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lilybelle91
67 abonnés
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2,5
Publiée le 15 janvier 2013
Un film d'aventure exotique qui met un temps fou à démarrer, pour s’avérer par la suite plaisant et dépaysant grâce à ses somptueux décors et à une mise en scène rythmé...mais diable, que c'est dure de voir un film d'aventure se déroulant aux Indes en version Allemande !
Le moins que l’on puisse dire, c’est que "Le Tigre du Bengale" possède de sérieux atouts d’un point de vue artistique, comme en témoigne sa magnifique photographie, ses très beaux costumes et ses splendides décors. D’un point de vue visuel, on n’en prend donc plein la vue, mais évidemment ce film d’aventure de Fritz Lang possède d’autres atouts à son effigie. Le récit possède son lot de rebondissements, la mise en scène est particulièrement subtile et regorge de séquences assez passionnantes. A ce titre, les scènes de danses de la charmante Debra Paget sont clairement des modèles du genre et n’ont absolument pas vieilli. Petit bémol néanmoins concernant la performance d’un Paul Hubschmid pas forcément très impliqué, mais cela n’empêche pas de passer un grand moment de cinéma devant cette œuvre exotique et très divertissante.
Je suis très déçu par ce film de Fritz Lang: une sorte de roman photo spoiler: belles photos d'ailleurs racontant les amours contrariées d'un architecte allemand et d'une danseuse sacrée dans le palais d'un maharadja au milieu d'une Inde fantasmée. Je trouve d'ailleurs ce maharadja bien conciliant face au comportement de malotru de son invité. J'espère vraiment retrouver Le grand Fritz Lang dans la suite: "Le tombeau hindou".
Exotisme, romantisme, aventure et féerie. Un très beau beau film magique et mystérieux autour des croyances, de la musique, de la danse et des dangers. Fascinant
Mal accueilli par la critique mais ayant atteint un grand succès auprès du public ; Fritz Lang voulait faire avec le Tigre du Bengale et sa suite Le Tombeau Hindou un merveilleux spectacle plein de péripéties. Si l'exotisme et là par contre l'aventure manque un peu à cette histoire mais les décors et les paysages sont réussis, on a droit aussi à une danse lascive et érotique de Debra Paget, elle a du fait faire rêver pas mal d'hommes à leur sortie de la salle de cinéma à l'époque.
Fritz Lang fut l'un des meilleurs réalisateurs au monde, c'est un monument du cinéma, son Métropolis (1927), est d'ailleurs classé au Registre international Mémoire du monde de l'UNESCO. Il est presque futile de revenir sur la réalisation exemplaire du Tigre du Bengale. Tout est d'une telle splendeur que la présence de faux indiens parlant en allemand est vite oubliée. On retrouve ici des thèmes chers à Fritz Lang, l'amour, la mort, la spiritualité, et le tout est sublimé dans une scène de danse magnifique et sensuelle (de Debra Pagetet).
C’est en fin de carrière que Fritz Lang s’est lancé dans la réalisation d’un diptyque exotique dans une Inde imaginaire. Dans “Le Tigre du Bengale”, un architecte se rend dans le pays pour construire un nouvel hôpital pour le souverain. Il fait la rencontre d’une jolie danseuse qu’il va sauver des griffes d’un tigre que tout le monde redoute.Le maharadjah s’est également épris de la femme et la séquestre dans son palais en attendant le jour où elle acceptera de l’épouser. L’architecte va devoir affronter une nouvelle fois le tigre afin de prendre la fuite avec sa belle amante. Ce film d’aventure hindou étonne dans la filmographie du plus grand cinéaste allemand. Loin de sa mise en scène expressionniste et de ses noirs décors, il propose un conte à la colorimétrie fantaisiste mais qui malheureusement vieillira mal soixante ans plus tard. L’histoire est inachevée mais elle se justifie par sa suite “Le Tombeau Hindou” sortie au même moment. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Fritz Lang qui scénarise et réalise un film d'aventure, il y avait de quoi avoir l'eau à la bouche. Pourtant, à la fin du "Tigre du Bengale", premier volet d'un dyptique avec "Le tombeau Hindou", on ressent une légère déception. Celle-ci ne vient pas de la mise en scène en tant que telle. Certes, on a connu le cinéaste allemand plus en forme mais il continue de soigner chaque plan. La photographie est d'ailleurs jolie avec ces décors kitsch mais charmant et appelant au voyage. Non, le problème vient plutôt du scénario qui se contente d'une romance un peu niaise et conventionnelle. Les personnages eux-mêmes sont stéréotypés. Le cinéma américain de l'époque regorgeait de ce genre de films et on ne peut, honnêtement, pas dire que "le tigre du Bengale" tire son épingle du jeu. Trop classique. Du déjà-vu. Le divertissement est assuré mais il manque assurément de ce grain de folie, d'originalité qui aurait porté ce long métrage vers d'autres strates. On ne peut le qualifier de "marquant".
"Le tigre du Bengale" & "Le tombeau hindou" de Fritz Lang sont un même film s'une durée de plus de 3 heures. Un film étonnant, d'une rayonnante jeunesse, pour un metteur en scène de 70 ans qui revient aux sources de ses premiers films, la couleur étant ici parfaitement maîtrisée. Qui ne s'en est inspiré, jusqu'à Spielberg, ces deux volets figurant parmi les grands films-feuilleton d'aventures. On n'est pas prêt d'oublier la danse envoûtante de Debra Paget, le souterrain aux lépreux, la mort de Chandra dans la fosse aux crocodiles, et la fin de la première partie, sublime, où Paul Hubschmid tire un coup de feu dans le soleil du désert, image hallucinante de cinéma. Un grand film à voir ou revoir sur grand écran et qui n'a rien perdu de sa saveur.
Premier film d'un dyptique suivi par la suite du "Tombeau hindou", ce classique ne manque certes pas de charme, mais il est trop romancé à mon goût, contrairement à sa suite. On comprendra qu'il s'agit d'un amour impossible, contrarié par les projets d'un maharadjah tyrannique. L'image est cependant superbe, et le côté aventures sympathique, et exotique. Un film à voir dans son parcours de cinéphile averti.
Un excellent film d'aventure se passant aux indes, les décors sont stupéfiant, le tigre est magnifique, la religion hindou fantasmé (tout n'est pas faut!) par un européen et de très bons acteurs. Je regarderai la suite bientot car il me plairait de savoir la suite.
"Le" film d'aventures dans toute sa splendeur : une histoire rocambolesque à souhait, des méchants cruels, des tigres et des crocodiles terrifiants, ainsi que des scènes de danse qui envoutent le faible spectateur que je suis (Debra Paget est juste sublime). Si le Paradis du cinéphile existe, il s'appelle Eshnapour...
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1,0
Publiée le 16 juin 2021
Ce film aurait dû être tellement mieux car Lang est capable de beaucoup mieux. L'écriture est guindée et maladroite avec des dialogues irréalistes. Chaque fois que quelqu'un parlait c'est comme s'il disait ce qu'il fallait faire pour avancer l'intrigue même si cela n'était pas crédible. Le pire ce sont les acteurs. Aucun de ces acteurs n'était crédible ou naturel même si je sais que les styles d'interprétation ont changé au fil des ans. Le prince avec son mauvais maquillage indien et ses bijoux bidons avait deux humeurs soit fade soit outré. Il défilait devant des cages de tigres sans raison apparente si ce n'est qu'il est un prince qui contrôle tout et que le film a un tigre dans son titre. Certains des autres acteurs étaient des caricatures de ce que les Indiens devaient être. Un maquillage brun foncé avec des yeux bleus et des traits nordiques a quoi pensait Lang. Ça me rappelle le jeu d'acteur des années 20 mais au moins à l'époque il n'y avait pas de dialogue que nous devons subir ici. Nous arrivons à l'intérêt amoureux de notre danseuse. Non seulement il est effrayant mais il est désagréable à regarder. Par moments le prince hurle son texte juste pour injecter un peu d'émotion dans ses scènes. C'est de l'amateurisme. Même les costumes et les accessoires semblent irréalistes et mal construits. Peut-être que Lang était dépassé ou peut-être qu'il n'a tout simplement pas pu réaliser son rêve je n'en sait rien...
"Le tigre du Bengale" que je viens de revoir sur grand écran, avec sa suite "Le tombeau Hindou" est un pur film d'aventure, quasiment imaginaire, dont se sont inspirés beaucoup de producteurs au cours des années 1980-1990. C'est un chef-d’œuvre photographique et technique qui ne laisse aucune place à l'amateurisme. Ici Fritz Lang maîtrise son travail de A jusqu'à Z, avec maestria, y compris le scénario complexe et rebondissant. Au même titre que "Les contrebandiers de Moonfleet" ces deux films sont des films comme on en verra plus et tournés comme on en tournera plus, en décors naturels, avec des étalonnages de couleurs aux petits ognons.