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velocio
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3,5
Publiée le 24 novembre 2018
Né à Chamonix, au pied du toit de l’Europe, Snafu Wowkonowicz est devenu un grand spécialiste des Himalayas, le toit du monde. C’est lui qui, ayant rencontré les parents de Ratak Phuntsok alors que ce dernier n’avait que 18 mois, les a convaincus de laisser filmer la vie de celui qui, peu de temps après, allait devenir le nouveau Kalou Rinpoché. Tous les deux membres de la Société des Explorateurs Français, Jeanne Mascolo de Filippis et Bruno Vienne connaissent également très bien les Himalayas où ils ont réalisé de nombreux documentaires. Ce sont eux qui ont réalisé ce film sur une durée de 25 années. Malgré quelques omissions, L’enfance d’un maître est un documentaire présentant un grand intérêt dans la mesure où l’homme qu’on suit sur 25 années, présenté dès sa naissance comme étant la réincarnation d’un lama bouddhiste et maître de méditation de grande réputation, s’avère être d’une grande lucidité sur sa condition personnelle et non seulement sur le bouddhisme mais aussi sur les autres croyances spirituelles.
"L'enfance d'un maître" nous raconte une histoire qui - sous certains aspects - peut paraître révoltante, puisque l'enfance de ce jeune homme a été littéralement volée. Progressivement, ce sentiment s'estompe car le jeune homme se révolte, et devient un être qui glisse sur la doctrine, et au fond un être profondément libre. Il serait l'incarnation d'un grand maître, mais il n'y croit pas : il n'arrive pas à se prendre au sérieux. C'est touchant, et parfois drôle : on pense à la scène avec "Call of Duty".
Documentaire tourné sur une période de 25 ans ce qui est à ce jour exceptionnel Des images magnifiques et pleines de sensibilité,sans longueur. À voir absolument
A travers 25 ans d’images qui montrent les étapes clefs de son apprentissage mais aussi son quotidien, on découvre un Kalou Rinpoché attachant et on est touché par la sincérité du regard qu’il porte sur ses responsabilités.
Un film émouvant, drôle parfois, qui ne s’adresse pas uniquement à la communauté bouddhiste !
Un film très touchant sur "l'enfance d'un maître" qui nous plonge dans le rapport à Soi et les projections des autres. Ce film et Kalou Rinpoché revisitent les codes du boudhismes à l'aube du 21ème siècle. Ils nous offrent une vision nouvelle du rapport au Maître et des dogmes... Merci pour celle belle réalisation portée par une musique extraordinaire...
Que dire. Si un Bouddhiste pratiquant voit cela il saura relativiser les incohérences et contradictions du film. Si un non pratiquant voit cela, sa vision du Bouddhisme sera irrémédiablement anéantie. Un Tulku, Maître réincarné qui ne croit pas en la réincarnation, autant demander au Pape de ne plus croire en Dieu. Le parcours est atypique certes, respectable, mais le mauvais entourage du Maître est la cause de sa profonde période de dépression, non les valeurs bouddhistes de bienveillance et de compassion. Souvent le Bouddhisme est présentée ici comme la cause des errances de Kalou Rinpoche, il faut alors se doter d'une vision non partiale pour comprendre que ce n'est pas le cas. Des volontés de pouvoir et de politiques sont derrière tout ça, l'accent n'est pas assez mis sur cela. Je ne dis pas que tout film bouddhiste se doit d'être "magique" mais la réalité est tronquée pour peut-être un peu plus de sensationnalisme. Je nourris un immense respect pour ce Maître qui n'a pas eu la vie facile. 25 ans de tournage résumés en une heure ont peut-être dévalorisé certains aspects de son existence.