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    1917
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    oldsport
    oldsport

    12 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 janvier 2020
    J ai pas marché du tout avec les 2 boys et pas ressenti la moindre émotion .Revoir La ligne rouge ou même les premières minutes du soldat Ryan permet de voir le fossé qu'il existe entre des films de guerre extrêmement spectaculaires et/ou délivrant une vraie réflexion sur la nature même de l'engagement,sa finalité (Malick).J aurais pu rajouter Eastwood bien sûr et forcément Kubrick mais ce n'est pas le propos.Ici on a affaire à une sorte de randonnée boueuse ponctuée de scènes ridicules comme celle du bébé ou encore la pause chanson dans la forêt au coin du feu.Ces scènes alourdissent considérablement le propos déjà ténu du film .Ajoutez y une musique dégoulinante piano/cordes et un défi technique qui n'impressionne plus personne et vous obtenez un film maladroit et totalement dénué d incarnation parfait pour rafler au moins 5 Oscars (surtout technique).Un film oubliable et vain en résumé.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2021
    Hollywood nous revient avec un défi technique et historique de qualité, sous les traits d’un faux plan-séquence, à l’image de “La Corde” d’Hitchcock ou de “Birdman”, dernier prestige du genre en date. Si l’on cherchait vraiment un film qui assume complètement le challenge, c’est bien chez ”Victoria” de Sebastian Schipper qui tient le dernier exploit. Mais où souhaite nous emmener le réalisateur de “American Beauty”, “Les Noces Rebelles” et les deux derniers James Bond ? Il y a d’une part un hommage à son grand-père, mais Sam Mendes use globalement de prétexte afin d’alimenter son œuvre, loin d’être atypique et proche de marquer l’instant. Il n’est pas inconnu du film de guerre, car il nous a déjà emmené en Irak avec “Jarhead”, qui abordait l’isolation des soldats. Sur ce film à concept, il est question de parcourir les terres saccagées de la Grande Guerre et de véhiculer une tension au cœur d’une course contre la montre. Il y a tant à interpréter et pourtant peu à voir, car l’immersion est très réussie. Mais en raccordant les plans-séquences entre eux, il est possible de constater les limites de l’exercice de style.

    On nous plonge dans une intrigue qui monte à crescendo, en passant par des points clé, révélant la misère de la guerre et ses méandres, dont certaines auraient mérité d’être plus subtiles, notamment sur le caractère intemporel du sujet ou le prétexte d’une mission prioritaire, qui aurait pu se conclure par la voie des airs, car cela se faisait. Outre l’aspect très chorégraphié, ce film meuble avec des plans aussi saisissant que “Les Sentier de la Gloire” de Kubrick et passe par le No Man’s Land, notamment. Mais niveau scénario, c’est mince, voire creux. Il fallait donc s’appuyer sur l’écriture de deux personnages Blake (Dean-Charles Chapman) et Schofield (George MacKay) dans une mission, sous-entendue héroïque. Le cinéma tend vers plus de réalisme et pourtant, tout n’est pas aussi carré qu’il n’y paraît. Si l’on fait attention aux détails, plusieurs plans dont une qui se déroule de nuit tiennent presque du jeu vidéo, ce qui peut surprendre, mais qui rattrape son décalage via une idée audacieuse du chef opérateur. La symbolique des enfers et l’atmosphère qui répand ses cendres et ses cerbères est une figure plaisante et qui aurait mérité d’être poussé à son potentiel maximum, au lieu de contourner ce décor qui attendait plus d’interaction.

    La visibilité est donc la qualité qui aide à survivre et on le comprend rapidement. Les plans serrés sur les comédiens peuvent distraire, en nous coupant volontairement des informations sur l’horizon ou des vues d’ensemble. On nous impose l’aventure à hauteur d’homme et en temps réel, ce qui pourrait apporter plus d’émotions sur le coup. L’ennemi est parfois invisible, ce qui profite au montage sonore, la photographie et à l’élan épique. Évidemment, Mendes épouse les codes et s’amuse également à les détourner quand il peut les mettre à profit de l’expérience sensorielle. Mais quelque chose lui échappe, car “Gravity” restera sans doute le modèle le plus conforme et le plus poignant dans le même genre. Dans le fond, il n’y a rien de neuf, mais l’appât est si attractif qu’on ne peut refuser d’y goûter. Et c’est justement le contre-coup qui peut en décevoir certains, qui ressortent confiants d’une aventure trop soignée pour ce qui aurait dû être un “carnage”.

    “1917” est un travail d’illusionniste qui s’affranchit de bien des contraintes. C’est une course de relais où caméra, personnages et équipe technique se confondent l’instant du premier visionnage, mais qui épuise ses qualités dans un travail redondant. Une fois la structure identifiée, le cinéaste reprendre le même schéma que ce soit pour le début ou la fin, ce qui rend d’ailleurs le dénouement moins spectaculaire. La communication y est pour beaucoup, car le film ne se repose que sur une prouesse surestimée, mais qui nous demande intensément de rester en surface, alors que la vraie magie prend place une fois que le spectateur aura brisé cette barrière du plan-séquence dans son imaginaire.
    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 730 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2020
    Alors le voilà enfin, le grand favori des Oscars ! Le dernier film de Sam Mendes fait beaucoup parler, et notamment à cause de sa forme, alors commençons par là. Le film fait pile 2 heures et c’est un immense plan séquence. En terme simple, ça veut dire qu’il n’y aucune coupe visible à l’écran, on dirait que c’est tourné en une seule prise. Ce n’est évidemment pas le cas, c’est plus probablement l’assemblage hyper soigné de plusieurs très longs plans séquences. Mais peu importe car le rendu est impressionnant, et à une exception près spoiler: (un blackout)
    , je défie n’importe qui de dénicher les coupes ! J’avais déjà été bluffé par la même technique dans « Birdman » et aussi par les très long et inoubliable plan séquence de « Dans ses yeux ».Grace à ce parti pris très audacieux et sans doute très complexe à mettre en œuvre, le spectateur est en apnée pendant 2 heures, la tension ne faiblit jamais et il faut même parfois quitter l’écran des yeux quelques secondes pour tenir le coup. Sam Mendes montre avec « 1917 » une virtuosité dans ses mouvements de caméra que bien peu pourrons lui contester. SI on ajoute à cette performance celle des décorateurs et du directeur de la photographie, on flirte clairement avec une certaine idée de la perfection. La reconstitution des tranchées, celle des villages détruits, des bunkers abandonnés, et surtout du no man’s land sont tellement réussies qu’on en reste presque bouche bée sur notre siège de cinéma. La Grande Guerre n’a pas souvent fait l’objet de film montrant sur toute sa durée la réalité du front, cette réalité qui pue la mort, la vermine, le désespoir. De la même façon, la photographie est clairement aux mains d’experts, avec une scène d’incendie (abominablement) magnifique. La seule chose qui détonne un peu, au cœur de ce concert de louanges techniques, c’est la musique. Elle est très intéressante, la musique de Thomas Newman, qui n’est pas le premier venu, je ne serais même pas contre écouter la BO à tête reposée. Mais dans « 1917 », elle est presque dérangeante tant elle appuie les effets et tant elle est forte et omniprésente. A mois d’en faire presque un personnage du film comme l’avait fait Christopher Nolan avec « Dunkerque », la musique parasite trop souvent les images. C’est le seul et inique bémol que j’adresse à «1917 » sur sa forme car pour le reste, quelle force, quelle virtuosité, quelle audace ! Encore une bonne idée de plus : le casting. Sam Mendes a offert les deux premiers rôles à deux très jeunes acteurs quasi inconnus : Dean-Charles Chapman et George McKay, et il « relègue » les grandes stars comme Colin Firth, Richard Madden, Mark Strong ou Benedict Cumberbatch au rang de seconds rôles, parfois à la limite de la figuration ! C’est là encore très audacieux dans l’industrie du cinéma d’aujourd’hui, mais cela à deux grands mérites. D’abord, cela met la Grande Guerre « à hauteur d’homme » et apporte beaucoup à la crédibilité de l’intrigue. Et puis, cela donne à Dean-Charles Chapman mais surtout à George MckKay l’occasion d’une performance comme ils n’en connaitront pas beaucoup dans leur carrière. Ce dernier notamment aura eu un rôle terriblement physique, éprouvant dans tous les sens du terme et sa performance est impressionnante. L’intrigue de « 1917 », au final, est assez simple, pour ne pas dire simpliste : une mission suicide qui pourrait sauver des centaines de vies, deux jeunes héros qui trouvent en eux des montagnes de courage et d’héroïsme pour l’accomplir, et même (même si ce n’est jamais formulé comme tel), changer le cours de la guerre. C’est sans doute là que réside la petite faiblesse de « 1917 », avoir privilégié la forme au dépend du fond, être resté dans le chemin bien balisé de l’intrigue binaire du « héros seul contre tous ». Du côté de la crédibilité, tant militaire qu’historique, je ne sais trop quoi penser. Je me doute que la Guerre fait ressortir à la fois le pire comme le meilleur des hommes, mais dois-je croire à cette mission terrible ? Historiquement, je ne suis pas assez pointue pour porter un jugement péremptoire sur le film, même si certains détails m’ont fait tiquer, certaines situations m’ont parues énormes, même presque improbables mais pudiquement, je vais passez l’éponge sur cet aspect, faute de certitudes. Reste au final un film indéniablement impressionnant, une plongée aussi rare que terrifiante dans l’enfer de la Grande Guerre, mais aussi presque une « expérience de cinéma » en tant que spectateur. En tous cas, fan de film de guerre ou pas, intéressé par l’Histoire ou non, « 1917 » mérite carrément le déplacement. Mais préparez-vous, n’allez pas le voir la fleur au fusil (sans mauvais jeu de mot), c’est une séance aussi impressionnante quelle est éprouvante !
    patosud26
    patosud26

    93 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2020
    J'ai trouvé ce film remarquable, le meilleur de ce début d'année. J'ai été sous tension d'un bout à l'autre, grâce à la prestation des acteurs, surtout, évidemment, celle de Georges MacKay, qui nous fait ressentir sa peur, sa terreur même de mourir. Un sentiment qui met en action son instinct de survie, un instinct basic, primitif. Dans ces instants de perte de contrôle où l'instinct de survivre prend le dessus sur la réflexion, j'ai eu la chair de poule et des frissons. Les décors sont extraordinaires avec une minutie du détail incroyable. On voit la folie de la guerre, la peur qu'elle fait couler dans les veines de ces hommes, qui ne sont pas des soldats, mais juste des gamins que l'histoire a placé là. C'est vraiment très intense et ça passe vraiment très vite. Sam Mendes a choisi de tourner son film en plusieurs longues prises, montées ensemble et donnant l'impression d'un seul plan-sèquence. Ca donne un effet unique, un rythme incroyable et nous plonge au cœur de l'action, bien plus efficacement que les caméras embarquées à l'épaule, qui personnellement ne me donnent rien d'autre que la nausée et mal au crâne. Il n'a pas eu les Golden Globes du meilleur film et du meilleur réalisateur pour rien. Moi, j'en aurais également donné un à Georges MacKay. Un chef d'œuvre !
    Mathieu D.
    Mathieu D.

    14 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2020
    Un chef d'œuvre ! Vraiment époustouflant du début jusqu'à la fin.
    Une histoire qui me restera gravée longtemps, vraiment merci de nous avoir fait découvrir ce film 2020 un des meilleurs !
    Aymeric L
    Aymeric L

    29 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2020
    Très beau film, où l'on est immergé dans une mission capitale auprès de deux jeunes soldats afin d'éviter un piège qui ferait un carnage dans les rangs. Les moments d'émotion et la fin du film épique sont à la hauteur de l'enjeu de cette mission. Le film se déroulant sur quelques heures donne du dynamisme à la course contre la montre de nos héros. Différents paysages et rencontres dépeignent bien la guerre, son horreur et ses absurdités. On reste focalisé sur l'histoire de nos personnages et leur mission, mais on est bien immergés dans la grande Histoire de cette guerre et ses enjeux. Une reussite
    karpathakis y
    karpathakis y

    20 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    J'ai vu le film hier soir, je n'attendais pas grand-chose et n'ai pas obtenu grand-chose. Très peu d'action de guerre. Cette histoire aurait pu être racontée en une demi-heure. Les films de guerre des dernières années ont été formidables mais celui-ci est très loin derrière. Un scénario prévisible, les jeux des acteurs étaient terribles et l'histoire était banale et absurde. Je doute fortement que l'acteur ait rencontré une femme étrange avec un enfant abandonné et je doute fortement que tout cela soit arrivé pendant cette guerre. Ce film était Saving private Ryan, mais ennuyeux et prévisible. Du grand spectacle sans doute mais c'est tout...
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    141 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2020
    Voir un film de guerre avec des paillettes dans les yeux, cela semble une gageure. Surtout si l’action se situe dans l’ineffable crasse des tranchées de la première guerre mondiale ! Sans oublier que ce ne sont pas les particules de terres soulevées par les moultes explosions qui manquent de nous piquer les yeux… Mais alors pourquoi un tel émerveillement oculaire ? Simplement parce que l’atout majeur de « 1917 » est la façon dont il a été filmé, ce qui va de paire avec la manière dont il a été chorégraphié et mis en scène.
    Le film est un -faux- plan séquence de plusieurs longues prises qui ont été assemblées avec une recherche de transitions qui donnent l’illusion d’une unique prise. Le déroulement du film est donc sans ellipses, comme un seul bloc temporel. Jamais en regardant un film je ne me suis autant demandé : comment diable l’équipe technique avait fait pour faire passer la caméra avec une fluidité parfaite alors que tous les terrains sont accidentés, bardés de barbelés, de marres profondes, de ruines ou autres horreurs de guerre ?!!!…
    Roger Deakins (le génie derrière les superbes images de Blade Runner 2049 ou encore Sicario) est un esthète qui ose tenter des choses saugrenues et ça vaut son pesant de sacs de sable ! Les scènes, presque toutes intenses, sont filmées à la façon d’un jeu vidéo à la troisième personne, qui tourne autour des deux protagonistes principaux sans jamais les perdre de vue. Je n’ose imaginer le nombre de prises et de répétitions pour parvenir à ces enchainements de séquences parfaits dans un cadre très agité et souvent chaotique.
    Cet atout majeur du film est aussi son point faible, si toute l’attention a été donnée à l’aspect visuel (sans oublier les fabuleux costumes à la patine sublime), le scénario tient sur une carte postale avec peu de place pour écrire ! Les contraintes visuelles semblent avoir été dictées par des actions parfois invraisemblables et/ou un peu trop articulées pour être crédibles.
    Mais ne boudons pas notre plaisir, si tous les aspects de la guerre des tranchées manquent un peu de profondeur (un comble me direz-vous), le choix d’un duo d’acteurs peu connus, bien british, font que l’on peut immédiatement les associer à la chair à canon anonyme de l’époque. On les suit volontiers dans l’absurdité d’un combat d’une rudesse jamais égalée dans les guerres dites modernes. Un film taillé à la baïonnette, qui fait mouche, si l’on délaisse pas mal de cartouches de côtés, pour simplement savourer son aspect graphique saisissant et ahurissant ! Un spectacle unique qui vaut la peine de chausser ses bottes et de marcher en terrain boueux.
    allocedric
    allocedric

    4 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2020
    J'ai trouvé le film moyen car il n'atteint pas son but. J'ai le sentiment qu'ils voulaient faire un film qui serait émouvant tout en montrant l'horreur de la guerre. Mais ça tombe à plat car les situations se succèdent sans être vraiment crédibles ni réellement impressionnantes. Le soldat Ryan est beaucoup plus éprouvant et plus fort car on est immergé.
    Pour finir l'idée du plan séquence est un peu pipeau vu qu'on voit très bien les moments qui permettent un raccord, je ne vois pas ce que ça apporte au film puisque ça revient à faire des coupures en prétendant donner une continuité.
    gonin.robert
    gonin.robert

    4 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2020
    Extrêmement décevant.
    Tout est stéréotypé : les dialogues , les situations, les actions .
    N'attendez pas de grandes scènes de guerre il n'en a pas
    Mal joué en plus
    Antoine F.
    Antoine F.

    3 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 février 2020
    Je pense que j'aurais noté le film 3 étoiles, si sa note actuelle n'était pas aussi excessive. Comme souvent, rien à redire niveau technique, très bons effets spéciaux etc... mais ça s'arrête là. On se croit dans un jeu vidéo. Les scènes sont tournées en plan-séquence tout au long du film, et on ne fait que suivre deux soldats peu crédibles dans la mission qui leur a été assignée. Le film en fait trop, beaucoup trop. On ne s'attache pas aux personnages, on n'éprouve aucune compassion. Les lieux où se produit l'action ne sont absolument pas fidèles à la réalité, les coupes de cheveux sont anachroniques, les tranchées manquent clairement de réalisme, la saleté ambiante sonne également très faux (trop peu de boue, les visages sont propres, les "barbus" sont imberbes...). Au final, beaucoup d'artifices pour masquer un fond désespérément vide.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    602 abonnés 2 711 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2022
    1917 est donc une véritable réussite. Même si le plan séquence est l'intérêt premier du film, c'est aussi parfois sa limite. Mais Sam Mendes légitime ce choix technique par une conclusion incroyable, d'une puissance émotionnelle rare.

    http://www.lavisqteam.fr/?p=46110&fbclid=IwAR3cx_04_FnQbNFgbaI0lNbgDZ2Yqw2zTbTe2Lg6G3QY-Np2tr3oq5ovSA8

    https://www.cineserie.com/news/cinema/1917-sam-mendes-et-roger-deakins-expliquent-leur-faux-plan-sequence-2833864/

    https://youtu.be/WqduN7punFM

    https://www.cineserie.com/news/cinema/1917-sam-mendes-sest-inspire-de-la-jeunesse-de-son-grand-pere-pour-le-film-5500454/
    cinono1
    cinono1

    259 abonnés 1 990 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 avril 2020
    Tout est bien emballé, sans conteste la mariée est jolie mais on est un peu au spectacle, non ? tout est un peu trop propret, Sam Mendes n'est pas un cinéaste profond,ce procédé de long plan séquence, comme dans tant d'autre film, enferme le spectateur et empêche tout recul, toute réflexion et quand le scénario n'est pas follement original.... le film joue sur peu d'émotion, une certaine tension mais est incapable d'apporter beaucoup d'émotion. On a au fur et à mesure la sensation de se trouver dans un jeu vidéo, en fait, tout est monocorde.Techniquement irréprochable, oui mais quelle manque de vision
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    166 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2020
    Sam Mendes me suprendra toujours. Et 1917 confirme mon admiration pour ce cinéaste qui arrive à nous accrocher à nos sièges. 1917 est l'enchainement de deux longs plans séquences spoiler: (du moins, c'est ce que l'on croit visuellement)
    qui nous entrainent dans l'horreur de la première guerre mondiale en suivant deux soldats dans le no man's land. La réalisation est à la fois dure et magistralement orchestrée, c'est splendide. Les acteurs sont tous émouvants. Et la bande son est très réussie. Ne loupez pas ce film dans une salle de cinéma.
    RealPrime
    RealPrime

    61 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2020
    Plan séquence : passage d'un film filmé pendant plusieurs dizaines de secondes ou plusieurs minutes sans aucune interruption. Filmer par une seule caméra et qui laisse donc son contenu défiler jusqu'à la fin.

    Voilà comment nous pourrions toutes et tous définir "1917". Certes à la base il ne m'attirai mais absolument pas en raison du fait que je sentais venir une histoire, une mise en scène et une sorte de complexité à la Christopher Nolan. Finalement, ce sont cette promo dantesque autour de cet "unique" plan séquence, de sa dizaine de nomination aux prochains Oscars, de ces diffusion en nombre sur le net de sa bande-annonce qui m'auront fait revenir sur mes pas. Mendes signe donc ici une épopée de la grande guerre en nous montrant sur 2h, spoiler: 2 jeunes soldats qui partent de leur tranchée respective, traversant les champs de ruines guerriers et la tranchée ennemie allemande afin d'aller transmettre un message d'annulation à un autre officier supérieur... Pour simplement évité une boucherie assurée.
    Sur le papier, rien de bien compliquer, une marche, longue marche, à travers la longue campagne française. Puis parviennent ou plutôt, parvient à amener ce message. Voilà donc l'histoire, mais ce qui sera à retenir, c'est bien évidement cette prouesse technique qu'est le plan séquence, ou ces méga plans n'en formant qu'un, spoiler: aller sérieux, ne formant que 2 méga plans (je devine facilement et avec logique que la transition s'est faite lors du sommeil accidentel de notre jeune soldat après une balle qu'il à reçu.
    Comment rendre cela possible, en étudiant parfaitement le positionnement des décors, des acteurs et figurant, le terrain lui-même, tous ces éléments pour ne pas avoir d'obstacles monstres en face de soit, puisque plus le plan est long, plus c'est risquer de devoir tous refaire depuis le début. La chose parfaite pour ce plan, c'est l'utilisation de caméra fixes, steadycam, caméra attachées à des cordes, caméra en poursuit systeme ou bien technocranes. Cela rend tellement le visuel plus esthétique, plus beau, on à donc et fort heureusement pas une caméra portée sur l'épaule qui finirait par donner la nausée (technique principalement utilisée pour les séries). Tout est fluide, parfait. Puis niveau décors, rien à dire, reconstituer les tranchées dans le détail avec leur accessoires d’antan. spoiler: Mais une différence nette m'est venu entre les anglais et les allemands, les tranchées des uns furent presque brouillons, la terre de partout, des câbles (électriques sûrement) accrochés au-dessus des têtes, une vie de camping. Les autres, des murs carrés, droits comme des I, des sacs de sables alignés tel des dominos, de la terre parfaitement lisse et rien qui traîne à droite ou à gauche. La différence de décors est impressionnante et montre aussi une première évolution du film.
    Puis ce champs de ruine, la campagne dévastée par des cratères, des corps mi enterrés, des chevaux presque explosés, corbeaux, fils barbelés... Le chef déco peut s'en mériter le réalisme. Puis musicalement, génial avec ses instants de tensions, de calme, Newman à accompli son oeuvre. Après, c'est ce qui m'à amener à mettre ce 50/50, spoiler: le manque cruel d'action, le film à voulu que son point culminant, les affrontements, ne se fasse pas, pas un ennemi car tous ont déserter. Pourquoi l'avoir fait ? Un film de guerre doit avoir cet élément là sinon, ça colle pas. "Apocalypse Now" et "Platoon" m'ont ennuyer à mourir à cause de ça, quand ça parle trop, on sort du genre de manière radical. Pas ou très peu d'ennemis, presque trop de script, bah non. Puis toute la séquence nocturne, géniale.. Musique, visuel, tension, tout était là.
    Je finirais par 2 choses, non 3 choses, le jeu de George MacKay, excellent du milieu à la fin, ce dernier se révèle à 100%. Ensuite, l'ultime grande scène avec cette course le long de la tranchée anglais ou notre fameuse troupe doit tout annuler, mais n'en fait presque rien, une prise d'ensemble parfaite mais encore une fois, L'ENNEMI, IL EST OU ??? on le devine simplement. Enfin, le retour à la case départ, ce camp ou tous se font soigner et le frère du disparu apprenant la terrible nouvelle. La boucle est bouclée de 2 façons, le film termine là ou il à commencé, le soldat part avec un frère d'arme, termine avec le frère de ce frère d'arme. Double connotation pour un long plan séquence désormais culte certes, mais sont l'épopée aurait dû durement connaître des instants beaucoup plus guerriers. Oscars de la photo, décors et musique OK, mais sinon, pas de quoi s’enflammer plus pour le reste.
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