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landofshit0
274 abonnés
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2,5
Publiée le 6 octobre 2011
Une histoire qui oscille entre espionnage et manipulation de la part des état unis et l'urss.Tout ça traine un peu en longueur,John Huston semble vouloir imposer un rythme au film,mais il ne mets pas grand chose a l’intérieur de scènes inutilement longues.Les scènes de violence sont plutôt réussi,et coté casting les choix sont plutôt discutables car Orson Welles en rôle de Bresnavitch fonctionnaire russe du KGB,reste difficilement crédible avec sa bonne tête d’américain que possède le bonhomme,tout comme Patrick O'Neal.
Je suis un peu déçu par ce film de Huston, La Lettre du Kremlin s'inscrit dans ses films d'espionnages réalistes mais il manque néanmoins de suspense et de tension de plus l'histoire n'est pas toujours passionnante on peut même dire que durant trois quart-d'heure La Lettre du Kremlin trainasse un peu en fait ce film prend toute sa saveur dés que l'équipe "d'espions" opèrent à Moscou. Le casting sans avoir d'acteurs de 1er plan est tout à fait convaincant ; au final on a droit à un bon film d'espionnage mais dans le même genre je préfère Le Piège (que Huston réalisera quelques années plus tard).
John Huston et le genre de l'espionnage!!! Ceux qui connaissent l'oeuvre du Vieux Lion et la cruauté qui peut en ressortir doivent légitimement s'attendre à un véritable jeu de massacre (en plus pas de censure!). Eh bien! Ils ne seront pas du tout déçus. Ils seront même comblés au-delà de leur attente. L'intrigue est très complexe mais elle est particulièrement prenante. Ici pas de héros qui travaille par patriotisme, ils s'en fichent comme de leur premier cadavre, juste des personnes motivées par l'appât du gain ou par le sexe et la violence. Il ne faut surtout pas que l'un s'attache à l'autre sinon c'est pire que tout. Et puis à voir au milieu d'un casting prestigieux et cosmopolite, Bibi Andersson en nympho sado-masochiste ou encore plus surprenant l'élégant George Sanders en homo amateur de tricot et le temps d'une scène habillé en drag queen, on comprend qu'on n'a pas affaire à une oeuvre tellement conventionnelle. Comme si cela suffisait pas, c'est en plus d'être cruel très pessimiste. On croirait à la fin pendant cinq petites secondes que le cinéaste va à nous laisser sur une petite note d'espoir. Au contraire, c'est pour rendre cela pire que tout... Décidément, il était vraiment pas optimiste le père Huston mais là c'est limite cauchemardesque. En tous les cas, un des meilleurs films du genre que nous ait donné la très "fraternelle" Guerre Froide.