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Ewen Blake
154 abonnés
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1,0
Publiée le 2 mai 2021
Une enquête policière pailletée qui tente de résoudre en musique un mystère nordique : comment Will Ferrell, Rachel McAdams et Pierce Brosnan peuvent avoir participé à une telle daube ? Pour tous les sur-diplomés qui renseignent des fichiers excel que personne ne lira, Eurovision song contest prouve que même les meilleurs sont amenés à s'abaisser pour remplir le frigo.
Fire Saga est un film pour lequel je n'avais pas vraiment d'intérêt initialement, mais j'ai eu des retours positifs comme quoi c'était un feel good movie, ce que je recherche justement actuellement. Le sujet est intéressant (l'Eurovision) car rarement traité en film. De plus avoir une thématique sur la musique peut facilement être émouvant et sonner juste. De plus avec un casting avec Rachel Mc Adams (
L'Eurovision, c'est ce show qu'on adore regarder en famille ou entre amis malgré sa ringardise croissante d'année en année (on se moque plus qu'on ne regarde), qui devient donc de plus en plus facile à parodier, et Will Ferrel ne s'en est pas privé. Il faut savoir qu'Outre-Atlantique, l'Eurovision est très suivi par les Américains (pas autant que le Super Bowl, mais il a tout de même un sacré succès), une version parodique pendait au nez de l'institution depuis bien longtemps, entre ses chanteurs en costumes ultra-moulants et pailletés à s'en cramer les rétines, qui hurlent dans leur micro à qui mieux-mieux, qui ont tous à peu près la même chanson "Eurovision-pleaser" (une chanson d'amour aux paroles pas trop compliquées, ou une revendication "je m'aime comme je suis", le tout avec beaucoup de synthé et des danseurs qui sautent partout dans les flammes), des votes pour la plupart adressés aux pays voisins (peu importe la qualité de leur prestation, et souvent le copinage se remarque). Vraiment, on ne sait pas comment le show a fait pour éviter l'appel d'Hollywood jusque-là, tant il tend les bras à se faire moquer. On retrouvera donc une critique amicale des ficelles du show (espérons que cela donne envie aux organisateurs de renouveler un peu la recette), ce qui aurait été vraiment réussi sans l'histoire cucul (et très prévisible) entre les deux chanteurs islandais incarnés par Rachel McAdams (transparente) et Will Ferrel pas très en forme (il se vautre dans l'humour bas de pantalon et insiste lourdement pour nous faire rire avec ses gags plats). On ne peut que déplorer le caractère fade des chansons entendues, notamment celle du concurrent Russe (Dan Stevens, dans son pire rôle ? Peut-être bien, si seulement d'autres rôles épouvantables ne nous revenaient pas en tête pour cet acteur parfois un peu perdu depuis l'excellent Downton Abbey), on en vient même à se dire que la chanson "bébête" du générique de fin est la plus sympathique. On tentera d'oublier par exemple l'horrible medley de chansons qui réunit plusieurs vedettes de l'Eurovision, qu'on a quand même aimé revoir de longue date pour certains : Alexander Rybak (dont le solo de violon magnifique en 2009 pour Fairytales nous est resté en mémoire depuis), Conchita Wurst (celui qui était courageux de s'afficher en outsider en 2014, devenu un modèle-cliché pour les autres candidats depuis), Salvador Sobral (sa chanson si touchante nous avait poussé au mutisme le plus complet en 2017), la gagnante d'Israel en 2019 (on se rappelle encore des chats multicolores partout, un traumatisme visuel), ou encore notre Bilal Hassani national (2018). Beaucoup de nostalgie à l'image, à défaut de faire plaisir à nos oreilles. La niaiserie accomplie du final ne nous surprend pas, mais déçoit quand même dans ce film de deux heures qui aurait pu (ou plutôt dû) se contenter largement de l'heure et demi (trop long à démarrer, lambine au milieu, seule la dernière demi-heure fonce et fait le show). Dommage que l'intrigue des chanteurs soit si nunuche et prévisible, que le "méchant" soit si caricatural, car la critique (gentille) de l'Eurovision est une suite de points que l'on moque devant son téléviseur depuis trop longtemps maintenant, on aimerait bien que la parodie fasse changer la recette. Two points to...this film.
comedie plutôt pas mal, même si je trouve que le sujet permettait d'aller encore plus loin dans la parodie. 20 minutes de moins en aurait fait un film plus efficace
Ca faisait longtemps que je n’avais pas été aussi enthousiaste devant un film ! Tout fonctionne, le décor islandais, Rachel McAdams et Will Ferrell, l’humour et surtout les musiques !
Écrit, produit et interprété par Will Ferrer, voilà une parodie de l'Eurovision qui laisse perplexe. Je pense qu'il faut le prendre au dixième degré. Car si c'est un hommage à l’Eurovision c'est plutôt raté. La société a dû donner son aval, le logo apparait partout et d'anciens vainqueurs et participants sont au casting. Et puis surtout, Ferrer n'a jamais fait dans la dentelle. C'est parfois très mauvais, parfois très drôle, mais souvent en dessous de la ceinture. Après, une fois qu'on assimilé tout ça, c'est plutôt bien joué et ça ressemble parfois au vrai concours. Mais on se demande ce que sont venus faire là Rachel McAdams ou Pierce Brosnan. Au final, plutôt de mauvais goût (comme le vrai concours lui-même les mauvaises langues). Et puis les islandais ont du apprécier...
Lars Erickssong (Will Ferrell) est né et a grandi à Húsavík , un minuscule port de pêche perdu au nord de l'Islande. Depuis qu'il a vu à la télé Abba emporter le concours en 1974, il nourrit une obsession : remporter l'Eurovision. Il l'a fait partager à Sigrit Ericksdottír (Rachel McAdams) qui l'aime depuis toujours d'un amour sans réciprocité. Rien ne saurait le dissuader : ni l'hostilité de son père (Pierce Brosnan), ni ses médiocres talents.
"Eurovision Song Contest" est une immense bouffonnerie et se revendique comme telle. Le matériau est en or : ce concours de l'Eurovision qui, sans qu'il soit besoin d'en rajouter, est déjà à lui seul si hilarant avec ses groupes de hard rock biélorusses et ses drag queens autrichiennes [je tremble que la phrase qui précède me valle une accusation de transphobie].
Cet humour volontiers outrancier n'est pas sans rappeler celui des frères Farrelly dont Will Ferrell fut longtemps l'homme lige. C'est d'ailleurs le principal reproche qu'on pourrait adresser à ce film : il aurait pu être tourné dix ans plus tôt et a d'ailleurs pour têtes d'affiche deux acteurs qui étaient au summum de leur popularité dans les années 2000. Will Ferrell a d'ailleurs dépassé sa date de péremption dans un rôle pour lequel il accuse une bonne vingtaine d'années en trop. Rachel McAdams en revanche n'a rien perdu de son charme ni de son humour. Sa performance crève l'écran.
Après une première partie en Islande qui raconte la qualification rocambolesque du duo, la seconde se transpose à Édimbourg où est censée se dérouler la finale de l'Eurovision. Les deux chanteurs y retrouvent leurs concurrents lors d'une soirée endiablée qui se transforme en vidéo clip façon Bollywood. On reconnaît au passage quelques des chanteurs de l'Eurovision tels Conchita Wurst, Netta ou Bilal Hassani. Les chansons de la BOF, très riche, sont au diapason de celles qu'on entend chaque année à l'Eurovision : gentiment ridicules mais en même temps terriblement galvanisantes.
"Eurovision Song Contest" ne se moque pas seulement du concours européen et de son décorum si caricatural. Il se moque aussi des Islandais, décrits comme un peuple innocemment consanguin, uniformément vêtu de pulls de Noël kitschs et discutant à ses heures perdues avec les elfes. Le film a été tourné sur place et son moindre atout n'est pas de nous montrer les incroyables paysages de ce sympathique pays.
idée de départ originale car peu abordé. malheureusement ça tourne vite en ridicule. les acteurs en font des tonnes. le coté kitch est poussé au maximum. en fait dans ce film, tout est dans l'exagération. dommage
Dommage à se prendre trop au sérieux, le film en devient une terrible déception. Beaucoup trop sage et tellement mal écrit, trop long avec un montage assez affreux. Malgré quelques fulgurances par-ci par là, impossible de retrouver le modjo de Will Ferrell. Boulevardducinema.com
Super film feel good avec de tres bonnes musiques. C’est léger et drôle ! Un bon casting d’acteurs, bref on passe un bon moment avec ce film qui change
Super film ! J'avais peur que l'eurovision ne soit qu'un but et qu'on voit le concours qu'à la fin mais non il commence bien des les 1/4 du film. Les chansons sont drôle et bonne, le scénario, bien qu'il soit un peu tiré par les cheveux est bien. Rachel Mc Adams est super et Will excellent. Le film porté de vrais messages: toujours croire en soit, ne pas avoir peur du regard des autres, persévérer et ne jamais partir perdant. À voir et à revoir !
Il existe dans l’univers des choses proprement incompréhensible, qui dépassent l’entendement et la logique humaines. L’Eurovision en est une, sa transformation en comédie musicale Netflix en est une autre. L’Eurovision, le public américain n’en a rien à secouer, et c’est d’ailleurs une des rares qualités à mettre à son actif mais Will Ferrell, lui, il adore, parce qu’il a une épouse suédoise et aussi un peu, du moins aurais-je tendance à le penser, parce qu’il est Will Ferrell. Après le lot de comédies absurdes qui lui ont permis de s’imposer comme une des plus grandes sensations comiques américaines du 21ème siècle, l’acteur s’est cependant orienté vers des productions plus familiales et pleines de bons sentiments, à l’image des faiblards ‘Very bad dads’. De toute façon, c’est Netflix, vous écopez de films d’arts martiaux birmans et de rom’com indiennes, alors les Américains peuvent bien se farcir des comédies sur l’Eurovision. Ce spécimen s’inscrit dans cette veine de procutions un peu faiblardes, puisqu’il y est question de deux bras-cassé qui représentent l’Islande et qui vont, forcément, triompher de tous les obstacles, y compris et sans surprise d’un quadrilatère amoureux, pour arriver en finale. A deux ou trois exceptions près, il faut quand même se forcer pour rire, l’accent et le provincialisme islandais caricatural possèdent un potentiel drolatique limité et pour ce qui est de se moquer de ce grand carnaval du kitsch et du mauvais goût qu’est l’Eurovision, il aurait été possible de faire bien mieux que ça: la plupart du temps, on reste gentiment dans le clin d’oeil ou le caméo. Netflix a eu beau le présenter comme sa tête de gondole à l’époquet, sa seule raison d’être semble de fournir leur dose à tous ceux qui se désespéraient de ne pas avoir eu leur content de disco-pop, de costumes à paillettes et de chanteuses un peu vulgaires pour cause de pandémie. Ce qui fait pas mal de monde, on est bien d’accord, sans oublier que la qualité - ou la non-qualité- des chansons écrites pour le film n’a rien à envier à celles de la compétition.
Un film drôle, à défaut d'être toujours léger, mais qui fait du bien à voir dans le contexte actuel, très sombre. Toujours un plaisir de voir jouer Will, un vrai géant parmi les acteurs, capable de tout jouer et sans doute très sous-évalué et sous-utilisé. Intéressant également de voir un peu les coulisses de cet événement suranné et un peu hors sol qu'est l'Eurovision. Après, ça n'est pas un très grand film non plus, mais les prises de vues et les paysages sont sublimes. Il y a de l''expertise cinématographique derrière le film, de bons acteurs, dont la superbe actrice qui tient la vedette à Will Ferrell.
Will Ferrell en chanteur islandais, c’est forcément quelque chose qu’on a envie de découvrir. Eurovision Song Contest : The Story of Fire Saga n’est pas là pour se moquer de ce concours rassemblant des millions de spectateurs. Bien au contraire, le film valorise cet évènement et s’offre même le luxe de faire appel à des candidats emblématiques comme Conchita Wurst ou Netta. C’est d’ailleurs au cours d’une scène particulièrement réussie qu’on croise tout ce beau monde mais le reste de la comédie a plus de mal à nous enchanter. Si Rachel McAdams se montre au diapason de son partenaire, on aurait apprécié un Alexander Lemtov plus excentrique. Cela reste sympathique et après l’avoir vu, la chanson Jaja Ding Dong risque de rester dans votre tête un certain temps !