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ANDRÉ T.
80 abonnés
484 critiques
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3,0
Publiée le 23 septembre 2019
À contre-courant, puisque mon enthousiasme est mesuré: La forme m’a séduit: la reconstitution, les décors, les paysages, la musique, les sentiments pudiques et frémissants des interprètes, Je ne m’attendais pas au côté « intimiste » et à l’aspect « militant » du film. Un regard féministe d’aujourd’hui, de moments vécus au 18ème siècle, dans un contexte si différent font que je reste sur ma réserve ??? La fin du film, pleine d’émotion: le visage défait d’Adèle Haenel, souligné par la musique de Vivaldi; tellement beau!!! Un peu avant, un choeur de femmes, bouleversant !!!!
De beaux moments mais j’ai mis du temps avant d’être touché… ————————————————
Il est des films que l'on garde en soi. Des films qui, malgré leur côté dramatique, vous emplissent les yeux et le coeur d'étoiles. "Portrait de la jeune fille en feu" est un de ces films. spoiler: Loin des happy ends à l'américaine, il montre tout simplement que l'amour véritable, même contrarié, ne s'éteint jamais . Sans oublier une terrible vision, mais tellement réaliste, de la condition féminine au XVIIIème siècle. Et que dire de ces décors, ces paysages, ces jeux d'actrices qui servent à merveille ce magnifique scénario? Un très bon moment de cinéma!!!
Ce film plutôt académique pourra rebuter certains (en particulier le début). Mais si on accepte d'entrer dans l'oeuvre, elle finit par envoûter, en partie grâce aux deux actrices. Evidemment on pense à La leçon de piano, qui n'est pas forcément une grande référence. C'est toujours le problème des films "propres sur eux" abordant des sujets un peu "sulfureux" (ici les amours saphiques): l'ensemble paraît bien "corseté". Mais la façon dont les deux jeunes femmes se "découvrent", et se mettent enfin à sourire, est assez remarquablement rendue. Sans être exceptionnel (critiques un peu trop dithyrambiques), le film est tout à fait plaisant.
Merci Céline Sciama. Un vrai film féminin, extrêmement beau, doux et puissant. La beauté de la Bretagne sauvage, de la peau, des yeux comme des pierres précieuses. La rencontre merveilleuse, la condition féminine au 18ème, La sororité. Le féminin magnifique et subtil. Bravo. J y retournerai une deuxième fois
Est-ce un Barry Lindon lesbien, un La vie d’Adele « au XVIIIeme ? En choisissant le périlleux film en costume, la réalisatrice aurait dû nous embarquer grâce à l’histoire, au jeu des actrices, à l’imagination. À la différence de « Melle de Jonquieres », les joutes verbales sont ennuyeuses, l’intrigue inexistante, les enjeux absents. Il ne reste que les visages, trop maquillés et finalement pas assez expressifs de 2 actrices que l’on fait haleter comme tous les poncifs en corset. La naissance des sentiments est un événement difficile à filmer... et le passage de la colère à la joie en passant par l’amour un pari quasi impossible
un film esthétique , jouant sur la lumière, les couleurs, comme souvent dans les narratiosn sur la peinture.l'histoire principale est secondaire , dommage et manque de crédibilité : refus du mariage et acceptation avec une romance...seul la relation avec la servante et leur quotidien seules et insulaire rends le film moins ennuyeux.
Chacun ses goûts mais pour moi ce film à été une punition, c'est lourd, lent, ennuyeux, boursouflé, sur-joué, une parodie de Bergman faite par les Inconus... sans l'humour. Et tous ces critiques agenouillés devant ce navet, surprenant! Il y a quand même une justice, il n'a pas remporté le césar de la meilleure réalisation.
Je ne comprends pas un tel engouement pour ce film, et, ces récompenses....prix du meilleur scénario à Cannes ? D'un côté je suis contente pour Céline Sciamma et ses actrices, de l'autre, le film m'a usé. Le placement de l'intrigue est menée avec soin, l'attente de l'intervention du personnage d'Eloise est bien maîtrisée, (spoiler: L'arrivée de la servante avec la robe ) mais ce mystère s'effrite assez vite. La passion qui naît entre les deux m'a semblé très artificielle. Je n'y ait pas cru, les actrices ne sont pas si justes et be maitrisent pas vraiment le film d'époque. Je respecte ces actrices, mais le choix de casting ne me convainc pas dans cette proposition-là. Au début, j'étais assez admirative de la douceur de ce film, mais au bout d'une heure, j'ai trouvé qu'il manquait de mordant et la passion entre les deux m'a ennuyée. spoiler: En effet, rien n'entrave vraiment leur romance, elles acceptent très aisément leur séparation et il s'avère qu'Eloise accepte d'être peinte, tout passe vite dans l'histoire, mais pas pour le spectateur. Il y a des scènes bien filmées, qui se veulent marquantes et d'autres qui ne paraissent pas indispensable. Le chant des femmes essaie de nous envoyer, la lecture du livre nous sert à comprendre la nature de la passion des deux femmes mais ça ne fait qu'ettofer verbalement un film déjà trop long.
Je n'ai pas réussi deux secondes à trouver cette histoire crédible. C'est une sorte de carnaval, où le metteur en scène met dans la bouche et les sentiments du dix huit IIème siècle, ceux de notre époque.Il aurait fallu un peu se renseigner des canons esthétiques de l'époque traitée, de la façon de portraitiser, qui n'a rien à voir avec la représentation donnée dans le film, qui est celle d'un portraitise contemporain Ces jeunes filles savent nager, fumer la pipe . Je confesse que je n'ai pas vu le film jusqu'au bout, mais je devine aisément la suite. La caisse en bois tombant dans la mer, avec notre héroïne terriblement moderne se jetant à sa recherche, m'a rappelé une scène bien connue de " la leçon de piano", de Jane Campion. . Les éclairages à la boubie évoque furtivement " Barry Lyndon" de Kubrick. Le spectateur évoquera avec nostalgie ces deux chefs d'œuvre absolu, au scénario sublime, à la mise en scène extraordinaire, pour les regretter encore davantage, en visionnant ces minauderies sans consistance. "Jeune fille en feu?"...Le titre était prometteur. Mais à vrai dire, on a envie de descendre plutôt le film en flammes
Très beau film, touchant, sensuel, très esthétique dans ses paysages et sa sobriété, magnifique relation de ces trois femmes, Noémie Merlant est sublime !
J'ai adoré et vous le suggère si vous aimez les 'cantate' de Vivaldi en sous-fond: https://www.youtube.com/watch?v=Y-hCC3DdRaQ.
Le film est joué avec délicatesse, raffinement et par des petites touches de pinceau sur des tons émeraudes et terre de Sienne.
"Portrait de la Jeune fille en feu" s'inspire-t-il du peintre Mme Vigée-Le Brun? Je ne l'ai pas encore découvert mais sûrement l'aria chantée par les femmes dans une des scènes finales, un extase et dit la liberté manquée à une jeune fille de la noblesse vers 1700: "Fuggire non posso". Ce film est pleins de subtilités et rapprochements intelligents aux arts.
Une autre référence est à Andromaque par le Pasticcio de Vivaldi (où on chante "Fuggire non posso").
Le thème qui conduit le récit? L'amour entre deux femmes qui débute par une trahison, devient amitié... je ne vous raconterai pas la fin. Les deux actrices principales sont à découvrir dans des rôles qui vous transposent dans un temps révolu d'interdits et non-dits. Obéissance et destin comme dans le tableau du Mythe de....