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lionelb30
441 abonnés
2 598 critiques
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3,5
Publiée le 21 janvier 2020
Bonne surprise pour ce film a sketch qui dénonce tous les travers des réseaux sociaux et cette dépendance a ceux ci et mème parfois leurs absurdités. Et mème presque trop gentillet.
J ai eu la chance de voir ce film en avant première à l UGC des Halles en présence de toute l équipe. Ce film présente 5 sketchs réalisés par 5 réalisateurs différents et forme malgré tout une seule unité. C est une satire de notre société hyper connectée. Les situations, poussées à l extrême, sont hilarantes car bien qu'exagérées, on imagine qu elles puissent devenir réalité dans un futur proche. Beaucoup de rire dans la salle
Comédie à la page !! Avant-gardiste et précurseur de l'orientation des échanges entre les personnes dans notre société.... c'est déjà là suivant les générations et cela en devient complètement dingue ! Ca nous fait sourire mais aussi réagir et nous montre que nous avons besoin d'autre chose de plus concret. Elsa Zylbertein et Blanche Gardin (immense) s'y emploient en compagnie de Manu Payet et Max Boublil, et nous génèrent par ci par là un sentiment de culpabilité et d'artificiel. J'ai bien aimé ce côté loufoque, amenant à réfléchir sur des bugs volontaires ou pas. Un monde peut faire frissonner, pour nous ceux dont la vie se résumera à un appareil omniprésent et dépositaire de tous les détails de sa vie, mais amusant aussi et tel était mon angle de vue ce soir !! **
Je ne comprends pas les critiques mitigées du film : ni la presse, ni les spectateurs n'ont le sens de l'autodérision par rapport au tsunami du numérique dans la vie de certains ? Ce film remet beaucoup de choses à leur place dans cette folie du numérique dont nous sommes tous plus ou moins complices.
Qui a eu le premier l'idée de réaliser une comédie qui ferait rire le public en se moquant du monde 2.0 dans lequel nous vivons depuis plusieurs années ? Toujours est-il qu'ils se sont mis à 10 pour aboutir à "Selfie" dont le sous-titre est parfaitement explicite "de l'influence du numérique sur les honnêtes gens". Comme le dit Julien Sibony, un des scénariste, "une structure classique aurait rendu le film didactique et l’aurait emprisonné dans un carcan narratif. Le format dit à sketchs nous permettait d’être plus percutant dans la satire mais aussi de décliner les thématiques, les arènes et les genres...". 10, soit 5 pour l'écriture et 5 pour la réalisation, donnant donc naissance à 5 sketchs : "Vlog", sur une famille dont l'enfant de 9 ans a une maladie orpheline très grave et qui raconte tout sur Internet dans le but d'accumuler des "likes" ; "Le troll (roman épistolaire)", sur la rencontre entre une professeure de français très en retard par rapport au numérique et un youtubeur très populaire parmi ses élèves ; "2,6/5", sur un jeune homme qui veut remonter la moyenne de ses notes obtenues sur un site de rencontre afin d'avoir sa chance auprès d'une collègue qui ne cherche que d'excellentes moyennes ; "recommandé pour vous", sur l'utilisateur d'un algorithme qui lui recommande tous ses achats ; "Smileaks", sur un groupe de personnes réunies sur une île où il n'y a pas de réseau, sauf en un point très précis, recouvert à marée haute. Pas de chance, un site a été piraté et toute la vie privée des gens est disponible sur le net. Comme c'est souvent le cas dans les films à sketchs, "Selfie" est une comédie inégale, avec d'excellents moments, tous situés dans les 3 premiers sketchs, et d'autres qui le sont moins, pour la plupart situés dans les 2 derniers. Et maintenant, la question que vont se poser tous les parents après avoir vu le film : peut-il être salutaire pour les jeunes, va-t-il leur montrer les méfaits des réseaux sociaux ? On peut l'espérer, tout en n'étant pas dupe : pour la génération qui est née avec internet, ce que montre le film ne présente rien d'anormal, c'est leur vie de tous les jours !
Une comédie sur un sujet intéressant car forcément il nous parle à tous, mais qui reste cependant assez inégal au niveau des sketchs... Il y a cinq histoires principales qui seront toutes plus ou moins liées par un personnage ou par une action, ce système de scénario est un bon point. Certaines intrigues fonctionnent, sont rigolotes et donnent un aspect moral à la chose, d'autres ont plus l'effet d'une lassitude et d'un côté un peu « too much ». Petite satire technologique qui reste plaisante donc, mais avec ses hauts et ses bas.
Un film à sketches bien vu, drôle, malin, qui épingle nos manies numériques avec plus ou moins de bonheur mais beaucoup de justesse. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Vu aujourd'hui en avant première, avec la présence de Manu Payet et 2 des réalisateurs. Je dit 2 réalisateurs, parce qu'il y en a 5 au total, le film racontant 5 histoires différentes. Et bien le film était très bon! Comme je le disais, le film nous racontent différente histoires, toutes en rapport avec les réseaux sociaux, et les nouvelles technologies en général. Un peu à la façon d'un black mirror, mais en comédie. Parce que oui, c'est une comédie, et pour ma part j'ai beaucoup ri. On se sentirait presque coupable à certains moment de rire, tellement l'humour est parfois limite (sans jamais la franchir) à certains moment, et surtout, à peine exagéré par rapport à ce qui se passe vraiment. Je voulais mettre 4 ou 4,5, mais j'ai pas vraiment de gros défauts à lui reprocher. On passe un bon moment, on ri, et le message passé est très interessant.
"De l'influence du numérique sur le comportement des honnêtes gens" en cinq histoires. Stéphanie (Blanche Gardin) et Fred (Maxence Tual) se désespèrent de voir l'audience de leur vlog péricliter après la rémission de leur fils cancéreux. Une enseignante romantique, allergique aux nouvelles technologies (Elsa Zylberstein) rencontre un youTubeur à succès (Max Boublil). Florian (Finnegan Oldfield) cherche l'âme sœur sur des applications de rencontres. Romain (Manu Payet) se demande pourquoi il reçoit des publicités ciblés pour le Viagra. Tout ce petit monde se retrouve sur une île atlantique sans réseau pour célébrer un mariage.
J'allais voir "Selfie" avec des semelles de plomb. Les premières critiques étaient mitigées Le film à sketchs n'est plus à la mode depuis l'âge d'or de la comédie italienne - à la flamboyante exception, il est vrai, des Nouveaux sauvages, mon film préféré de l'année 2015. Et, sur l'impact des nouvelles technologies sur les sociétés contemporaines, tout a été dit par la formidable série Black Mirror dont il y avait fort à craindre que ce franchouillard Selfie soit l'avatar pas drôle.
Pourtant "Selfie" n'est pas aussi mauvais que je l'avais craint. D'abord parce qu'une savante construction qui enchâsse les histoires et leurs personnages (la délicieuse Fanny Sydney apparaît dans trois épisodes) évite le paresseux enchaînement de cinq mini-films que ma présentation supra laissait augurer. Ensuite, on y rit volontiers notamment avec Elsa Zylberstein (qui est à l'affiche de deux sorties cette semaine), peut-être parce qu'elle nous ressemble un peu dans le rôle d'une quadragénaire que les fautes d'orthographe et les facilités de langage sur les réseaux sociaux horripilent. Mais surtout parce que "Selfie" touche souvent juste, qui se moque gentiment des travers dans lesquels Internet, Twitter, Snapchat et Meetic nous ont fait tomber.
Vu en avant-première aux Utopiales, la salle n'était pas pleine et c'est bien dommage ! Car le film était excellent, très drôle et grinçant, les situations très bien trouvées, une multitude de clins d'œil tout en subtilité, un humour qui fait mouche à tous les coups ! J'ai été conquise et les rires ont fusé pendant tout le film, donc je n'ai pas du être la seule !
Pas inintéressant, mais beaucoup trop inégal et franchement pas drôle. L’un des problèmes majeurs des films à sketches, les trente premières minutes ont véritablement de l’intérêt. Elsa Zylberstein, Blanche Gardin et Finnegan Oldfield sont vraiment bons. Le reste du film est sans surprise ni prise de risque. Un petit côté Black Mirror du pauvre, des scènes qui ne vont jamais très loin dans l’absurde. Humour à la ligne sans jamais une transgression, voilà une comédie beaucoup trop sérieuse. Boulevardducinema.com
Où l'on ne peut que constater que chaque époque a le(s) moraliste(s) qu'elle mérite ! Au Grand Siècle, Jean de La Bruyère ; pour notre siècle pitoyable, les sieurs (et dame) Julien Sibony ou Hélène Lombard, à l'écriture, et le sieur Thomas Bidegain (& co) à la mise en images. 10 pauvres faiseurs en 2019 (année de sortie de "Selfie"), contre un maître, à partir de 1687 (1ère édition des "Caractères")... Si l'idée était bonne (voire séduisante) de ce "de l'influence du numérique sur les honnêtes gens" (sous-titre du film), aussitôt daté, aucun écho, même lointain, au "les moeurs de ce siècle" du magistral (et intemporel) livre du "fort honnête homme" (selon Boileau) que fut La Bruyère ! Ces (5) sketchs pour temps 2.0 sont en effet dénués de tout style, de toute fraîcheur d'inspiration... de tout esprit, surtout. Il est vrai que le siècle de l'IA, des réseaux sociaux et autres vulgarités... manque singulièrement de fond, intellectuel et culturel - mais là, à ce point, dans cette pesante Illustration !... Distribution à l'unisson : brouillonne et fade...
Un "black Mirror" français sur la vie 2.0 et ses travers... Mais sans aucune mise en scène, sans placement de caméra. C'est pas vraiment du cinéma, même si c'est projeté dans une salle de cinéma. Les comédiens sont tous très bons et donnent de leur personne. Mais ça reste du téléfilm sans rythme qui finira au fond du catalogue Netflix dans 6 mois, peut-être.
ce film , si j ' ai bien compris , est censé faire la critique de cette addiction aux selfies et autres nouveautés ! intention louable mais pourquoi en faire un film d ' un tel ennui ?