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albancinedvd63
17 abonnés
366 critiques
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3,0
Publiée le 13 février 2024
Film de montres horreur de fin des années 70 réussis, malgré son âge. Les effets visuels restent de bonnes factures, l'histoire sympa et 2,3 effets d'horreur bien réussi.
L’intelligence de Squirm consiste à se saisir des vers comme d’une métaphore de l’engloutissement vécu par un New Yorkais venu rendre visite à sa petite-amie, en Géorgie : son voyage en car s’arrête non parce qu’il atteint sa destination mais parce qu’un arbre barre la route ; premier indice d’un enlisement physique, puisque le jeune homme doit aussitôt traverser des bosquets boueux jusqu’à tomber dans un marécage et en sortir trempé, qui mutera rapidement en enlisement symbolique quand il doit affronter la xénophobie de la population locale. Nous remarquons à ce titre que les vers sont présents dès le début, par images de nourriture interposées : les bonbons que mangent des enfants dans le diner en ont la forme, les spaghettis qu’avalent goulûment le shérif et sa dulcinée paraissent vivants.
Le film présente alors la small town américaine comme un marais qu’une tempête rend vivant : les vers sortent de terre, galvanisés par l’électricité des installations qui s’écroulent sur le sol ; cette intempérie peut elle aussi renvoyer à l’irruption d’un étranger dans l’espace urbain bouleversé. Squirm met donc en scène une invasion originale : la petite ville reculée se noie dans sa propre monstruosité qui resurgit à l’égard de Mick. Nul hasard, par conséquent, si le rival amoureux de ce dernier, cul-terreux un brin simplet, se métamorphose en ver géant et finit par ramper dans les escaliers pour ravir celle qu’il aime malgré tout : il incarne cette population grouillante dont les névroses s’insinuent partout, creusant des trous dans les plafonds et coulant dans les canalisations.
Jeff Lieberman signe un cauchemar pertinent qui bénéficie d’effets visuels saisissants et écœurants. Une curiosité à découvrir en dépit d’acteurs passables.
Un accident électrique énerve des vers affamés, qui sortent par millions de la terre. "Squirm" est ainsi une série Z made in 70's, qui contient tous les clichés du film "animalier" de l'époque. Soyons clairs, l'unique point positif de l'ensemble est la qualité (relative) des maquillages, réalisés par le pas encore célèbre Rick Baker. Pour le reste, "Squirm" est un nanar sympathique, qui aligne les invraisemblances scénaristiques monstrueuses (aucun personnage ne tient notamment debout), les piètres performances d'acteurs, les cuts de montage abrupts, et une réalisation approximative. Par ailleurs, la saveur du visionnage en est renforcée si l'on peut "bénéficier" de la VF douteuse...
Un film que les distributeurs français auraient pu appeler "L'invasion des vers voraces", l'intention aurait été plus juste. En fait, le titre anglais, "Convulsion" ("Squirm" dans le texte) désigne celles qui agitent ce tapis de vers de terre vu qu'un ver, ça ne sait pas faire grand chose d'autre que se convulser (surtout quand on l'électrocute comme pour les besoins du tournage). Et ce tapis de couvrir très lentement cette histoire aux protagonistes mous qui bavassent sans soucis de crédibilité dans un film qui en manque déjà sérieusement. Il faut donc être patient et attendre une fin qui porte cette invasion au paroxysme en un long déferlement grouillant plutôt réjouissant. Belle récompense pour cette patience indulgente parfois mise à mal par un film plutôt fade dans l'ensemble.
Haaaaa !!!! Au secours !!!! Des vers de terre (qui n'ont de "géants" que le nom) tuent des gens !!!! On fait pas plus ridicule comme concept. Si au moins on retrouvait le second degré dun film comme "l'attaque des tomates tueuses"... Au lieu de cela, on est en présence d'un film d'horreur de série B comme il en existe des tas. Rien d'original en vue mais on passe tout de même un agréable moment.
Pas raffiné simpliste mais efficace ce mariage de 2 recits au Monstre aveugle et à la tête chercheuse plutôt confuse, peut représenter une epreuve mais en même temps est un classique de l'entertainment même s'il est vrai que l'ensemble ne vaut certes pas "Blue Sunshine".
Alors maintenant je comprends mieux l'inspiration de James "Slither" Gunn... Malgré l'affection que j'ai à l'egard de Jeff "Satan's Little Helper" Lieberman, je dois dire que son "Squirm" est assez mal foutu. Personnellement, je me suis ennuyé assez vite et ai ris lorsqu'il ne fallait pas... Les acteurs ne sont pas très convaincants, l'humour passe inaperçu et les réactions des personnages face à leurs situations sont parfois ridicules. Dommage, car la mise en scène est très sympathique...