Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
kingjack
54 abonnés
140 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 29 avril 2009
Un film d'aventure vraiment plaisant à voir pour ses décors, son histoire entraînante et ses personnages hauts en couleur. On voit que Indiana Jones s'est inspiré de ce genre de film d'aventure, je suis pressé de voir le deuxième volet.
effroyablement déçu par ce supposé chef-d'oeuvre de fritz lang. ne devant même pas ma déception à une admiration sans borne pour le réalisateur allemand ou au contraire à une insensibilité absolue à son cinéma, je m'étais simplement fié à l'avis des grands critiques cinéma qui le place ponctuellement dans les classements en tout genre des meilleurs films de l'histoire. ne me considérant pas particulièrement obtus comme spectateur, je dois quand même avouer m'être mortellement ennuyé durant le visionnage de ce - il faut le dire - navet kitschissime du maître fritz.
L'un des derniers film de Fritz Lang qui se relève être sympathique mais parfois très kitch ne serait-ce que dans le jeu des acteurs. La réalisation est pas mal, cependant on déplorera les transitions entre les différentes scènes qui se révèlent êtres catastrophiques. L'histoire quant a elle est plutôt bien ficelé et pleine de rebondissements. Film qui a incontestablement inspiré Indiana Jones (On notera la ressemblance de Paul Hubschmid a Harrison Ford). Un vrai film d'aventure. Spilberg a d'ailleurs révélé s'être inspiré d'autres metteurs en scène. Lang avec son tigre en fait partit. Je pense que ses précédents films étaient d'un niveau supérieur !
Je ne peu pas croire que Fritz Lang, lui qui réalisa des chef-d'oeuvres tel que Mabuse, Métropolis, M le maudit et j'en passe, puisse réaliser un film aussi médiocre. Des acteurs irratrapables interprètent des personnages stéreotypés et sans profondeurs et se retrouvent dans une action plus que naïve et parfois longue. Seul Debra Paget, vraiment sublime nous feras passer de bon moment grâce à ses danses érotique, et les décors sont à retenir comme point fort du film. Vraiment décevant pour un Lang, tout comme sa suite. Aller savoir, c'est peut-être l'âge qui la fait dérailler.
Ce diptyque, qui marque le retour de Fritz Lang en Allemagne, permet à son réalisateur de concrétiser un projet qui lui était cher. Le film peut surprendre à plus d'un titre : acteurs germaniques interprétant des hindous (Walter Reyer, René Deltgen...), naïveté et invraisemblance des péripéties, clichés du film d'aventures exotiques (prêtres fourbes, serpents venimeux, morceaux de bravoure, malédictions...). Mais tout ici est sujet à émerveillement : les décors sont splendides, les couleurs resplandissantes, la mise en scène sublime. Les thèmes de prédilection de Lang hantent l'oeuvre et enrichissent le récit (l'amour, la vengeance, la domination, la menace, les sous-terrains, le mal, le déchirement intérieur...), ce qui, avec la beauté plastique des images et de la mise en scène, concourt à rendre passionnantes ces aventures fastueuses, feuilletonnesques et hautes en couleurs. Le charme, certes naïf, de ce luxueux livre d'images reste intact, et la danse de Debra Paget est un moment d'anthologie. Il s'agit sans doute de l'un des meilleurs films de la RFA des années 1950.
Fritz Lang se fait plaisir. après des films très, voir trop serieux, ce Tigre du Bengale est plutôt distrayant : des couleurs resplendissantes, une très bonne mise en scéne et un intrigue bien ficelée. Néammois, une fois n'est pas coutûme, les personnages sont assez caricaturaux et la vision de l'Inde est elle aussi plutôt naive à mon sens. Un film sympathique donc, mais qui n'a pas un très grand intérêt au regard des autres films de Lang.
Je m'attendais à un grand film d'aventure dans des décors exotiques orchestré par Fritz Lang mais j'ai eu en face de moi un espèce de navet mal foutue. Long, lent, mal joué et à l'esprit douteux. A la fin de sa carrière le réalisateur de "M" se lanca dans un vaste projet produit par un ancien producteur nazi qui apportait une histoire pleine de péripeties se déroulant en Inde. Les intèrieures furent tournés dans des studios allemands (d'ailleur ce fut le retour de Lang dans son pays natal) et les extèrieures en Inde. Vis à vis de la population le héro est assez antipatique, il se contrefout de la culture indienne et les personnages hindous sont tous barbares entres eux, foncièrements cruel ou mysogine, la population est systématiquement montrée du mauvais côté. Pour le reste, la réalisation même est pleine de ratée, mauvaises coupes, abondance de fondus, dialogues sirupeux au possible et jeux d'acteurs irratrapables. Les indiens parlent en allemands, cela passe trés mal de plus on voit clairement le maquillage qui leur est appliqués pour cacher les traits occidentaux et l'histoire n'est guère prenante car narré au ralentit. Tellement raté que ça en devient insuportable.
Mal accueilli par la critique mais ayant atteint un grand succès auprès du public ; Fritz Lang voulait faire avec le Tigre du Bengale et sa suite Le Tombeau Hindou un merveilleux spectacle plein de péripéties. Si l'exotisme et là par contre l'aventure manque un peu à cette histoire mais les décors et les paysages sont réussis, on a droit aussi à une danse lascive et érotique de Debra Paget, elle a du fait faire rêver pas mal d'hommes à leur sortie de la salle de cinéma à l'époque.
Passé le côté quelque peu inattendu de voir les acteurs indiens parler en Allemand, toute la magie des meilleurs films d'aventure est bien au rendez vous de cet ultime film du grand Fritz Lang. On dirait Tintin dans Les cigares du Pharaon, un Tintin sexué cependant. Voici un architecte allemand invité avec tous les honneurs par le maharadjah, pour construire un palais. Il a le malheur de tomber amoureux de la favorite de ce dernier, et est confronté de façon croissante aux dangers de l'Inde mystérieuse. Lang arrive a créer un climat de plus en plus étouffant, menacant, autour de cet architecte. Le tigre n'est qu'un des dangers, le plus spectaculaire, de ce royaume aux couleurs aussi flamboyantes que cruels sont certaines règles érigées par le maharadjah. C'est un despote qui se donne des airs d'hôte très recommendable. Il avait pourtant prévenu l'architecte dès son arrivée, lui qui s'était rendu récemment en Europe : "En Europe, on me disait de me sentir comme chez moi, mais ici, je ne peux vous dire pareil car vous n'êtes pas hindoux." Cette menace en forme de boutade aurait dû mettre en garde notre aventurier, mais celui ci, tombé sous le charme de la danse érotique de Debra Paget, est prêt à braver tous les dangers... Je n'en dis pas plus, régalez vous.
«Der Tiger von Eschnapur» (All., 1958) est l'un des derniers films du très grand cinéaste Fritz Lang. Nostalgique de sa carrière, il décide d'adapter un scénario qu'il a écrit dans les années 20 avec sa deuxième épouse : Thea von Harbou. Il plâne dans mon âme de spectateur et de fan de «M» (All., 1931) une tristesse sans mesure. Comment le maître d'oeuvre de «M», «The woman in the window», «Die Niblungen», comment cela est-il possible que ce soit le même homme qui ai fait ces chef d'oeuvres et ce navet qu'est «Der Tiger von Eschnapur» ? Scorcese a dit à propos de ce film : «Si on coupe le son, on dirait des peintures en mouvement». Bonne résolution que de couper le son, ça nous éviteras déjà les dialogues navrants, cependant il faudra que Scorcese nous indique où il voit ses peintures. En effet, si la photographie est irréprochable ( c'est d'ailleurs le point fort du film ), elle n'a rien de picturale. Par contre, il faut avouer que Lang réussit avec brio à capter tout l'érotisme qui se dégage de Debra Paget ( un peu comme Visconti pour Claudia Cardinale dans «Vaghe stelle dell'Orsa» (Italie, 1965) ). L'histoire en elle-même n'est pas débile, elle conte comment un architecte européen venu ériger un hôpital, tombe sous le charme de la convoitée du maharajah et ainsi s'attire s'en attire les foudres. Maharajah joué ( trop expressivement ) par Walter Reyer. Bref, on croirait voir devant ce film, un vieux nanar dont M6 fût friand à une époque. Cependant, les lépreux cachés à la société sont les ruines de la grandeur de Lang, la grandeur d'un cinéaste qui critiquait savamment les vices de sa société. Ces lépreux sont plus présent dans la suite de ce dyptique ( «Das Inidsche Grabmal» ) qui se veut contraire aux fabuleux «Nibelungen». En conclusion, «Der Tiger von Eschnapur» est une oeuvre mineur de Fritz Lang, voire à oublié et c'est bien triste. La tâche dans l'éclat de génie.