Mon compte
    Mélancolie ouvrière
    Note moyenne
    2,8
    71 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Mélancolie ouvrière ?

    11 critiques spectateurs

    5
    3 critiques
    4
    1 critique
    3
    3 critiques
    2
    3 critiques
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    A Dens (AD)
    A Dens (AD)

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 décembre 2024
    Quelques minutes de ce film et le jeu des acteurs est si mauvais que l'on peine à croire qu'il puisse être diffusé sur Arte ! Virginie Le doyen est souvent, voire toujours une piètre actrice : voix monocorde, expressions figées, totalement factice... mais les autres acteurs ne sont guère mieux! C'est incroyable qu'on puisse à ce point aussi mal diriger des acteurs! Lamentable!
    Martine R.
    Martine R.

    7 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2022
    Belles images, belles idées mais je n'ai pas DU TOUT aimé l'interprétation de Virginie Ledoyen dont la diction monocorde m'a tapé sur les nerfs
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2022
    Adapté du livre éponyme (2012) de l’historienne Michelle PERROT, son 11e livre à 84 ans, le film raconte la vie de Lucie BAUD (1870-1913), ouvrière (jouée par Virginie LEDOYEN) dans une usine de tissage (soierie Duplan) à Vizille puis à Voiron dans l’Isère. Le téléfilm n’a pas le lyrisme d’un film de Fritz Lang [« J’ai le droit de vivre » (1937) ou de John Ford [« Les raisins de la colère » (1940)] mais il a le mérite de mettre en lumière une des premières femmes syndicalistes, beaucoup moins connue que Rosa Luxembourg (1871-1919), militante communiste en Allemagne ou Louise Michel (1830-1905), militante anarchiste et qui s’est illustrée pendant la Commune de Paris en France. Lucie Baud est la seule représentante féminine au congrès national de l’industrie textile à Reims en 1904 et elle a eu une vie familiale chaotique ( spoiler: mariée à 21 ans, veuve à 32 ans et dont les 2 filles Alexandrine et Marguerite quittèrent le foyer, lassées des absences de leur mère
    ). Soulignant les conditions de travail des ouvrières et des enfants [le poème « Melancholia » extrait des « Contemplations » (1856) de Victor Hugo, est à l’origine de la vocation de syndicaliste de Charles Auda (Philippe TORRETON), compagnon de route de Lucie Baud], le droit de cuissage des contremaîtres, l’absence d’empathie, l’égoïsme et la cupidité des patrons, l’influence du clergé, soutien du patronat et promettant un monde meilleur dans l’au-delà, le téléfilm revêt une qualité documentaire grâce aux lieux de tournages (métiers à tisser, costumes, etc.), à l’interprétation de Virginie Ledoyen et Philippe Torreton et à la photographie (tant en intérieurs qu’en extérieurs, due à François CANTONNÉ dont c’est la 15e collaboration avec le réalisateur). Certes, il manque un peu de rythme et certaines scènes auraient pu être écourtées (même s’il est important de montrer qu’il y avait aussi des moments de joie) telles que celle du bal populaire [avec la chanson « Plaisir d’amour » (1784) de Jean-Pierre Claris de Florian et Jean-Paul-Egide Martini] et de la baignade des ouvrières italiennes [chantant « Bella e perduta », extraite du chœur des esclaves de l’opéra « Nabucco » (1842) de Giuseppe Verdi]. Dommage aussi que la scène finale soit trop théâtrale et manque de crédibilité.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 732 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 août 2020
    Je viens de voir Mélancolie ouvrière sur le net. Je n'avais jamais entendu parler de cette rebelle avec une cause de la fin des années 1800/1900. Elle s'est rebellée contre le propriétaire de l'usine de textile où elle travaillait et a inspiré ses collègues à se mettre en grève pour de meilleures conditions. Elle n'était pas seulement confrontée au propriétaire capitaliste mais aussi à l'hypocrisie de l'Église catholique. Quand les mouvements ouvriers sont devenus une chose, elle était contre eux (dominée par les hommes bien sûr) aussi. C'est un portrait d'une incroyable ténacité, bravoure et persévérance. Vraiment inspirant car vous voyez les circonstances dans lesquelles elle a vécu, a dû endurer, sans jamais abandonner. Une voix jamais entendue et presque oubliée sans les recherches d'une historienne française qui a mis en lumière son histoire. Surveillez Lucie Baud et d'autres travailleuses. Un film hautement recommandé...
    Eric C.
    Eric C.

    246 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2020
    Intéressant sur le plan historique et social ce film ou téléfilm est cependant assez austère dans la réalisation avec une direction très linéaire et un manque certain de rythme. Si le décor de la filature est très réussi et je crois la remise en état d'une vraie filature, le film manque tout de même de spectaculaire dans les décors. Virginie Ledoyen incarne avec conviction cette syndicaliste oubliée de l'histoire, Lucie Baud et représente parfaitement le combat des femmes tant contre les patrons que contre le pouvoir masculin en général. Philippe Torreton dont on connaît les engagements est l'autre atout du film qui permet de remettre à l'honneur et en mémoire cette femme de combat qui n'a cependant pas connu une belle vie sur tous les plans. Une note moyenne pour l'intention et le message qui passe assez bien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juillet 2020
    Un très bon film, de belles images, un excellent jeu d'acteurs (V. Ledoyen, Torreton mais aussi tousses autres (curé, bonne soeur, second rôle) une reconstitution d'une époque pas si éloignée de nous et d'une vie qui reste celle de tant de femmes et d'hommes y compris en Europe : récoltes au sud de l'Espagne, ateliers italiens, pas besoin d'aller plus loin !
    Et comme toujours, le chantage au profit qui seul permettrait de faire vivre une entreprise susceptible de nourrir (aumône!) ses ouvrières...
    Le machisme syndical et politique est aussi au rendez-vous. N'est-ce pas encore et toujours d'actualité?
    Mais ce film est une ode à l'humain et la solidarité - ce devrait être des synonymes- pas une leçon, ou pourtant si, quelle leçon pour ceux qui défendent l'argent et croient ne pas avoir de sang sur les mains!
    BSN
    BSN

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2020
    Ce soir sur Arte, merci de militer encore (non frontalement oblige). Et aux acteurs ici pas par hasard. Torreton est parfait en militant, merci a la belle et crédible Virginie. C'est un film militant, pas si manichéen de cette époque, et qui nous alerte aujourd'hui de la sape des droits sociaux acquis par nos ainés.
    Jérémie C-35
    Jérémie C-35

    1 abonné 129 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2019
    Bonne fiction de Gérard Mordillat adaptée du travail de l’historienne Michelle Perrot, qui retrace la vie de Lucie Baud (une des premières syndicalistes françaises injustement oubliée). Malgré une intrigue qui a un peu de mal à démarrer, la suite nous transporte. Bonne interprétation des actrices et acteurs.
    Caine78
    Caine78

    6 810 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Évoquer le destin d'une des premières syndicalistes françaises ? Beau projet, logiquement mené par un Gérard Mordillat toujours aussi sensible à la cause des « travailleurs ». Malheureusement, on devine rapidement que les intentions plus qu'honorables ne vont pas suffire. Le réalisateur fait des choix étranges, lourdauds (l'identité des principales protagonistes apparaissant l'une après l'autre avec leur statut familial), donnant à son œuvre un aspect très empesé, presque artificiel. Autant je trouve qu'il ne s'en sort pas trop mal niveau reconstitution au vu des moyens très limités, autant niveau lyrisme, émotions, surtout au vu du sujet, le téléfilm est en souffrance, figé, sa dimension trop souvent scolaire et sa linéarité jouant grandement. On a beau apprendre certaines choses, on n'est pas vraiment surpris par les événements, notamment quant à la houleuse relation entre les ouvrières et les patrons, d'autant que cette dernière a tendance à virer aux stéréotypes caricaturaux : OK, cela devait se passer un peu comme ça à l'époque, mais il y avait sans doute des manières plus habiles de le montrer. Même constat pour Virginie Ledoyen (bien plus belle que la Lucie Baud originelle, en passant!) : elle a une jolie présence, un beau sourire, mais son interprétation manque de puissance, d'intensité, son visage restant souvent impassible et sa diction presque monotone. Heureusement, et même si le cinéma français semble l'avoir oublier ces dernières années, Philippe Torreton est un acteur brillant, pour le coup vraiment à la hauteur de la lutte menée ici, certains seconds rôles (en premier lieu le très bon Marc Barbé) faisant également bonne figure. Enfin, il faut écrire qu'une fois que nous sommes au cœur des enjeux, « Mélancolie ouvrière » se suit avec un peu plus d'intérêt, la période et le discours étant suffisamment importants pour qu'on les suive avec un certain d'intérêt. Au moins en sort-on un peu plus érudit que 90 minutes avant, mais cela reste un peu court, à l'image d'un dénouement frôlant le ridicule : Lucie Baud méritait mieux.
    jpdeg
    jpdeg

    6 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 août 2018
    Excellente idée que celle réalisée avec conviction et talent par Gérard Mordillat : sortir de l'oubli cette femme, pionnière du syndicalisme, Lucie Baud ! Certes, quelques scènes paraissent un peu empesées mais d'autres remuent vraiment et font prendre conscience du courage qu'il a fallu à cette femme et à celles qui l'ont suivie pour tenter de faire bouger les choses. En visionnant ce film en replay, sur Arte, je me suis dit que beaucoup de choses étaient encore vraies aujourd'hui, hélas : la loi du profit, le cynisme des puissants assurés d'avoir la force avec eux et le malheur, les souffrances, toujours pour les mêmes.
    Merci à Gérard Mordillat pour cette réalisation tournée dans le nord de l'Ardèche et dans la Loire, dans un ancien tissage de Saint-Julien Molin-Molette, au pied du Mont Pilat. Il faudrait que ce film qui voit la participation d'actrices et d'acteurs de grand talent : Virginie Ledoyen, Philippe Torreton, François Cluzet, François Morel, etc..., soit vu par le plus grand nombre tellement il est instructif.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2018
    Si vous entendez dire qu'il y a Cluzet dans ce téléfilm, c'est vrai, mais attention, fiez-vous plutôt à l'affiche car son rôle n'est pas grand. L'œuvre est aussi modeste que son sujet ; Ledoyen porte bien son personnage de « première femme syndicaliste », mais même elle ne parviendra pas à compenser les textes rédigés sans mesure pour faire bon genre et cohérent dans l'époque. C'est un peu triste car les dialogues sont foncièrement bons et le couple d'acteurs principaux aussi, mais les uns ne sont pas faits pour les autres. Il s'agit peut-être là d'une faiblesse de direction artistique, ou de trop d'ambition dans l'écriture.

    L'atmosphère est présente quand les figurants ne bâclent pas leurs lignes. La place de l'anticléricalité est bien pensée, et chaque chose semble prendre juste le temps nécessaire pour être prise en compte sans rabâchage. Mais avec du recul, l'image générale est un peu différente ; le scénario évolue par hoquets, les transitions ne se faisant pas le moins du monde les convoyeuses d'un sens global qui aurait survécu d'une scène à une autre.

    Drame social, petit film qui s'excuse de sa petitesse en se faisant l'honorable documentaire d'une cause naguère dignifiée, il y avait une ligne sur son cahier des charges qui disait : « doit durer quatre-vingt-dix minutes chrono parce que c'est pour la télé ». Il y parvient en donnant honteusement dans le mélodrame avec une conclusion tellement essoufflée qu'elle a besoin d'afficher un encart de texte pour rassurer le spectateur. Au moins le film mesurait-il ce qu'il était, et aussi accomplit-il sa mission sans prétention et avec quelque justesse, mais il demeure, à tous égards, le parangon du télécinéma.

    septiemeartetdemi.com
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top