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Lion d'or au festival de Venise (2000), " le cercle" est l'opus de J.Panahi qui recut la plus haute recompense dans une filmographie riche en prix prestigieux obtenus dans les principaux festivals internationaux.
Sorte de film a sketches, " le cercle" suit brievement a chaque fois, une tranche de vie de differentes femmes iraniennes.
Panahi fait une discription brute des discriminations liees au sexe, theme qui parcoure son oeuvre entiere,
On sait que le cineaste qui commenca sa carriere comme collaborateur de Kiarostami, eut maille a partir avec la theocratie au pouvoir en Perse. Il passa encore recemment un sejour en prison.
Selon moi, " le cercle " constitue le sommet de la filmographie ( avec " sang et or") du cineaste et merite d'etre connu.
On regrettera toutefois certaines longueurs, l'aspect documentaire se mele avec adresse a l'aspect fictionnel.
La seconde partie est sans doute plus accomplie dans ce film qui laisse au spectateur le soin de completer ce qui ne se voit pas et reste hors camera.
Sorte de film a sketches, " le cercle" suit brievement a chaque fois, une tranche de vie de differentes femmes iraniennes.
Panahi fait une discription brute des discriminations liees au sexe, theme qui parcoure son oeuvre entiere,
On sait que le cineaste qui commenca sa carriere comme collaborateur de Kiarostami, eut maille a partir avec la theocratie au pouvoir en Perse. Il passa encore recemment un sejour en prison.
Selon moi, " le cercle " constitue le sommet de la filmographie ( avec " sang et or") du cineaste et merite d'etre connu.
On regrettera toutefois certaines longueurs, l'aspect documentaire se mele avec adresse a l'aspect fictionnel.
La seconde partie est sans doute plus accomplie dans ce film qui laisse au spectateur le soin de completer ce qui ne se voit pas et reste hors camera.
Avec "Le cercle", Jafar Panahi s'offre le prestigieux Lion d'or à Venise en 2000! C'est aussi pour cette raison que le film est connu et qu'on l'apprècie tant! De plus c'est une oeuvre mèritante qui donne cette impression d'avoir vu un documentaire! La mise en scène est souvent habile avec plusieurs plans-sèquences et les actrices, tous excellentes! On se cache de sa famille, on avorte sans l'accord du père, on abandonne son enfant...Dieu est tèmoin de la souffrance de ces quatre femmes fortes et courageuses! On imagine les quelques difficultès pour tourner un tel sujet vu que L'Iran n'est pas la France! Mais le rèalisateur a su surmonter tout ça avec brio et dèlicatesse! Un film èmouvant et une belle ètude de la situation fèminine dans la sociètè iranienne...
selenie
Précisons que le film a été censuré en Iran et que ça ira de pis en pis pour le cinéaste jusqu'à l'année 2010 où il sera condamné à 6 ans de prison et 20 ans d'interdiction de tourner, mais c'est une autre histoire. Jafar Panahi ne débute pas pour rien son récit dans une maternité, symbole du seul acte où elle est au-dessus de l'homme, mais qui s'avère punie si tout ne se passe pas comme prévu. Une trappe se referme ainsi après l'annonce tragique. Panahi signe un drame fort, intelligent, sans avoir besoin de trop expliquer, d'être trop démonstratif, il réalise une "Ronde" (Ophüls !) sans amour, mais où se mêle sororité et soumission à l'homme. Un film qui se termine par un judas de porte qui renvoie ainsi à la trappe de la maternité, l'histoire d'un cercle qu'on espère pas infini. Film récompensé judicieusement par le Lion d'Or au festival de Venise 2000.
Site : Selenie
Site : Selenie
Un film constat sur la condition de la femme en Iran, le résultat révoltant et dramatique. Panahi passe d'une bribe de journée d'une femme à une autre, on y découvre leurs quotidiens et le manque de liberté dans un pays ou le manque de droit est quasi impensable. Une oeuvre nécessaire pour comprendre ce mode de vie, et le cinéaste est toujours en prison pour avoir montré ça.
ce film est une bombe sur l'Iran le film est très fort en émotion car filmé sous le manteau . Et l'on suit le destin d'une femme dans un pays qui n'est pas fait pour les femmes .
Une œuvre courageuse, intéressante, mais un peu démonstrative. C'est tellement peu commun que ça vaut le coup d’œil.
Lion d'or mérité pour ce film évidemment très simple sur la forme , mais courageux, car rendant un vibrant hommage non seulement aux iraniennes , mais à toutes les femmes vivant dans des contrées ou la liberté d'expression et la liberté tout court, est totalement absente.
A la frontière entre thriller et horreur, ce film est prenant. On est pas loin de Shining qualitativement parlant. Tout au long de l'histoire on ne sait pas ou plus si c'est une blague, si c'est fini, si c'est psychologique, bref on est perdus ! Tout est suggéré beaucoup plus que montré, effet d'angoisse garanti ! Même si ça reste un peu hollywoodien, la réalisation est de qualié. J'ai hésité entre 3 et 4 étoiles et ai accordé le bénéfice de l'hésitation :-)
Kiarostami n'est plus tout seul. Le cercle tourné dans des conditions, on l'imagine aisément ,effroyable, est ce que l'on peut appeler un chef d'oeuvre. Les actrices , méritantes au possible y sont en effet extraordinaires. Poignant et irrévérencieux, le cercle symbolise le renouveau iranien, c'est abbas qui va être content.
En voyant tous ces fragments de vie des différents personnages, on pourrait presque reconstituer le parcours d'une seule de ces femmes. Un film iranien vraiment audacieux (si vous avez lu "Persepolis" de Marjane Satrapi, vous comprendrez sans doute ce que je veux dire) et on ne s'étonnera pas trop qu'il n'ait jamais pu être projeté en Iran.
De belles images c'est vrai. De bons acteurs aussi. La bande son n'est pas mal non plus et l'histoire est assez interessante mais je m'attendais malgré tout à plus.
Je voulais du frisson. Je n'en ai pas eu.
dommage
Je voulais du frisson. Je n'en ai pas eu.
dommage
Il faut saluer le courage que Jafar Panahi a eut en tournant ce film sur la condition féminine dans son pays, l'Iran. Inutile de dire que celui-ci n'eut aucune aide officielle, ni aucune autorisation de tournage pour son film, qui d'ailleurs n'est jamais sortie en Iran pour les raisons que l'on devine. Un sujet forcement fort qui ne peux laisser indifférent, mais c'est surtout la structure du film qui est remarquable, Panihi brosse le portrait de ces femmes comme une course de relai où chacune a son histoire différente et pourtant semblable. L'ouverture du juda où une infirmière annonce la naissance d'une fille est rappelée à la fin par la fermeture du juda de la cellule de prison.
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