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Un visiteur
3,5
Publiée le 11 janvier 2020
Si ce film peut paraître inaccessible dans un premier temps, il apparaît finalement et avant tout comme vrai. Ici, il est en effet question d'une utopie, menée par le personnage interprété par Emmanuelle Béart, mais dont on ne peut s'empêcher de penser qu'elle est réelle, ou tout du moins qu'elle pourrait bien l'être. Il s'agit d'une comédie qui fait du bien, parce qu'elle évince toute forme de stéréotypes et qu'elle fait rêver à une politique et une gestion communale meilleure.
Montfermeil, le retour ? Après Les Misérables, où elle était d'ailleurs excellente, Jeanne Balibar aurait mieux fait de s'abstenir pour sa première réalisation en solo. Quelles étaient ses intentions ? Donner des couleurs à la banlieue ? Faire l'éloge de la diversité et du métissage ? Montrer les élus locaux comme des irresponsables ? Remettre au goût du jour les vertus de l'utopie ? Un peu tout cela, allié à une vague histoire de comédie de remariage qui évoque, de très, très loin, The Shop around the Corner. Née en 1968, Balibar n'est pas Lubitsch, on s'en doutait un peu, ni une révolutionnaire, mais qu'elle soit une cinéaste n'apparait pas de façon franche à la vision de Merveilles à Montfermeil dont le chaos scénaristique est impossible à défendre même si c'est louable de (tenter de) jouer la carte de l'absurde, du loufoque et du poétique. Dès son démarrage, le film a l'air d'un OVNI et, en l'occurrence, ce n'est pas un compliment. C'est bien joli d'instaurer la journée du kilt et du kimono ou de fêter la brioche mais à quoi bon, à part se ridiculiser et accabler de malheureux comédiens en roue libre (mention spéciale à Emmanuelle Béart et à Mathieu Amalric, sans même parler de Jeanne Balibar, elle-même). Merveilles à Montfermeil a mis la barre très haut pour le titre, pas très convoité, de pire film français de l'année.
Il n’aura pas fallu attendre 10 jours pour trouver le film qui peut d’ores et déjà postuler au pire film de l’année. Je suis juste consterné par le fait qu’é 2019 il soit possible de trouver des fonds ( peut être aussi publics si comme je le crains ce film a bénéficié du soutien de la région....) pour financer un tel navet. Ce n’est pas mauvais : c’est nul, rien n’est drôle dans ce qui voudrait être burlesque, on s’ennuie du début à la fin .on voit que le copinage a permis à quelques noms connus de venir intégrer cette hysterie collective. Je vois plus de 250 films par an et des stupidités j’en vois donc forcément... mais la on’ a atteint des sommets.....je suivrai avec attention combien d’entrées va faire ce film ..... on était 5 dans la salle . 5 de trop.
Tu parles d'une merveille... quel ennui cataclysmique... quelle vilaine daube... quel épouvantable gâchis. Il faut être complètement frappé pour apprécier une telle chose (n'employons pas là le terme de film). Il n'y a rien d'intelligent, rien de maitrisé, tout semble puéril, incohérent, baveux et raté. Les comédiens sont dépassés et unanimement mauvais dans cette pantalonnade aux prétentions humanistes. Comment Jeanne Balibar a-t-elle pu à ce point se planter, se fourvoyer? C'est la seule question qu'on se pose à la vision de cette affligeante entreprise.
Les bonnes intentions ne font pas les bons films … Merveilles à Montfermeil aurait pu être le pendant burlesque et poétique des Misérables, cependant il est bâclé sur toute la ligne. Quelques interprètes tirent leur épingle du jeu, pour les autres ont est gêné et parfois on quitte la salle … Faire un don à une ONG où soutenir un autre film est une alternative à envisager.
Une comédie chorale loufoque et rafraîchissante ! Une pleïade d'acteurs nous entraîne dans un Montfermeil déjanté, et pourtant profondément ancré dans le réel. La poésie des scènes qui mêlent comédiens professionnels et habitants du lieu mènent à des moments d'une justesse rare. Les intrigues s'entremêlent, se nourrissant les unes les autres, dans un déchaînement chaotique mais enivrant, mêlant le politique, le romantique et le social dans la comédie. Mention spéciale à Ramzy Bédia, adjoint au maire les pieds sur terre et amoureux de son travail, et Anthony Bajon, jeune ogre du cinéma français qui dévore son rôle. Un très bon premier film pour Jeanne Balibar, qui nous a laissé bouche bée... art
"Merveilles à Montfermeil", film tourné à Clichy-sous-Bois, devrait s'appeler "Gâchis à Clichy" où "Fouillis à Clichy". Passées les 5 premières minutes plutôt amusantes, il faut endurer plus d'1h30 d'inepties, d'incohérences et de délires sans queue ni tête. Alors que des centaines de réalisateurs inspirés et talentueux ne parviennent pas à trouver de producteur, cela me révolte qu'un tel film - doté d'une brochette d'acteurs de renom - ait pu voir le jour !