Portrait de la jeune fille en feu
Note moyenne
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380 critiques spectateurs

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SuperJS
SuperJS

37 abonnés 220 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 septembre 2019
Romantisme exacerbé (super, ça correspond bien à l’époque de l’histoire !), où les sentiments, les émotions sont magnifiés par de belles images, un jeu d’actrices très crédible, et un scénario dramatique et captivant, avec un zeste de féminisme. Quelques longueurs, un clin d’œil incompréhensible à la Dame Blanche (enfin, les apparitions m’ont fait penser à ça mais ça n’avait sûrement rien à voir ?!?), et une fin qui nous laisse un peut trop... sur notre faim !
Mais un film fort bien réussi qui se laisse regarder si on aime ce genre-là.
Sandy S
Sandy S

35 abonnés 11 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 25 septembre 2022
Mon Dieu que c'est chiant ! Je suis allé voir ce film après l'interview d'Adèle Haenel qui disait que ce film était important pour le regard féminin qu'il portait sur la séduction, au lieu de ce sempiternelle regard masculin.
J'aurai du me méfier de cette pic féministe mais intéressé par le sujet du film, j'ai payé mon ticket.
Verdict : je préfère 100 000 fois le regard masculin d'un Kechiche sur La vie d'Adèle que celui de cette réalisatrice qui nous a pondu un film ans aucune émotion. Ça patine dès le début; spoiler: les personnages sont comme éteins, le jeu est morne, on dirait que c'est récité en neutre.
Bref, le sujet était en or et le traitement du film est d'un ennui académique dès plus plat.
Je ne comprends pas la critique. Sans doute est-il amoral en 2019 de dire du mal d'un film d'une femme...
Boby 53
Boby 53

18 abonnés 197 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 25 septembre 2019
Un film en vase clos, deux jeunes femmes que tout oppose et qui pourtant se retrouvent ds ce XIIIeme siecle qui les enfere dans leurs rôles de femmes soumises. Une passion amoureuse breve, intense et sans lendemain. Un film sec, sans fioritures, presque sans musique, porté par ses 2 comediennes. Aurait merité d'etre plus tenu, moins long, les 2 epilogues n'apportent rien, sauf le plan final qui consacre Adele Haenel en tres grande comedienne.
Jrk N
Jrk N

41 abonnés 241 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 27 septembre 2019
Souvent quand je rejoue (mal) une des sonates (les faciles) de Beethoven, je me dis : "Dommage qu'il ait égaré ses ciseaux ce jour-là." C'est super mais trop dilué.

C'est souvent comme ça dans les films français d'aujourd'hui. C'est bien joué, le scénario est intéressant, pas mal filmé mais 20-25 minutes en moins, ça donnerait du nerf.
En plus les dialogues ne sont pas toujours au top, ils sont souvent dits trop vite et pas assez pro-non-cés.
C'est un peu dur pour Portait de la Jeune Fille en Feu (Sciama 2019, 2 heures) mais c'est tout de même juste. On rêverait d'une version de la même histoire avec les mêmes beaux paysages de Quiberon, avec les quatre mêmes actrices Adèle Haenel, Noémie Merlant, Valeria Golino, Luana Bajrami), toutes excellentes, mais dirigées par Todd Haynes, l'auteur de Carol (2016). Ce serait un chef d'oeuvre.
On éviterait aussi de nombreux anachronismes involontaires (mais - j'oubliais ! - au cinéma il n'y a pas d'anachronisme, il n'y a que de l'imagination), on aurait une meilleur musique, une prise de vue plus sobre et des séquences plus construites...
Bref à mon avis ce film est beau, intéressant, très bien interprété, mais ce n'est pas un chef d'oeuvre.
Gyl
Gyl

4 abonnés 50 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 23 septembre 2019
Le scénario mérite son prix à Cannes. La photographie, le cadrage, la lumière sont parfaits. Les actrices jouent au mieux, excellentes elles n'ont pas donné le maximum de ce qu'elles savent faire.
Ce qui pêche c'est la réalisation, au début je me croyais dans une revisitation du style Bergman, que je détestais (trop long, lent, méticuleux), puis aux 3/4 du film le rythme s'accélère, le ton est moins théâtre filmé, mais ça ne change pas l'ensemble : long, lent, ennuyeux. Dommage, une autre réalisation plus enlevée, osée, inventive aurait pu être un utile plaidoyer féministe et historique.
shindu77
shindu77

96 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 juin 2020
Film intéressant et bien construit.
Un duo d'actrices vraiment remarquables de bout en bout. Une mise en scène soigné et de donc de qualité.
Cinememories
Cinememories

492 abonnés 1 475 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 février 2020
Depuis “Naissance des pieuvres”, Céline Sciamma ne s’est pas reposée et s’est délectée d’une tendresse pour les femmes. En la transposant encore et encore à travers “Tomboy” et “Bande de filles”, elle en vient à livrer une nouvelle bataille contre l'anonymat et le portrait d’une époque vaseuse, lourde de conséquences. Mais dans un élan féministe, la réalisatrice et scénariste en tire une vraie poésie, qui s’empare rapidement de l’écran et du spectateur qui se laissera guider par ses sentiments. Le film convoque des émotions fortes qui peuvent être partagées d’une certaine manière, avec une élégance qu’on ne peut qu’applaudir ou encore encourager. Dans le contexte du XVIIIe siècle, Sciamma dépeint ainsi une grande alchimie entre l’artiste et son modèle, deux femmes dont les désirs deviennent le souffle de liberté tant espéré.

Exit le genre masculin, car aucune trace testostéronée ne viendra empiéter les enceintes d’un monastère symbolique de femmes, prêtes à s’affranchir de leur condition et à sauter le pas, pour le meilleur et pour le pire. Pour se faire, des talentueux comédiennes dont la révélation Adèle Haenel, dans la peau d’une piètre fiancée, Héloïse, mais d’une brave femme forte et indépendante. On la confronte rapidement, mais subtilement avec Noémie Merlant, la peintre Marianne, qui cherche désespérément la reconnaissance en tant que personne et une issue à sa son vagabondage spirituel. Chacune dégage une intensité admirable, jusqu’à même révéler une nouvelle palette de jeu et le pari est réussi. Nous entrons à présent dans une dissection chirurgicale du sentiment amoureux, chose que l’on rythme souvent avec une bande-son, mais le parti pris se retrouve dans la mise en scène et c’est sans doute le point fort de ce long-métrage, qui résonne plus qu’académique avec du recul.

Il s’agit de filmer des oeuvres d’art, notamment une toile à plat. Cet outil sert justement à déguiser les émotions d’une Marianne prisonnière de son support. Mais elle finit par ajouter du relief à son oeuvre et à sa vie, ce qui la liera davantage à son hôte, la maîtresse de ces lieux hors du temps et solennels. Quant au décor extérieur, longeant des falaises en guise de tremplin, toutes font face à la barrière de cette mer qui rabat ses vagues comme une routine ou une colère cachée et qui finira par embrasser la beauté des choses. On cherche constamment à capter l’instant et la meilleure de fresque avant de les perdre dans le souvenir ou la nostalgie toxique. Et une relation passionnelle se dessine hors du cadre, hors d’un tableau qui a ses limites. Le coup de pinceau dépasse afin d'éprouver la braise qui conduisent ces deux femmes à fraterniser, puis à s’aimer. Le récit ne le cache pas, mais repousse le désir charnel pour bien apprécier l’aspect vivant des peintures rencontrées. Chacune porte une histoire et son lot d’émotion, mais le “Portrait de la Jeune Fille en Feu” englobe tout sur son passage et finit sur une note à en faire frémir les coeurs.

Et ce n’est pas seulement pour ces de femmes que nous sommes venus, car une ombre possède également son histoire. Celle de Sophie (Luàna Bajrami) se dégage même de cette image. Malgré une passivité évidente, elle sert monstrueusement un récit complémentaire et elle rend possible la symbolique d’une famille reconstituée. Et quand bien même, la réalisatrice se permet quelques anachronismes, jamais elle ne se détourne de son sujet. C’est rarement gratuit, c’est tout simplement bien écrit, tel un conte moderne, dont on déplore encore quelques moeurs. Chacune a donc son combat pour s’émanciper et l’ensemble résonne comme ce portrait final de la femme, qui existe, qui se tient debout dans l'obscurité et l’éternité, mais avec ce caractère fort qu’est la flamme de sa jeunesse, à la fois perdue et sacrifiée.
Ricco92
Ricco92

239 abonnés 2 168 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 janvier 2020
Après Bande de filles, Céline Sciamma traite un univers totalement différent avec Portrait de la jeune fille en feu puisque celui-ci nous plonge dans l’aristocratie du XVIIIème siècle. La réalisatrice nous décrit donc une manière de vivre en total décalage avec le monde d’aujourd’hui, ce qui présente donc un aspect intéressant pour le spectateur notamment en ce qui concerne les relations entre les deux actrices principales (Noémie Merlant et Adèle Haenel, toutes deux splendides) et les relations familiales de cette classe à cette époque (notamment sur le sujet du mariage). Bénéficiant également d’une belle maîtrise de la mise en scène, Portrait de la jeune fille en feu peut donc se targuer d’un Prix du scénario au Festival de Cannes 2019 qui récompense surtout un sujet dans l’air du temps qui apparaît assez tard dans l’histoire. Une belle œuvre qui rebutera toutefois le spectateur réfractaire au film d’auteur à la française.
Bluebird
Bluebird

2 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 11 octobre 2019
Film tout simplement magnifique, je suis allée le voir deux fois tellement il m'avait bouleversée la première fois. Je ressors tout aussi conquise cette deuxième fois !
Mention spéciale à Noémie Merlant qui est pour moi la révélation du film (je connaissais déjà je travail d'Adèle Haenel et de Céline Schiamma, deux femmes que j'aime et que j'admire beaucoup) mais Noémie est vraiment excellente et juste dans ce rôle. Bravo et MERCI pour ce film, un chef-d'œuvre.
mic L.
mic L.

2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 10 septembre 2021
Film ennuyeux , long , mou , lourdement militant .
Et le pire : Adèle Haenel qui est effectivement une jeune fille en feu depuis ses débuts est ici terne , éteinte...Un tour de force !
TTNOUGAT
TTNOUGAT

613 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 octobre 2019
Voici un film rare et je pourrais dire rarissime par son triple propos : documentaire sur l’époque, instructif sur la conception des portraits et révélateur sur une passion naissante entre deux jeunes femmes. La mise en scène est belle, bien qu’esthétisante par moments, la musique parfois envahissante mais significative et les hommes indifférents ou totalement absents bien que responsables des comportements féminins de la fin du dix-huitième siècle. Le film se décompose en deux parties bien distinctes, la première tant que la mère est présente et la deuxième lors de son absence. Sur le plan personnel je n’ai pu ressentir la moindre émotion tant je me suis senti étranger à l’histoire d’amour et j’ai été consterné de la référence au mythe d’Orphée et d’Eurydice…Transformer cette horrible morale crée pour faire peur à ceux qui désobéissent en un choix délibéré entre les souvenirs et les regrets…IL faut oser.
mat niro
mat niro

370 abonnés 1 857 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 9 octobre 2019
Certes, le film est une belle romance avec deux actrices magnifiques, mais de là à crier au chef-d'oeuvre, il y a un pas que je ne franchirai pas. Noémie Merlant et sa muse Adèle Haenel sont parfaitement mises en scène par la réalisatrice Céline Sciamma. La tension sexuelle est palpable dès la première rencontre et cette passion secrète va naître progressivement. Cependant, cette œuvre est comme le tableau, longue à se dessiner, et l'ennui guette le spectateur, sauvé par une fin magnifique. Un film agréable mais pas génial à mon goût.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 5 novembre 2019
Marianne (Noémie Merlant), peintre ayant repris l’atelier de son père, est chargée par une comtesse de réaliser le portrait de sa fille Héloïse (Adèle Haenel). Mais ce tableau scellera un mariage que la jeune femme ne désire pas ; Marianne doit donc le réaliser en secret, se faisant passer pour une simple demoiselle de compagnie. Commence entre les deux femmes un jeu de regard, qui les conduit peu à peu à nouer une relation particulière. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/09/22/portrait-de-la-jeune-fille-en-feu/)
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2019
Lenteur, ennui, personnages figés et au ton monocorde, spoiler: on ne sait pas comment le sentiment nait entre les deux personnages
spoiler: et je n'ai senti aucune alchimie entre les actrices
, les dialogues sont plats, les visages inexpressifs, grosse déception. Certains parlent d'humour...? J'ai du décrocher...
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 22 septembre 2019
Film magnifique autant par sa composition, par son rythme que par son sujet. Tout est beau. Céline Sciamma nous régale du début à la fin. Tant d'émotions font de ce film un chef-d'œuvre qui vous prend au ventre, au cœur et vous tire vers le haut. Merci.
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