère entre les 2 actrices très sensuelles et nous, le public. La demeure est à peine meublée, les vêtements simples. Tout est dans la lumière, les regards, les gestes qui osent..ou pas.
Difficile de rentrer dans ce film lent et indolent ou il ne passe pas grand chose. Les actrices sont aussi banales que le scénario (bien que palmé?) . Toutefois, Les images sont plutôt belles, donc c est parti pour une soirée diapos chez les amies de retour de vacances, si vous avez le courage....
Quel ennui. Tout est convenu, attendu… un enchaînement de fausses belles images, un montage sans talent. J’avais tardé à voir ce film à cause de son nom ridicule, vulgaire et racoleur à souhait « … en feu ! », le reste est à l’avenant. Sans parler de l’actrice principale…
Céline Sciamma s'empare de son crayon pour faire vivre deux portraits féminins enflammés. Avec cette esthétique impeccable et ce paysage breton rappelant les côtes irlandaises, elle filme deux corps qui se rencontre et se désir au fil des minutes. L'éclosion de cette histoire d'amour est très agréable à regarder, tant la pudeur et l'authenticité des dialogues en font un film sur l'amour incontrôlé, d'un simple regard sur l'autre pouvant tout bouleverser. Bien plus que la connotation homosexuelle du film, il y a cette amour pour la peinture conjugué à l'éclosion d'une Noémie Merlant en tout point séduisante, qui ne peu que chavirer à la virilité féminine d'Adèle Haenel. Gracieux, super bien ficelé (un peu trop), c'est un récit qui relève simplement du beau.